Lorsquon s'imagine les propagateurs de "fake news" et ceux qui y croient, on pourrait avoir tendance à les envisager comme des personnes possédant un bagage culturel limité. Or, selon une équipe de psychologues américains, cela n'a rien à voir avec leur niveau d'éducation ou leur intelligence. Les tenants de faits alternatifs, et plus
Pour le savoir, faites ce quiz. Et consultez notre hors-série ! Publié le 19 octobre 2017 à 15h44 Illustration de Brian Stauffer, États-Unis, pour Courrier international. Pour en savoir plus sur les fake news, la manière dont elles sont produites et les bons réflexes à acquérir, lisez notre hors-série L’ère de la désinformation. 76 pages d’interviews, de reportages, de décryptages, d’infographies. Et un grand entretien en avant-première avec le journaliste Matthew d’Ancona pour décrypter et contrer le phénomène. Disponible - en format numérique sur notre application mobile au prix de 7,99€. - sur commande en format papier sur notre boutique en ligne au prix de 8,50€. - en kiosque.
Lafin du monde en 2012, tout le monde en parle. C’est le sujet à la mode en ce début d’année. La date fatidique est même fixée pour le 21 décembre 2012. Mais d’où vient cette rumeur qui enfle sur le web ? 05 janvier 2012; Audrey; Temps de lecture moyen : 1'39; La fin du calendrier maya. Pour une fois Nostradamus n’y est pour rien par Fabrice Flipo, philosophe, IMT-BS, LCSP Paris 7, membre du collectif des 70 universitaires enquêtant sur les Gilets JaunesLe thème des fake news a provoqué une littérature intense sur laquelle nous ne reviendrons pas dans le détail tant le dossier est complexe. Ingérence étrangère, réseaux sociaux, perte de confiance du peuple dans les instances etc. L’accusation d’irrationalité est trop souvent portée contre le peuple, sans preuves, c’est un fait bien documenté 2. La vérité des faits est au centre de la discussion. Mais qu’est-ce que la vérité? Le concept est trop peu interrogé. Il est pris dans un sens superficiel. Quand les chaînes d’information» utilisent 90% de leur temps d’antenne pour montrer les violences commises lors des manifestations de gilets jaunes, pourtant, alors que ces violences ne représentent que 5 à 10% de la surface géographique et donc visuelle de ces cortèges, les participants peuvent légitimement se sentir trahis. Ils défilent toute la journée en paix et le soir ne voient sur les écrans que les heurts avec les boucliers des CRS. Ces violences sont vraies certes, mais le panorama final ne l’est pas non, la manifestation n’a pas été composée à 90% de heurts avec la police. D’où la prolifération de live» sur Internet, montrant notamment… le calme des manifestations, ou des scènes montrant d’où vient la que la vérité ? David Hume a opposé les faits et les valeurs, dans son célèbre Traité de la nature humaine 1740. Une idée courante veut que les faits soient objectivables, par la science, notamment, tandis que les valeurs seraient subjectives. En démocratie les choses sont plus complexes dans la mesure où les valeurs sont régulièrement objectivées par toutes sortes de processus élections, sondages, débats etc. La démocratie au sens du pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple formule de la Constitution française implique que la volonté générale puisse être dégagée, cette volonté que Rousseau distinguait de la volonté de tous», c'est-à-dire de chacun. La volonté générale est ce qui fait consensus, en matière de valeurs – par exemple, les droits de l'être humain. Les droits de l'être humain sont vraiment ses droits ; ce sont les droits qui émergent et s'imposent à nous, non par choix, mais par l'expérience. Leur valeur s'impose à nous, comme le fait que la Lune tourne autour de la Terre. Ce sont deux formes de vérité hétérogènes car de ce que la Lune tourne autour de la Terre, on ne peut conclure que ce soit bien ou mal. Mais ce sont bel et bien deux formes de trahison des valeursCette première distinction explique la critique dont les médias sont l’objet violence et calme sont deux vérités de la manifestation, certes, mais ne souligner que la violence trahit la valeur accordée par les manifestants à leur manifestation. Les enquêtes le montrent 90 à 95% des participants récusent toute violence 3. Les images choisies par les chaînes d’information témoignent du contraire. Elles trahissent non les faits matériels, car les violences ont bien eu lieu, mais les valeurs des manifestants, entendues comme ce à quoi ils tiennent ; valeurs qu’ils incarnent en défilant calmement, pour la plupart d’entre North Whitehead 4 ajoute une troisième forme de vérité, après Hegel il s’agit de la logique. Entendons ici logique» au sens large de jeu limité de règles, formant un ensemble, doté d’une cohérence. Un ensemble mathématique est une logique, mais un langage ou une culture le sont également ils sont également dotés de règles grammaire etc.. La manière française ou latine d’aborder la question juridique, par le droit positif, diffère par exemple assez fortement de la logique anglo-saxonne, davantage ancrée dans la jurisprudence. Ces différences ont une histoire le droit romain, l’Etat centralisateur dans le cas de la France etc. Ce qui est vrai dans un ensemble logique peut donc être faux dans un autre, comme vient le rappeler l’exemple banal mais significatif de la conduite à qui caractérise les démocraties est la recherche de la vérité science, état de droit on ne condamne pas sans preuves, procédures diverses de révélation ou de construction de la volonté générale. Le mariage pour tous s’inscrit dans cette perspective. Des personnes qui s’aiment vraiment et qui souhaitent vivre ensemble peuvent également vouloir bénéficier de la cérémonie qui consacre une union c’est logique. Du moins c’est une logique possible, car d’autres s’offusqueront de ce cérémonial qu’ils considéreront comme chrétien, et donc plutôt hostile au mariage pour tous. Mais là encore précisément la démocratie ne nie pas la pluralité de logiques elle l’organise et la fait vivre. Car la vérité est un processus vivant, comme le disait Hegel, elle n’est pas un être régimes conservateurs dont les plus conservateurs sont totalitaires sont convaincus exactement de l’inverse. Ils essentialisent une logique et la privent de vie. Hitler nie les faits, il nie l’inanité de ses propres théories, ne les soumet pas à la critique il détruit simplement qui s’y oppose. Il s’oppose à toute procédure de détermination collective dépassionnée des valeurs. Il ne nie pas tous les faits, évidemment, car sans cela il ne vivrait pas très longtemps ; il a donc su utiliser les pouvoirs de la technologie. Mais ses décisions sont alimentées par les fake news de l’époque, sur le rôle des Juifs ou la faiblesse supposée de l’Union soviétique. Certaines d’entre elles provoqueront sa propre perte. A aucun moment les citoyens allemands ne sont consultés le plébiscite, la police politique et l’architecture totalitaire atomisent les individus, qui doivent aduler le Führer ou cette raison les partis pris de La France insoumise et des partis d'extrême droite sont radicalement opposés, dans leur rapport avec les médias. LFI reproche aux journalistes de trahir les valeurs du peuple, en présentant par exemple les cotisations sociales comme des charges» à réduire, en assénant chaque jour que la France est écrasée de taxes, en n'arpentant pas la réalité du pays ou encore en ne montrant que la violence des gilets jaunes. Ce qu'elle reproche, c'est une démocratie qui manque de démocratie, sans toutefois toujours disposer de solutions praticables. L'extrême droite combat la vérité elle-même, au contraire. Elle pense, comme Gustave Le Bon, que l'être humain est un être instable, incapable de s'organiser et donc demandeur d'ordre et de normes d'où un inévitable despotisme des meneurs» 5. Pour Le Bon, les foules se laissent marquer par des images et des sentiments forts. Qui connaît l'art d'impressionner l'imagination des foules connaît aussi l'art de les gouverner» 6. Les religions sont donc un moyen universel pour instaurer l'ordre. C'est leur principale raison d'être. Elles doivent être ancrées dans les divers préjugés les plus courants qui ont une inertie plus grande que les modes et opinions. Les individus qui les composent savent qu'ils ont besoin d'un pouvoir extérieur pour être ordonnés les uns par rapport aux autres. Dès qu'un certain nombre d'êtres vivants sont réunis, qu'il s'agisse d'un troupeau d'animaux ou d'une foule d'hommes, ils se placent d'instinct sous l'autorité d'un chef» 7 dont la destinée tient à sa capacité à éblouir et à seule logique pour l’extrême droiteLes moyens d’action des chefs sont principalement l’affirmation sans justification, la répétition qui crée l’habitude, et la contagion dont l’une des formes est l’imitation. L’extrême droite veut donc une seule logique, qui s’impose à tous de manière uniforme. Que faire alors ? Prendre la vérité au sérieux. Whitehead suggère que l’harmonie», à savoir l’émancipation, la démocratie, découle de la recherche de la vérité suivant ses trois dimensions, dont chacun peut percevoir qu’elles ne coïncident pas facilement, ce qui nous éloigne également de toute conception simpliste dans laquelle un leader charismatique pourrait se prétendre détenteur unique de son contenu.1 Jean Baechler, Démocraties, Paris, Calmann-Lévy, 1985.2 Michel Callon, Pierre Lascoumes et Yannick Barthe, Agir dans un monde incertain. Essai sur la démocratie technique, Paris, Seuil, 2001.3 Collectif, Gilets jaunes une enquête pionnière sur la révolte des revenus modestes», Le Monde, 12 décembre 2018.4 Alfred N. Whitehead, Processus et réalité – essai de cosmologie, Paris, Gallimard, 1995 [1929].5 Gustave Le Bon, Psychologie des foules, Paris, PUF, 2003 [1895], Livre 1, chapitre 2, §4.6 Ibid., Livre 1, chapitre 3, §3.7 Ibid., Livre 2, chapitre 3, § Flipo est l'auteur de Réenchanter le monde – pouvoir et vérité, édition du Croquant, 2017.

JamalKhashoggi : pour avoir cru en la démocratie du tout-puissant. Le cas de ce journalise montre à suffisance que la démocratie n’est pas une science exacte et que travailler pour un grand journal américain ne met pas à l’abri. L’Arabie Saoudite était exaspérée et aveuglée par ses critiques vitriolées, qui mettaient à nue et

Voici toutes les informations volontairement mensongères qui circulent au sujet de l’épidémie du coronavirus. L’épidémie du nouveau coronavirus 2019-nCoV ne cesse d’être au cœur de l’attention depuis plusieurs semaines. Ce 29 janvier 2020, le bilan est de 6 057 personnes infectées connues, 132 décès et 110 guérisons. L’épicentre est en Chine, surtout au niveau de Wuhan où tout a démarré, mais des cas ont été pris en charge ailleurs dans le monde, dont aux États-Unis, en France, en Allemagne, au Japon. Sur les 6 057 cas d’infection, 87 sont en dehors des frontières de la Chine. Carte de la propagation du coronavirus à date du 29 janvier 2020 à Johns-Hopkins University L’épidémie est donc bien loin d’une pandémie. Le coronavirus donne certes beaucoup de fil à retordre aux laboratoires, qui n’ont pas encore établi de vaccin, mais la situation reste sous contrôle. Pour autant, ce sujet génère énormément d’inquiétude dans la population et de nombreuses informations erronées en découlent. Nous référençons dans cet article toutes les fake news » qui ont d’ores et déjà été repérées sur la toile — liste que nous mettrons à jour si besoin. 1. Aucun brevet déposé en 2003 lié au nouveau coronavirus La première information volontairement mensongère est absurde et revêt des accents complotistes, pourtant elle a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. Plusieurs posts Facebook, et quelques tweets, partagés des centaines de fois, affirment que le coronavirus 2019-nCoV aurait été créé par une entreprise américaine en 2003 puis diffusé dans le monde afin de vendre des vaccins. Les publications appuient cette fausse information sur la base de copies d’écran incomplètes d’un brevet déposé en 2003. Sauf que, si ce brevet existe bien, il n’a absolument rien à voir avec 2019-nCoV qui sévit actuellement et qui a émergé fin décembre 2019 à Wuhan. En réalité, le brevet concerne le virus SARS-CoV, qui avait déclenché une épidémie en 2002 / 2003 — pour laquelle des vaccins avaient été trouvés. Ces publications sur Facebook et Twitter créent donc un lien erroné entre deux choses distinctes et leur conclusion est tout aussi radicalement fausse. Ce qu’il faut retenir non, le coronavirus 2019-nCoV n’a pas été créé par les Américains ni créé » tout court, cette nouvelle souche a émergé fin décembre 2019 après une probable mutation au sein de chauve-souris et/ou de serpents. Aucun vaccin n’a encore été trouvé mais la recherche avance. 2. Cette vidéo ne montre pas le marché de Wuhan À l’ère des réseaux sociaux, à chaque événement de grande ampleur il arrive que des vidéos et des photos qui n’ont rien à voir soient diffusées. C’est le cas pour l’épidémie de 2019-nCoV et il ne faut donc pas se fier à toutes les images sur lesquelles vous tombez. Une vidéo vue 28 millions de fois en quelques jours selon l’AFP est censée montrer le marché de Wuhan, foyer de l’épidémie. C’est effectivement au sein d’un marché, à Wuhan, en Chine, que le coronavirus est passé de l’animal vers l’humain. On y trouvait toutes sortes d’animaux, vivants ou morts. Pour autant, cette vidéo très diffusée ne montre pas du tout ce marché les images peuvent être retracées à une vidéo Youtube [images choquantes, ndlr] qui date de juillet 2019 et il s’agit en fait d’un marché situé en Indonésie. Ce qu’il faut retenir les vidéos et images qui ne sont pas diffusées par un compte officiel ou vérifiées par un média reconnu ne sont pas des sources fiables, à l’image de cette vidéo qui ne montre pas, en réalité, le bon marché. Il faut prendre ce que vous voyez infographies, chiffres, images avec prudence. 3. Vous ne risquez pas d’attraper le coronavirus par colis AliExpress Cela a commencé comme une blague sur les réseaux sociaux mais, en toile de fond, l’idée se répand Vais-je attraper le coronavirus si je reçois un colis provenant de Chine, commandé sur AliExpress ou Amazon ? », se demandent beaucoup d’internautes. Or, il n’y a pas d’inquiétude à avoir sur ce sujet, et ce pour deux raisons. Tout d’abord, la contagion est aérosole le coronavirus se transmet par postillons », donc pour l’attraper par contagion interhumaine, il faut parler à moins d’un mètre de quelqu’un d’infecté ; ou que cette personne tousse ou éternue sur vous. Aujourd’hui, il n’existe aujourd’hui aucune preuve scientifique d’une contagion par un quelconque autre biais. L’autre raison relève aussi du profil du coronavirus il ne survit que quelques heures en milieu extérieur hors de tout hôte. Or, il faut bien plus de quelques heures pour transporter un colis de la Chine vers la France. De fait, le ministère de la Santé rappelle que le risque d’être infecté par le nCoV en touchant un objet importé de Chine est considéré comme extrêmement faible ». Ce qu’il faut retenir le coronavirus contamine par transmission aérosol et ne survit que quelques heures en milieu extérieur, le risque de l’attraper par un colis reçu de Chine est quasi nul. Pour aller plus loin 4. Les masques de protection ne servent pas à se protéger Depuis l’annonce de l’épidémie, les pharmacies ont vu leurs stocks de masques de protection être dévalisés. C’est une bonne chose que les personnes malades, présentant des symptômes tels que de la fièvre ou de la toux, portent un tel masque. Même sans symptômes, il vaut mieux donc porter ce masque si vous revenez de Chine. Il est également bon de porter le masque si, inversement, vous présentez les symptômes mais ne revenez pas de Chine. Cela évite toute propagation éventuelle de 2019-nCoV mais évite aussi de manière générale que les grippes normales se diffusent — dans le contexte, une épidémie de grippes saisonnières ajouterait à la psychose. Cela étant, porter le masque si vous n’êtes pas malade, en guise de protection, n’a strictement aucune utilité. Contaminer quelqu’un par aérosol et être soi-même contaminé par aérosol n’obéit pas au même processus. En conclusion, ce n’est ni une mesure recommandée, ni une protection se basant sur le moindre fondement. Ce qu’il faut retenir si vous n’êtes pas malade et que vous ne revenez pas de Chine, pas la peine de porter un masque pour se protéger. Par contre, dans ce contexte, si vous êtes malade il est recommandé de porter un masque pour protéger autrui, idem si vous revenez de Chine. Comment repérer les fake news sur ce sujet ? Le suivi des informations sur un sujet qui est à ce point au cœur de l’actualité peut être complexe. Le bilan évolue parallèlement à notre connaissance du coronavirus. Pour vous y retrouver, on vous conseille la fameuse carte interactive mise à jour en temps réel, grâce à laquelle vous pouvez avoir toutes les données actuelles sur la diffusion du coronavirus. De manière générale, nous vous invitons à ne pas prendre en considération ce qui est diffusé sur les réseaux sociaux sans être appuyé par des sources ayant vérifié le contenu un site officiel ou un média d’information reconnu. Nous vous invitons également à regarder régulièrement notre rubrique dédiée au coronavirus.

On a retrouvé le manuscrit du Tour du monde en 80 jours ! » titre Le Point, qui consacre à cette formidable découverte patrimoniale un article entier, sous la plume du directeur adjoint de la rédaction. Le Figaro n’est pas en reste, publiant une interview de « Jessica Nelson, la cofondatrice des Éditions des Saints Pères, [qui] raconte au Figaro la découverte du

Posté le Un youtubeur, Matthew Santoro, a posté une chouette vidéo qui, en dix minutes, revient sur les 10 plus grandes fake news » de l’histoire récente. C’est en anglais, mais c’est sous-titré en anglais ! et ça vaut le coup. De la guerre des mondes au pizzagate en passant bien sûr par l’affaire des emails d’Hillary Clinton, voici donc 10 fake news » qui ont fait le tour du monde… et auxquelles tout le monde a cru. Page 1 2
Toutle monde a sans doute entendu parler de l’horloge de la fin du monde, parfois nommée horloge de l’Apocalypse. Créée en 1947 par "Mort suspecte !" "L'homme qui en savait trop !" Ce spécialiste de l'information bidon, roi des fake news, en aurait certainement lui-même tiré de gros titres complotistes à souhait... Paul Horner, 38 ans, vient d'être retrouvé mort chez lui, dans l'Arizona. En novembre 2016, juste après l'élection de Donald Trump, il s'était dit désolé, parce qu'il pensait avoir contribué à l'élection du milliardaire par ses articles pris au sérieux par des milliers de suite après la publicité "Les gens sont bêtes" Il déclarait alors au "Washington Post" "Honnêtement, les gens sont vraiment plus bêtes. [...] Personne ne vérifie plus rien – c’est comme cela que Trump a été élu. Il disait ce qu’il voulait, et les gens le croyaient, et quand les choses qu’ils disaient se révélaient fausses, les gens s’en foutaient car ils l’avaient déjà accepté. C’est vraiment effrayant. Je n’ai jamais rien vu de pareil. [...]Mes sites étaient tout le temps cités par les sympathisants de Trump. Je crois que Trump est à la Maison-Blanche à cause de moi. Ses sympathisants ne vérifient plus rien – ils publient tout, croient tout."Un porte-parole du bureau du shérif du comté de Maricopa Arizona a annoncé mercredi 27 septembre que les autorités ont découvert le 18 septembre Paul Horner mort dans son lit. Le médecin légiste a réalisé une autopsie qui n'a révélé aucun signe de jeu sexuel. "Overdose accidentelle" Le porte-parole a indiqué que Paul Horner avait un passé d'abus de médicaments sur ordonnance, et que "les preuves sur la scène suggéraient que ça pouvait être une overdose accidentelle". Des analyses toxicologiques sont cependant encore en cours. "Hoax" l’instit qui apprend à ses élèves à devenir des détectives du WebEn décembre, Paul Horner avait été interviewé par CNN. Il avait alors assuré qu'il écrivait ses pseudo-actualités – "de la satire politique" selon lui – "pour éduquer les gens".La suite après la publicité Paul Horner possédait plusieurs sites web de fausses actualités – qu'il prétendait être des satires –, comme reprenant les codes graphiques du site de la chaîne TV. Nombre de ses news bidon ont abondamment circulé sur les réseaux sociaux, qu'il s'agisse d'articles sur des thèmes politiques, ou de société il a ainsi fait croire plusieurs fois que la véritable identité de Banksy avait été découverte et qu'il s'agit d'un certain... Paul Horner. Donald Trump, jusqu’au bout président des fake newsIl a par exemple publié un article prétendant que Barack Obama était gay et musulman radicalisé, ou un autre racontant que les manifestants anti-Trump étaient suite après la publicité Ce dernier article, où un "témoin" du nom de Paul Horner... raconte "j'ai reçu dollars pour manifester", a été rediffusé sur Twitter notamment par Corey Lewandowski, ex-directeur de campagne de Trump, et par Eric Trump, un des fils du candidat. dollars par mois Véritable usine à désinformation à lui seul là où d'autres ont monté des entreprises, comme en Macédoine, Paul Horner avait monté un business fort profitable il déclarait gagner à dollars par mois grâce à ses sites, et jusqu'à dollars au plus fort de la campagne présidentielle de 2016. Son frère Horner a écrit sur Facebook que Paul est mort dans son sommeil dans la maison de leur mère. Il décrit son frère comme "un sorcier de l'Internet, un humanitaire, un militant, un philosophe, un comédien". Thierry Noisette
Lactualité politique s’est vue parasitée par de nombreuses fake news, notamment lors de l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir. Résolument décidé à faire la guerre à ces fausses informations, le
S’il est une chose que j’ai littéralement sous les yeux à longueur de semaine, c’est à quel point ces histoires de fausses nouvelles se résument souvent, en fait, à des tons de gris ». Certaines, bien sûr, sont de pures fabrications, voire des fabulations. Qu’on se souvienne par exemple de ces usines à fake news » de l’Europe de l’Est qui inventaient littéralement des faussetés à forte charge émotive dans le but de générer des clics et d’en tirer des revenus publicitaires. Mais la plupart du temps, on a affaire à des dégradés de vérité », pour ainsi dire. L’affirmation qu’on me soumet car la plupart de mes chroniques répondent à des questions que les lecteurs m’envoient contient une part de vrai, une véritable assise factuelle. Mais l’information se trouve mésinterprétée, à des degrés divers, selon le cas, parce qu’elle est incomplète, qu’elle manque de contexte, qu’elle a été mal comprise, etc. Il existe des tonnes » de manières de se tromper. Alors j’ai voulu adopter un format, une structure, qui allait refléter non seulement ce dégradé, mais aussi la difficulté pour M. et Mme Tout-le-Monde de déceler les éléments trompeurs. J’ai donc rassemblé dans un premier chapitre les faussetés pures et simples, celles qui n’ont juste pas d’appui dans la réalité. Par exemple, la thèse défendue par le mouvement QAnon selon laquelle une élite » mondiale de pédophiles satanistes contrôlerait nos gouvernements démocratiquement élus. Quand ils parlent de fake news, les médias traditionnels font souvent référence à ce genre de faussetés manifestes, et il y a de bonnes raisons de le faire — après tout, quand on vit dans un monde aussi coupé de la réalité et aussi manichéen, on porte un fort potentiel de radicalisation. Mais du point de vue des dommages causés à l’information publique, je ne crois pas que ce type de mythe soit particulièrement dangereux. Les faussetés les plus grossières sont les plus faciles à démonter et à détecter, alors ce sont aussi celles qui ont le moins de chance de rallier beaucoup de gens, et/ou de persister longtemps dans l’espace public. Ce sont plutôt les demi-vérités qui sont les plus dommageables — c’est mon chapitre 2. De toutes les fake news que j’ai croisées au cours de ma carrière, les pires, les plus difficiles à démonter et, surtout, celles auxquelles les gens qui y croient s’accrochent le plus fort, ce sont elles. Parce qu’elles sont moins flyées que la plupart des faussetés manifestes, parce qu’elles ont une apparence d’assises factuelles, il est souvent très difficile de convaincre leurs tenants de les abandonner, ceux-ci ayant le réflexe de retourner continuellement aux faits » qui semblent leur donner raison. Tenez si j’avais reçu 5¢ à chaque fois qu’un lecteur m’a dit que la COVID-19 est un virus, mis au point en laboratoire, qui s’est échappé ou qui a été relâché, je serais probablement millionnaire. Cette histoire a été démontée des tonnes de fois, les études sur la génétique du virus pointent toutes vers une origine naturelle, mais… il s’adonne que dans la ville de Wuhan, où la COVID-19 est apparue en premier à l’automne 2019, il y a un grand laboratoire de virologie de niveau 4 », comme on dit, ce qui est le plus haut niveau de sécurité qu’un labo peut avoir. Tout indique que ce n’est rien de plus qu’un hasard, mais cela donne une patine factuelle à cette histoire, ce qui explique sans doute pourquoi elle refuse de mourir. Ce sont plutôt les demi-vérités qui sont les plus dommageables. De toutes les fake news que j’ai croisées au cours de ma carrière, les pires, les plus difficiles à démonter et, surtout, celles auxquelles les gens qui y croient s’accrochent le plus fort, ce sont elles. Parce qu’elles sont moins flyées que la plupart des faussetés manifestes, parce qu’elles ont une apparence d’assises factuelles, il est souvent très difficile de convaincre leurs tenants de les abandonner, ceux-ci ayant le réflexe de retourner continuellement aux faits » qui semblent leur donner raison. Il existe une dernière catégorie de faussetés que j’aborde dans ce livre mon chapitre 3, qui ne me fera pas beaucoup d’amis dans mon métier les biais médiatiques. Ce sont rarement des mensonges ou des manipulations conscientes. La plupart des reporters sont des gens honnêtes qui ont sincèrement à cœur d’informer convenablement. Mais il demeure qu’ils sont tous ou presque dans le même genre de situation. Un journaliste, c’est quelqu’un qui est payé pour trouver des histoires à raconter, pour en trouver le plus souvent possible et les plus grosses possible, afin de générer le plus de clics possible. Cela va inévitablement orienter leur jugement pour les amener à se concentrer uniquement sur les éléments les plus tapageurs — avec pour conséquence de présenter une version parfois très, très déformée de la réalité. Un bel » exemple de cela est cet article paru dans le USA Today il y a quelques années. Le papier, basé sur le rapport d’un organisme environnementaliste, indiquait que pas moins de 95 % des bières et vins américains contenaient du glyphosate, l’herbicide le plus vendu au monde. Dis comme ça, ça paraissait épouvantable, mais l’article ne donnait pas le plus petit détail au sujet des concentrations qui avaient été mesurées. Or quand je suis remonté à la source et que j’ai comparé la plus forte concentration trouvée à la dose maximale recommandée par Santé Canada, je me suis rendu compte qu’il fallait boire 41 litres de ce vin-là en une journée pour la dépasser. Cette manie de rapporter uniquement ou très principalement les taux de détection qui donnent toujours les chiffres les plus spectaculaires sans rien dire, ou presque, des concentrations est d’ailleurs très répandue chez les journalistes. J’aborde plusieurs exemples comme celui-là dans Fake News le vrai, le faux, la science. Mais il y a pire… Au fil du temps, à force de voir les déformations de ce genre faire les manchettes, j’ai fini par décider de compiler des statistiques sur la couverture médiatique de certains dossiers très techniques ou scientifiques, comme l’agriculture ou les gaz de schiste. J’ai compté, par exemple, combien de fois les articles sur un sujet donné citaient tel ou tel type de sources experts véritables et indépendants, organisations militantes, politiciens, industrie, etc.. Et il apparaît clairement que les reporters ont une très forte préférence pour les sources qui viennent accréditer une thèse, habituellement alarmistes, quitte à mettre les vrais experts de côté. ... [j’ai compilé] des statistiques sur la couverture médiatique de certains dossiers très techniques ou scientifiques, comme l’agriculture ou les gaz de schiste. J’ai compté, par exemple, combien de fois les articles sur un sujet donné citaient tel ou tel type de sources experts véritables et indépendants, organisations militantes, politiciens, industrie, etc.. Et il apparaît clairement que les reporters ont une très forte préférence pour les sources qui viennent accréditer une thèse, habituellement alarmistes, quitte à mettre les vrais experts de côté. Ces résultats-là, je ne les avais jamais mis par écrit avant de les inclure dans le livre. Cela ne fait pas une grosse section de contenu original », ces chiffres et leur explication tiennent sur une vingtaine de pages. Mais je croyais important de les publier. On dit souvent que le journalisme est ébranlé par une grave crise financière, ce qui est vrai. Or on passe encore plus souvent sous silence que le métier traverse une grave crise de confiance. Depuis les années 1970, il y a de moins en moins de gens qui font confiance aux médias. D’après la maison Gallup, aux États-Unis, il y a 50 ans, entre 70 et 75 % des Américains faisaient très » ou assez confiance aux médias. En 2020, ils n’étaient plus que 40 %. Et je ne peux pas m’empêcher de faire un lien entre cette chute et la manière dont les médias travaillent, l’empressement à sortir la nouvelle qui nous fait tourner les coins ronds, la soif de clics qui nous pousse à sensationnaliser. Cette partie-là du livre, c’était ma manière à moi de dire il faut que ça change. Qu’on se rassure, je ne parle pas que de choses sombres dans cet ouvrage. Il y a aussi un quatrième chapitre qui ne porte pas sur des faussetés à proprement parler ce sont des affirmations que j’ai vérifiées et qui se sont avérées vraies. Comme quoi, même à l’ère des réseaux sociaux, cela arrive encore!

Lesuccès du Net pendant quelques heures a fait ressortir des fake news liées à Nintendo. Par exemple, beaucoup ont cru à l'introduction du personnage de Bowsette déjà dans le prochain Super Smash Bros qui sortira en décembre 2018. Pour l'instant, Nintendo a démenti toute implémentation possible du personnage devenu viral en ligne sur

Histoire vraie des fake news 11/14 Pour lutter contre la désinformation, les Français estiment majoritairement que les journalistes sont les mieux placés pour vérifier rumeurs et fake news Sipa Press / Photomontage l'Opinion Les faits - En moins de deux ans, la question des fake news s’est imposée parmi les grands enjeux de la société actuelle. Elle traduit tout à la fois la place prise par les réseaux sociaux dans la manière dont s’informent les populations, la défiance vis-à-vis des médias et des dirigeants politiques, et le pouvoir désormais détenu par des hackers capables de s’ingérer dans le bon déroulement des processus électoraux. L’Opinion a sélectionné dix infographies symbolisant les défis du moment. C’est LE graphique qui a le mieux illustré le phénomène des fake news aux Etats-Unis durant la campagne présidentielle de 2016. Alors que les sondages donnent presque tous la victoire à Hillary Clinton, sur Internet, la propagande contre la candidate démocrate bat son plein. Et alors que le partage d’informations vérifiées ne cesse de diminuer, celui des fake news s’intensifie dans les dernières semaines avant le scrutin. A la toute fin, les contenus qui auront provoqué le plus d’engagements sur Facebook seront ceux issus…

Léconomie circulaire : rien ne se perd, tout peut se transformer ! - 31 mai, 2022 - 6:00 Nos médinas entre la gentrification et l’abandon - 25 mai, 2022 - 6:00 Investissement, croissance, emploi : le Gouvernement s’explique sans convaincre. - 24 mai, 2022 - 6:00

Aller au contenu / Publié le 6 avril 2018 à 11h49 À l’occasion d’une conférence sur les fake news organisée par le ministère de Affaires Étrangères, le cabinet BVA a réalisé pour La Villa Numeris un sondage auprès des Français pour connaître leur perception des fake news et les moyens envisagés pour les réguler. Internet, source principale d’information pour les moins de 35 ans Dans la journée du 21 au 22 mars, 1053 Français de 18 ans et plus ont répondu à un sondage portant sur les moyens utilisés pour s’informer. Il en est ressorti qu’Internet et la télévision sont aux coude à coude, avec 62% d’usagers qui clament s’informer par ces canaux. Toutefois les tendances ne sont pas les mêmes selon les classes sociales et l’âge des participants. Ainsi, pour les moins de 35 ans, Internet se révèle être la source d’information la plus plébiscitée avec 83% des répondants, dont 72% de cadres. La télévision reste cependant un autre canal fort d’information, notamment pour les ouvriers 88% et les seniors 77%. La radio occupe la troisième place du podium avec 49% d’auditeurs français 55% de 35-49 ans, 53% de CSP+ et de femmes. La presse papier continue d’essuyer la crise de son média avec 32% de lecteurs dont 50% de 65 ans et + et 36% de 50-64 ans. Un partage d’information sans vérifier la source Sur les réseaux sociaux, les Français sont 58% à affirmer qu’ils partagent une information qu’ils trouvent intéressante. Certains ont même le clic facile puisque 4% le font systématiquement et 15% le font souvent. Au sein de ces personnes qui partagent les informations, ils sont 59% à le faire pour susciter l’intérêt ou provoquer une réaction auprès de leur entourage même s'[ils savent] que la source de cette information n’est pas parfaitement fiable . Toujours chez ces relayeurs d’informations 53% ne vérifient pas leur source. D’une manière globale ce sont donc entre 31 et 34% des Français qui partagent une information dont la source n’est pas vérifiée. La lutte contre les fake news en France L’étude de BVA entre ensuite dans le vif du sujet la perception des fake news par les Français. 75 % d’entre eux pensent avoir été confrontés à une fake news sur Internet, dont 18% estiment avoir été induits en erreur par ce type d’information. Plus intéressant encore, les utilisateurs sont 82 % à affirmer que le principal vecteur de fausse information sont les réseaux sociaux. 52 % estiment que les influenceurs comme les personnalités média, journalistes et télévision propagent des fake news, contre seulement 15% pensent que leur entourage en diffuse. 76 % ont globalement confiance dans les média traditionnels et 72 % font confiance à leur entourage. Enfin, pour une bonne partie des Français, l’auto-régulation des acteurs du marché n’est pas une solution pour lutter contre les fake news. 53% s’orientent vers une contrainte des plateformes à développer des bonnes pratiques et 39% vers une démarche de prévention du public. Pour terminer, 76% des interrogés sont favorables à la mise en place d’un autorité indépendante pour lutter contre les fausses informations. Les meilleurs outils productivité Une plateforme unique pour optimiser la gestion de tous vos projets Découvrir monday projects Une solution tout-en-un pour gérer vos clients, devis, factures, projets... Découvrir Axonaut Un CRM complet pour mieux gérer votre entreprise Découvrir Teamleader Recevez par email toute l’actualité du digital Trouver une formation création de site web Créer son blog et générer des revenus Educademy Créer son site avec WordPress, optimiser son SEO et trouver des clients Création de site web avec WordPress, tous niveaux Digitalix Formation Des cours particuliers pour apprendre à créer son propre site internet Création d’un site internet WordPress L'Académie Formation Une formation courte pour créer un site WordPress Voir toutes les formations création de site web Accueil / Articles / Web / Fake news 53% des Français partagent des informations sans vérifier la source Recevez par email toute l’actualité du digital
QueJeff Bezos, l'une des personnes les plus puissantes et les plus influentes au monde, mentionne un symbole comme la crevette rouge de Dénia est sans aucun doute une excellente nouvelle.
1 / Les réseaux de téléphonie 5G propagent la maladieLes spécialistes de l'Organisation mondiale de la santé OMS sont formels. Non, c'est faux, les virus "ne circulent pas sur les ondes radio ou par les réseaux de téléphonie mobile". D'ailleurs, l'organisation rappelle que le Covid-19 est présent également dans des pays et des zones où le réseau 5G est totalement absent. Le coronavirus "se propage par les gouttelettes respiratoires projetées lorsqu'une personne infectée tousse, éternue ou parle. On peut aussi être infecté en touchant une surface contaminée, puis ses yeux, sa bouche ou son nez", rappelle enfin l' / Boire de l'alcool protège contre le Covid-19 Cette affirmation s'est tellement répandue que plusieurs accidents graves ont été rapportés dans le monde. Mais c'est évidemment faux, "une consommation d'alcool fréquente ou excessive d'alcool peut augmenter les risques pour votre santé" rappelle sobrement l'Organisation mondiale de la Santé sur son site le coronavirus est une maladie respiratoire et l'alcool ne la "tue" pas. A fortiori, boire ou s'appliquer sur le corps du gel hydroalcoolique ou de l'alcool médical est un geste extrêmement événement en date, on se souvient de la conférence de presse du président des États-Unis Donald Trump qui suggérait aux médecins de "travailler" sur la possibilité d'ingérer un produit pour "désinfecter" le corps, avant de se rétracter et de dire qu'il s'agissait en réalité d'un "sarcasme".3 / S'exposer au soleil ou à la chaleur permet de soigner la maladieC'est encore faux bien sûr. S'il existe des incertitudes sur l'évolution de l'épidémie avec l'arrivée de l'été, "vous pouvez contracter le Covid-19 sous n'importe quel climat, même par temps chaud ou ensoleillé", précise l'OMS. Certains pays où le climat est habituellement chaud ont eux aussi rapporté de nombreux cas de coronavirus. Le Brésil, par exemple, est devenu aujourd'hui l'un des épicentres de l' encore, le président Donald Trump a récemment suggéré - avant de dire que c'était de l'humour - que l'on pourrait peut-être "amener une lumière très puissante à l'intérieur du corps" afin de soigner la Covid-19. Plus raisonnablement, pour se protéger, l'OMS recommande toujours de bien veiller à se laver les mains fréquemment et soigneusement et évitez de se toucher les yeux, la bouche et le nez. Le port du masque, lui, est désormais fortement / Attention aux messages alarmistes de soi-disant soignantsLes personnels soignants sollicités chaque jour par La Provence et les médias français en général témoignent à visage découvert et nous alertent sur les problématiques du illustration attention à ces messages qui ne font qu'ajouter de la psychose à l'inquiétude légitime. Le CHU de Toulouse a été le premier à réagir sur le réseau social Twitter en alertant sur le fait que ce message était "un fake", remerciant "de ne pas relayer" ce genre de propos. Très vite repris par l'Agence régionale de santé d'Occitanie, le CHU de Montpellier a mis lui aussi à l'index cette "mauvaise information", ironisant sur le fait que "l'abus de série Netflix pendant ce confinement commence à se faire ressentir". Ladite infirmière n'existait tout simplement pas, ni à Toulouse, ni à faut se méfier des appels qui font référence à "un ami soignant" ou à un mystérieux "médecin de Wuhan", ce sont à coup sûr des fake news. Les personnels soignants sollicités chaque jour par La Provence et les médias français en général témoignent à visage découvert et nous alertent sur les problématiques du moment. Ils savent bien, face caméra, crier le manque de masques, de matériel et de SMS ou le post Facebook a été largement partagé pendant plusieurs jours au plus fort de l'épidémie. Une certaine Claire Magne, infirmière du Centre hospitalier universitaire CHU de Montpellier – mais qui cite également le CHU de Toulouse -, prétendait avoir un ami médecin régulateur du Samu la suppliant de faire passer l'information "que le pic de l'épidémie est attendu cette semaine". Elle y affirmait que le comptage des malades n'est déjà plus possible "tant le nombre de cas explose". Dans une dramatisation progressive qui mélange conseils d'hygiène et informations sur la situation sanitaire, la prétendue soignante détaille enfin que "le virus devient de plus en plus virulent au fil des contaminations et tous les cas graves en réa à Toulouse ont moins de 50 ans".Nul doute que la situation sanitaire a été un temps d'une gravité inédite.Et_AUSSI_1_5 / Thé, ail, vitamine C... Y a-t-il des recettes de "grand-mère" qui marchent ?"C'est faux, tranche l'Union régionale des médecins libéraux de Provence-Alpes-Côte d'Azur URPS-ML Paca. Les décoctions à base de plantes thé, fenouil, ail, etc. ou d'huile végétale ne permettent pas de guérir du coronavirus. On le sait aucun remède n'a été identifié à ce jour. Les consignes d'hygiène sanitaire se laver les mains, tousser dans son coude... sont en revanche efficaces pour limiter sa propagation".Et que penser alors des "trucs et astuces", plus ou moins fantaisistes, qui fleurissent aussi sur les "murs" des réseaux sociaux ? On a lu ainsi qu'il fallait boire de l'eau toutes les 15 minutes pour éliminer le virus. Ou pulvériser des "solutions naturelles" à base d'alcool sur le corps... Faux encore, répond l'Organisation mondiale de la santé OMS, qui précise, sur le dernier point, que "la pulvérisation de ces substances peut être nocive pour les vêtements ou les muqueuses".Enfin, on lit beaucoup de messages incitant à prendre de la vitamine C. Faut-il y croire ? "Non, rien ne prouve à l'heure actuelle que la vitamine C, souvent utilisée en cas de fatigue passagère, permette de se protéger du Covid-19, retoque l'URPS-ML Paca. D'autant que sa forte consommation peut avoir des effets désastreux sur la santé."Le site de l'Organisation mondiale de la santé a d'ailleurs mis en ligne une page qui recense nombre d'idées reçues sur l'épidémie actuelle. Et y répond de façon simple et didactique. Cette page est bien entendu réactualisée l'état des connaissances sur la Covid-19 évolue presque quotidiennement... et les conseils prodigués à la population évidemment / On peut être contaminé par le coronavirus en achetant du pain ou en mangeant des produits fraisAprès les médicaments prétendument miracle ou les astuces parfois fantaisistes, penchons-nous sur les craintes de contamination liées à notre alimentation. Au tout début de la crise du coronavirus, lorsque la région de Wuhan était encore la seule touchée par le virus, ces inquiétudes ont d'abord porté sur la nourriture asiatique. "Non, on ne peut pas être contaminé avec ce type de nourriture pas plus qu'un autre, assurait-on du côté de l'Union régionale des médecins libéraux de Provence-Alpes-Côte d'Azur URPS-ML Paca. Le virus ne peut pas survivre sur les aliments s'ils sont cuits ou conservés correctement."Autre question régulièrement posée sur les réseaux sociaux, celle du pain. Manipulé avec des mains qui ont parfois touchéLà encore, de simples mesures de bon sens suffisent. Il faut ainsi peler autant que possible les fruits et légumes et laver soigneusement ceux qui ne peuvent pas l'être. D'une façon plus générale, il n'existe aucune preuve à l'heure actuelle que la consommation d'aliments contaminés au Covid-19 puisse conduire à une infection par voie digestive...Depuis ces dernières semaines, il semble d'ailleurs se confirmer selon plusieurs sources que le mode de transmission par contact avec une surface infectée semble en réalité très faible... Chaque jour qui passe nous permet d'en apprendre un peu plus sur le coronavirus et les façons de s'en / Retenir sa respiration pendant plus de 10 secondes permet de savoir si l'on est contaminéPas du tout ! "Les symptômes les plus fréquents du coronavirus sont la toux sèche, la fatigue et la fièvre, détaille l'OMS. Certaines personnes peuvent développer des formes plus graves de la maladie, comme une pneumonie. Le meilleur moyen de savoir si vous avez attrapé le virus est d'en obtenir la confirmation par un test de laboratoire." On ne peut donc pas le confirmer soi-même avec cet exercice de respiration, qui peut même s'avérer / Le sèche-mains est efficace pour détruire le virusNon, répond encore l'OM, ce n'est pas une garantie de fiabilité. Mais on le sait, le lavage des mains au savon et à l'eau est un geste efficace. "Une fois que vos mains sont propres, vous devez les sécher soigneusement à l'aide de serviettes en papier ou d'un séchoir à air chaud", conseille l'Organisation mondiale de la / 1720, 1820, 1920... La loi des séries des épidémies tient-elle debout ?1720 pour la grande peste ; 1820 pour l'épidémie de choléra et 1920 pour la grippe espagnole. 2020 ne pouvait renfermer qu'un nouveau fléau pour l'humanité. D'abondantes publications sur Facebook illustrent cette mathématique par des tableaux et des photos d'archives. Mais tout cela tient-il debout ?Nous célébrons cette année, c'est vrai, le triste anniversaire de l'arrivée de la peste à Marseille. Le 25 mai 1720, un bateau de commerce, le Grand-Saint-Antoine, débarquait sur le Vieux-Port avec à son bord des tonnes de marchandises à destination de la foire de Marseille. Des marchandises mais, surtout, une bactérie, le bacille yersinia pestis, qui allait faire 160 000 morts en Provence. Mais la petite musique des "20" s'arrête là."La peste a frappé régulièrement le monde dès l'Antiquité jusqu'à la fin du Moyen Âge. La grande peste, c'est 1349. Au XIXe siècle, il y a eu plusieurs épidémies de choléra en Europe et la grippe espagnole a plus frappé en 1918 et 1919 qu'en 1920, détaille un historien marseillais. Je ne vois pas comment on pourrait parler de régularité centenaire." C'est sans doute une évidence mais il faut le préciser aucune épidémie ne tombe avec le rythme d'un / Le professeur Raoult va partir en ChineLe professeur Didier Raoult, le 26 février 2020 depuis son bureau à l'IHU à MarseillePhoto - AFP/Archives - GERARD JULIENLe 20 mai dernier, la nouvelle s'était propagée comme une traînée de poudre le Pr Didier Raoult avait accepté un poste en Chine. Selon la communication de l'IHU, Robert Lafont, fondateur du groupe de Lafont-Presse-Entreprendre, avait reçu un mail venant d'une adresse parodique au nom du professeur marseillais lui expliquant qu'il avait accepté un poste à la "Peking University PUHSC, la faculté de médecine la plus réputée du pays, qui se trouve être très en pointe dans le domaine de la virologie".Annoncée par le site la rumeur était vite devenue virale. "J'ai demandé à Didier Raoult s'il partait en Chine. La réponse est non", nous avait alors assuré Yanis Roussel, responsable de la communication de l'IHU.
unhomme a cru bon jouer avec son iPad en équilibre sur le front tout en étant sur son hoverboard dans un centre commercial russe. C'était réussi jusqu'à ce qu'un enfant, sur le
Trois quarts 77% des utilisateurs de Facebook interrogés disent y avoir vu circuler des informations totalement ou en partie fausses, selon le sondage. REUTERS/Ricardo Moraes Près de 9 personnes sur 10 86 % admettent avoir déjà cru au moins une fois à une fausse information ou infox, selon un sondage Ipsos pour le groupe de réflexion canadien Centre for International Governance Innovation, publié mardi. LIRE AUSSI >> Le poison Facebook Les plateformes de réseaux sociaux sont désignées comme principales responsables de la propagation de ces dernières par une écrasante majorité 82 % des personnes interrogées dans le cadre de ce sondage. Trois-quarts 77 % des utilisateurs de Facebook interrogés disent y avoir vu circuler des informations totalement ou en partie fausses, selon le sondage. Ce chiffre passe à 62 % chez les utilisateurs de Twitter. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Des contrats entre Facebook et plusieurs médiasL'Égypte 60 %, le Nigeria 58 %, l'Inde 52 %, la Chine 56 %, le Mexique ou encore Hong Kong sont autant d'endroits où ces fausses informations ont trompé une majorité d'internautes. En revanche, seule une minorité de Français 38 % et d'Américains 36 % a déclaré croire "parfois" ou "souvent" aux infox. Au Pakistan, pays le plus sceptique selon ce sondage, cette proportion s'élève à 26%. LIRE AUSSI >> États-Unis les seniors plus enclins à diffuser des fake news Une très forte majorité des personnes interrogées souhaite favoriser l'éducation des utilisateurs aux infox ou la modération des contenus par les plateformes de réseaux sociaux pour combattre la propagation des informations trompeuses. Facebook a notamment signé des contrats de fact-checking avec des médias dans le monde entier - dont l'Agence France-Presse AFP et Libérationen France - chargés de vérifier la véracité de contenus partagés massivement sur le réseau social et soupçonnés d'être faux. Le sondage s'appuie sur les témoignages de 25 229 internautes récoltés en face à face ou en ligne entre le 21 décembre 2018 et le 10 février 2019 dans 25 pays dont la France, les États-Unis, le Brésil, l'Inde, la Turquie et le Nigeria, et comporte une marge d'erreur de plus ou moins 3,5 points de pourcentage. La solution d'une censure gouvernementale pour réguler les contenus en ligne est la moins populaire, même si 61 % des personnes interrogées y sont "fortement" ou "en partie" favorables. Le sondage s'appuie sur les témoignages de 25 229 internautes récoltés en face à face ou en ligne entre le 21 décembre 2018 et le 10 février 2019 dans 25 pays dont la France, les États-Unis, le Brésil, l'Inde, la Turquie et le Nigeria, et comporte une marge d'erreur de plus ou moins 3,5 points de pourcentage. Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline
Genreje vais sortir en boite quoi. Je voulais juste un topic qui ne bide pas. J'ai que des bides en ce moment - Topic Bien mon fake auquel tout le monde a cru du 07-10-2012 02:51:47 sur les
Le monde rêvait un Internet plus sûr, plus convivial, plus ouvert. En 2018, incarne-t-il réellement ces valeurs ?Il faut croire que non. Internet n’est pas infaillible, comme le montrent les attaques de StuxNet 2010 et WannaCrypt 2017. Dans le premier cas, une usine de retraitement des matières radioactives était détruite par un code complexe. Il s’était introduit sur les systèmes de commande régulant les centrifugeuses. Le piratage des paramètres de contrôle de leur fonctionnement a accéléré leur vitesse de rotation, détruisant ainsi les WannaCrypt, l’attaque a touché plus 150 pays grâce à une diffusion de masse via Internet. Notons toutefois que le ransomware utilisé exploitait une vulnérabilité qui, en toute logique, n’aurait pas dû apparaître puisque le correctif de cette vulnérabilité patch était disponible bien avant la ce contexte, les victimes ici, nous parlons des entreprises sont malgré elles responsables. Responsables notamment dans ce dernier cas de ne pas avoir effectué la mise à jour des failles connues. L’attaque aurait pu être évitée si une politique efficace de gestion des vulnérabilités était en place. Ainsi, la perversité des cyberattaques sur Internet révèle des carences en matière de sécurité pour les victimes. Avec l’arrivée du RGPD, cette négligence pourrait même transformer les victimes en accusés. Pour autant, le pire est sans doute à venir avec les fake news quel lien avec Internet ?Si les rumeurs existent depuis toujours, Internet a permis d’amplifier leur portée à l’échelle mondiale. Généralement, les cybercriminels diffusent des photos truquées pour plus de vraisemblance, car notre cerveau accepte plus vite ce qu’il croit déjà être une vérité. Les fake news, présentées comme telles, sont relayées par les nouveaux médias Facebook, Instagram, Twitter, YouTube... qui disposent d’une forte puissance en matière de visibilité. La portée des informations qu’ils véhiculent se trouve renforcée non plus naturellement, mais récupération de données personnelles via les fake news permet aux cybercriminels de rassembler des informations importantes sur leurs cibles. Les internautes commencent d’ailleurs à s’en inquiéter y compris lorsqu’il s’agit de sites Internet connus, provenant de marques de confiance. Le cabinet britannique Arlington Research pour Gigya révèle que deux tiers 67 % des consommateurs britanniques s’interrogent sur l’utilisation de leurs informations personnelles par les marques nom, e-mail, position géographique et statut filtrer ces fake news pour faire du monde virtuel un monde crédible ? Faut-il cyberarmer l’internaute, et avec quoi ? Les éditeurs de solutions de filtrage offrent déjà un bel arsenal. Est-ce suffisant face aux évolutions des cybermenaces ?La réponse n’est pas si simple. L’Internet libre et gratuit des années 80 s’apparente de plus en plus à un réseau où la méfiance et la crainte des cyberattaques règnent. Sous le couvert de la liberté d’expression, les pirates ont pris le bon filon pour attaquer en masse les internautes. Chaque attaque réussie enrichit les pirates, leur permettant de complexifier de plus en plus leurs fake news ont un double effet générer de l’argent pour les cyberattaquants elles constituent un support de phishing potentiel et mener des campagnes de désinformations. Ainsi, les partis politiques et gouvernements redoutent la manipulation de l’opinion publique au travers de ces fake news, notamment en période d’élections. Ce phénomène demeure inquiétant, car Internet est une source d’informations importante et notre société vit dans l’ course contre la montre a joué des tours à plusieurs rédactions réputées comme sérieuses qui, souvent par faute de moyens, n’ont pu vérifier par eux-mêmes leur source et ont diffusé une fake news tout en étant persuadés qu’il s’agissait d’une vérité. S’achemine-t-on ainsi vers plus de démentis y compris de la part des professionnels de l’information ? Si aucun filtrage sérieux et efficace n’intervient, le risque de voir se développer des professionnels de la désinformation devient techniquement parlant, peut-on filtrer les fake news comme on détecte les spams et ransomwares ?Les avancées technologiques machine learning, analyse sémantique, contextuelle profitent aussi bien aux pirates qui perfectionnent leurs techniques qu’aux mesures de défense permettant de détecter les menaces. Les fake news, tout comme les spams ou les hoaxs ont un caractère illégitime. Les catégoriser permettrait de les détecter le banc d’essai depuis plusieurs années, la technologie dite "machine learning" est utilisée pour modérer les contenus, car elle est capable de reconnaître les contenus inappropriés. Le développement de cette intelligence artificielle s’étend aux fake news. Ces dernières reposent sur un contenu différent des posts des internautes. Facebook teste ce nouveau procédé pour tenter de limiter le nombre de contenus indésirables. Grâce à de puissants algorithmes, la véracité d’un compte est calculée, reposant sur différents critères langues, nombre de posts, images, etc.. Tous les comptes détectés comme suspects sont suspendus jusqu’à ce que leur identité soit cette lutte contre la désinformation, Facebook met également les internautes à contribution pour signaler des contenus douteux apparaissant dans leur fil d’actualité. Bien que la démarche soit honorable, elle n’en est pas moins infaillible. Les utilisateurs doivent redoubler de vigilance tant que le système ne sera pas sûr. Par ailleurs, la dénonciation pourrait être utilisée à l’inverse de ce pour quoi elle a été prévue. Ce cas de figure est notamment vrai au sein des régimes dictatoriaux qui souhaitent fermer des groupes Facebook dénonçant le régime totalitaire de leur pays. Leplus long panier de basket de l’histoire. Fake ou réalité ? Le plus long panier de basket de l’histoire. Six jeunes du collectif "Dude Perfect" font sensation sur la toile en ce moment S’il fallait une ultime preuve que la désinformation et la propagande politique peuvent être diffusées à travers l’application WhatsApp, les élections présidentielles brésiliennes en ont offert un exemple inquiétant. Le second tour du scrutin est prévu dimanche 28 octobre et oppose Fernando Haddad Parti des travailleurs – PT, gauche et Jair Bolsonaro Parti social libéral – PSL, extrême droite. Depuis des semaines, le rôle et l’influence de WhatsApp font partie des thématiques de campagne, alors que des millions de messages à teneur politique circulent dans les poches des électeurs à travers cette messagerie, propriété de Facebook depuis 2014. Nos articles, reportages et analyses à lire avant le second tour des élections au Brésil Sur Jair Bolsonaro Ultralibéral et antisystème, le programme de Jair BolsonaroLes douze apôtres » de BolsonaroReportage avec une famille qui votera pour Bolsonaro sans trembler »Son vice-président, le sinistre général Hamilton MourãoL’entretien Avec Bolsonaro, on a un potentiel pour quelque chose de plus meurtrier que la dictature militaire »Paulo Guedes, le Chicago Boy » qui dicte le ton économiqueLudmilla Teixeira, l’emmerdeuse » des pro-BolsonaroMême Barbie vote à l’extrême droitePourquoi Bolsonaro séduit le sud du BrésilElection au Brésil Vers une nouvelle victoire des réseaux sociaux sur la démocratie ? », par Miguel Lago, président de Nossas. Le politologue estime que le probable succès de Jair Bolsonaro, lors du second tour de la présidentielle, dimanche 28 octobre, se fonde sur la manière dont le candidat a su tirer profit des nouvelles technologies pour distiller un discours sensationnaliste prompt à se propager. Brésiliens, Brésiliennes n’abandonnez pas vos valeurs ». Des personnalités, telles Michel Wieviorka, Alain Touraine, Christian de Portzamparc, Isabelle Huppert ou Edith Cresson, dans une tribune au Monde » s’alarment des dangers qu’encourt la démocratie au Brésil, si le candidat d’extrême droite, Jair Bolsonaro venait à remporter, dimanche 28 octobre, l’élection présidentielle. Sur la situation politique et économique du pays Des centaines de millions de messages » Au point où, le 18 octobre, la gauche brésilienne a demandé l’ouverture d’une enquête auprès du Tribunal supérieur électoral brésilien. Le Parti des travailleurs PT et ses alliés suspectent leurs adversaires politiques d’avoir orchestré une campagne de désinformation à l’encontre de M. Haddad et du PT, à travers des messages envoyés sur WhatsApp. Cette demande a eu lieu au lendemain des révélations du quotidien Folha de S. Paulo, selon lesquelles quatre services spécialisés dans l’envoi de messages en masse sur WhatsApp Quick Mobile, Yacows, Croc Services, SMS Market ont signé des contrats de plusieurs millions de dollars avec des entreprises soutenant la campagne de Jair Bolsonaro. Ces services spécialisés sont capables d’envoyer des centaines de millions de messages » par WhatsApp, indique le quotidien. La diffusion de tels messages est de nature à être épinglée par la loi brésilienne. Le financement de campagne électorale par des entreprises privées est illégal. Il est question de fraude », a réagi un membre du PT. Un autre usage illégal de WhatsApp proviendrait du fait qu’un parti politique ne peut, au Brésil, envoyer des messages qu’aux personnes recensées dans les bases de données de sympathisants. Or, les entreprises spécialisées citées par le Folha de S. Paulo proposaient également des forfaits d’envois de messages à des listes d’utilisateurs WhatsApp qu’elles fournissaient elles-mêmes, et dont l’origine reste incertaine. Le quotidien évoque des listes de numéros obtenues illégalement à travers des compagnies téléphoniques, ou de recouvrement de dettes ». En réaction aux révélations du Folha de S. Paulo, WhatsApp a fermé 100 000 comptes utilisateurs » associés aux quatre entreprises concernées, et leur a demandé de ne plus envoyer de messages en masse de la sorte. Une application qui a remplacé les e-mails Autant de chiffres donne le tournis. Du point de vue des utilisateurs français, un tel usage de WhatsApp à des fins de propagande électorale massive peut surprendre, alors qu’ils sont plus souvent habitués aux conversations privées, aux groupes rassemblant des collègues ou des membres de leur famille. L’utilisation de WhatsApp est bien différente au Brésil, tant la messagerie y est populaire. En mai 2017, il s’agissait du deuxième pays le plus utilisateur de cette application au monde, derrière l’Inde 120 millions de personnes avaient alors un compte actif, sur 210 millions de Brésiliens. En 2016, une étude de la Harvard Business Review indiquait que 96 % des Brésiliens ayant un smartphone utilisaient WhatsApp comme première application de messagerie. Dans un pays où les SMS coûtent très cher, le succès de l’application, légère, rapide, fonctionnant sur tous les modèles de smartphones et utilisant le réseau Wi-Fi ou la 3G est foudroyant. Ce succès s’explique aussi par une politique agressive de la part de Facebook pour s’imposer dans les smartphones au Brésil, développe Yasodara Cordova, chercheuse en désinformation numérique » digital misinformation à l’université Harvard, qui a écrit sur le sujet pour le site The Intercept. 60 % des Brésiliens utilisent des forfaits prépayés, avec des limitations, mais dans lequel ils ont un accès gratuit permanent à WhatsApp et à Facebook grâce aux accords passés entre Facebook et les opérateurs », explique-t-elle au Monde. L’application est utilisée par tous les secteurs de la société. Elle a complètement remplacé les e-mails », commente Claire Wardle, directrice exécutive chez First Draft. Ces derniers mois, cette association internationale de journalistes et de chercheurs a travaillé au Brésil dans le cadre du projet collaboratif Comprova, qui collecte et dément les fausses informations qui circulent sur WhatsApp. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Brésil le candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro assume sa ligne Une multitude de groupes En quelques années, WhatsApp a dépassé son rôle de messagerie privée pour s’imposer comme une solution de communication publique majeure. Ce qui s’est traduit par une utilisation intensive de l’application à des fins de communication politique lors de la campagne présidentielle, sans toutefois remplacer les autres réseaux sociaux le candidat d’extrême droite, Jair Bolsonaro, a bien construit l’essentiel de sa communication sur Facebook, YouTube, Instagram et Twitter, où il cumule près de dix-sept millions d’abonnés. Lire aussi Elections au Brésil ultralibéral et antisystème, le programme de Jair Bolsonaro Sur WhatsApp, en revanche, la diffusion verticale » de l’information depuis un compte amiral comme sur Facebook ou YouTube en clair une page gérée par un administrateur et pouvant être likée » est impossible. Le fonctionnement de l’application n’autorise que des conversations de groupe ouvertes à 256 personnes maximum. Impossible donc d’y développer des fils de discussion géants, alimentés par des administrateurs qui disposeraient d’audiences considérables. Résultat la circulation de l’information sur WhatsApp se retrouve fragmentée, à travers une multitude de groupes. Les équipes de campagne ont été très fortes pour créer de nombreux groupes de 256 utilisateurs, qui diffusent des contenus identiques », explique Mme Wardle. La viralité d’un message ou d’une vidéo se construit grâce au transfert de messages de groupes en groupes, une opération que chaque utilisateur peut faire en un coup de pouce. La taille moyenne d’un groupe WhatsApp au Brésil est de six personnes, continue Claire Wardle. En ce qui concerne les fausses informations que nous repérons, elles circulent dans tout type de groupes. Elles peuvent partir d’un groupe important puis se transmettre à des groupes de plus en plus petits, par le biais des transferts de messages effectués par les utilisateurs. Elles atterrissent finalement dans des groupes WhatsApp vraiment petits, mais où les gens se font vraiment confiance. » Viralité Ce fonctionnement est comparable à un simple transfert de mail, appliqué à l’écosystème de WhatsApp. Selon El Pais, qui reprend une publication de chercheurs ayant étudié pendant plusieurs mois le phénomène de viralité dans quatre-vingt-dix groupes, les techniques pour diffuser les messages à grande échelle sont bien rodées des militants organisent le travail de partage de messages, ou ciblent des régions précises du pays en étudiant les préfixes téléphoniques. L’Agence France-presse AFP donne l’exemple d’un partisan de Jair Bolsonaro qui disait recevoir environ 500 messages WhatsApp par jour, pour et contre les deux candidats du second tour. Cela ne fait pas de différence pour moi, a-t-il expliqué. Mais ma mère a reçu un message disant que Bolsonaro supprimerait le treizième mois et elle l’a cru. » Le jour du premier tour, nous avons aussi vu sur WhatsApp des fausses informations sur le processus de vote, des gens qui expliquaient par exemple que les machines de vote étaient cassées, etc. Soit le même genre de fausses informations qu’on a vu circuler aux Etats-Unis en 2016 », explique Claire Wardle, de First Draft. Le phénomène est global, et tous les camps politiques brésiliens pendant la campagne ont été touchés, y compris celui du favori. Dans un reportage diffusé par la BBC en septembre, une journaliste ayant étudié des milliers de groupes WhatsApp » donne notamment l’exemple d’une rumeur sur l’état de santé de Jair Bolsonaro, qui s’est avérée mensongère. Des rumeurs basées sur des images En tout, depuis juin, la cinquantaine de journalistes réunis dans le projet Comprova a recensé plus de 60 000 messages problématiques signalés directement par des utilisateurs de WhatsApp, auxquels ces journalistes ont répondu, tant bien que mal. Dans le New York Times, les responsables de Comprova disent aussi avoir recensé 100 000 images à caractère politique » dans 347 groupes WhatsApp les plus populaires qu’ils ont pu intégrer grâce à des liens d’invitation. Parmi les cinquante images les plus virales au sein de ces groupes, 56 % d’entre elles sont selon eux de fausses informations ou présentent des faits trompeurs. Les fausses informations sur WhatsApp sont plus visuelles qu’ailleurs il y a beaucoup de mèmes, qui appuient sur des réactions émotionnelles autour de sujets comme l’immigration, les crimes, ou les croyances religieuses, pour créer des tensions », confirme Mme Wardle. Ces réactions sont exacerbées par le fait que WhatsApp se consulte principalement sur un écran de téléphone le contexte de la photo ou de la vidéo en question, de même que son origine, sont rarement mentionnés. Application conçue avant tout pour petit écran, WhatsApp favorise la diffusion de messages vidéo enregistrés en mode selfie », où l’on écoute une personne parler, sans forcément savoir qui elle est, d’où elle parle, combien de fois la vidéo a été vue… Rumeur sur l’ idéologie de genre » Parmi les nombreuses rumeurs recensées par Claire Gatinois, correspondante du Monde au Brésil, figure celle du kit gay » que Fernando Haddad, le candidat du PT, voudrait généraliser dans les écoles primaires pour enseigner l’homosexualité. Cette information ne repose sur rien, explique El Pais, mais elle a été largement diffusée par les soutiens de Jair Bolsonaro. Un utilisateur de WhatsApp au Brésil a pu ainsi recevoir, au gré des partages de groupes en groupes, un tract électoral dénonçant l’ idéologie de genre » dans les écoles, avec la photographie du candidat Haddad. Comme s’il avait reçu un tract dans la rue, sans davantage d’explications. Pour obtenir des informations supplémentaires ou des éléments de contexte, il devra se rendre sur un navigateur Internet et effectuer des recherches. Or WhatsApp ne favorise pas cette démarche. L’application n’a pas été conçue pour diffuser de l’information avec une telle ampleur. C’est avant tout une messagerie privée », abonde la chercheuse de l’université Harvard Yasodara Cordova. La présentation d’une fausse information sur WhatsApp est souvent différente » d’autres plates-formes, explique-t-elle, citant une rumeur sur un bourrage d’urnes électroniques en fait un piratage de disque dur démentie par les fact-checkeurs de Comprova. Alors que le post Facebook dénonçant la supposée tricherie est accompagné de vidéos explicatives, la version WhatsApp de la rumeur ne fait, elle, que reprendre le texte annonçant des urnes déjà achetées pour l’élection de 2018 ». Des messages impossibles à identifier et réguler Face à ce phénomène, la réponse de Facebook et WhatsApp est pour le moins timorée. Si le premier mène la guerre aux infox sur son réseau social depuis l’élection présidentielle américaine de 2016 notamment en participant au financement de projets de fact-checking » comme Comprova, il ne peut appliquer ses mesures habituelles d’endiguement sur son application. Lire aussi Les fausses informations circulent de moins en moins sur Facebook La raison est avant tout technique. L’une des fonctionnalités clés de WhatsApp est son chiffrement de bout en bout, qui empêche l’application, ou n’importe quel service tiers connecté, de lire ou de rechercher le contenu des messages échangés, groupes inclus. Ce chiffrement robuste fait de WhatsApp l’une des applications grand public les plus respectueuses des communications privée des utilisateurs. Mais il rend aussi impossible toute régulation, observation centralisée ou modération des phénomènes problématiques. Ce que le patron de Facebook Mark Zuckerberg lui-même a reconnu être un problème nécessitant des arbitrages difficiles ». Il est impossible, par exemple, d’entraîner un logiciel d’intelligence artificielle à détecter automatiquement des messages problématiques ou violant les règles d’utilisation de la plate-forme, comme cela existe sur Facebook. Concernant les fausses informations, les mesures prises par Facebook depuis 2016 signalement par les utilisateurs, modération et contexte plus clair des publicités politiques, liens fournis par des fact-checkeurs capables de repérer une fausse information ne pourront s’appliquer à WhatsApp. De même que les lois promulguées par des Etats pour contrer la désinformation en période électorale. Les travers du chiffrement Le chiffrement rend aussi impossible de retrouver l’origine ou les auteurs d’une fausse information. WhatsApp a un système de détection de spams, qui repère les comportements inhabituels. Mais ils devraient faire plus par exemple, limiter le nombre de groupes qu’un seul numéro WhatsApp peut créer, ou limiter le nombre de transferts possibles pour un seul message », avance Claire Wardle, qui travaille avec le projet Comprova. Les responsables de Comprova vont plus loin. Dans une tribune publiée dans le New York Times, ils demandent à WhatsApp de changer ses réglages » en termes de transfert de messages ou de nombre de personnes autorisées dans des groupes de discussion. WhatsApp a répliqué qu’il n’était pas possible de modifier ces paramètres avant la fin de la présidentielle brésilienne. En juillet, l’application s’est contentée d’une mise à jour généralisant un système marquant comme transféré » les messages envoyés provenant d’une autre discussion. La fonctionnalité avait été testée auparavant au Brésil et en Inde, autre pays dans lequel la propagation de rumeurs et de fausses informations a eu des conséquences gravissimes. Début 2018, une vingtaine de personnes ont été lynchées en Inde à la suite de rumeurs sur des enlèvements d’enfants, propagées par WhatsApp.
Soyezsceptiques ! "Les "fake news" sont produites en utilisant de fausses informations, avec comme but de les partager comme si elles étaient de véritables nouvelles, pour influencer les gens. Mais dans le contexte de la science, c'est beaucoup plus trouble", explique Dominique Brossard. Elle donne l'exemple de tabloïds qui mélangent
Par Marie Muzard Fondatrice de MMC, agence spécialisée en crise digitale, auteure de Very Bad Buzz Eyrolles 2015 et de Ces grands Singes qui nous Dirigent Albin MicEn tant que primates, nous partageons avec nos cousins singes un appétit pour toute information annonciatrice d’une menace pour nous, ou notre "tribu" entreprise, nation…. cf. article . Une majorité de fake news surfe précisément sur nos peurs. En affirmant que nous sommes gouvernés par des reptiliens, en révélant des faiblesses sur nos dirigeants chefs de tribu ou en annonçant de nouvelles maladies… les auteurs de fake news espèrent capter l’attention de l’opinion comme le suricate, en sentinelle, attire tous les regards de sa troupe quand il aboie à la vue d’un prédateur. C’est pourquoi les fake news qui suscitent de la peur ont un potentiel viral plus élevé. Le cerveau cognitif "inhibé"Dans le monde animal, la rapidité de transmission d’une alerte au reste de la troupe est vitale. Nous aussi voulons être les premiers à relayer l’information, dans l’espoir de protéger nos proches, mais aussi de gagner en reconnaissance sociale. Le lanceur d’alerte bénéficie en effet d’un statut enviable dans les sociétés animales organisées. Dans notre empressement, nous ne prenons pas le temps de vérifier l’ nouvelle de requins volant dans le ciel antillais après le passage de l’ouragan Irma aurait dû faire sourire, pourtant elle a été relayée sur la toile par de nombreux internautes qui visiblement y ont cru. Dans un contexte de peur, au lieu de solliciter notre esprit critique, nous cédons aux sirènes du "cerveau reptilien" ou cerveau émotionnel qui est plus facile à de la probabilitéAinsi alors que la probabilité que des requins volent dans le ciel est proche de zéro, nous sommes nombreux à croire à cette "histoire". Le cerveau humain a tendance à négliger les statistiques et les probabilités. Comme l’indique le lauréat du Prix Nobel d’économie Daniel Kahneman1, "… si l’on sait que le risque est faible, cette connaissance ne suffit toutefois pas à éliminer un sentiment d’inconfort et donc le désir de l’éviter."L’effet d’amorçageSi une personnalité se distingue par un comportement assez libre, non conforme aux normes sociales, inconsciemment nous allons l’associer à l’image de "rebelle". "Amorcés" sur cette idée, nous serons bien plus enclins à croire à sa culpabilité, si elle est soupçonnée d’avoir eu une liaison Macron pourrait témoigner. Son mariage avec son ex-professeure de théâtre, de plus de 20 ans son aînée, le positionne dans notre cartographie cérébrale comme un "rebelle", tout au moins dans sa vie privée. Ce qui favorise la croyance en des rumeurs sur sa liaison avec l’ex-patron de Radio France ou avec sa belle-fille. De même, en tant qu’ex-banquier, l’opinion est plus encline à croire qu’il dispose d’un compte bancaire aux Bahamas… étant donné que l’image du banquier est associée à ce type de pratique. Le mot "banquier" amorce l’idée de "fraude", "compte bancaire offshore". D’où un certain succès remporté par cette fake d’amorçage ne concerne pas seulement les personnes. Si certains animaux, tels que des grenouilles ou des lézards peuvent être emportés dans un typhon ou une tempête de sable… comment ne pas croire aux requins aspirés par le cyclone Irma ? Pour nombre d’entre nous, amorcés sur l’association "animaux emportés par un ouragan", l’analogie est de halo Un autre biais cognitif peut expliquer pourquoi l’opinion adhère et relaye aussi promptement une fake news, l’effet de halo. Daniel Kahneman le définit comme "une tendance à aimer tout en bloc chez une personne y compris ce que nous n’avons pas observé".À l’inverse, après un dérapage notoire, une personnalité risque fort d’être accusée de tous les vices. C’est ce qui explique qu’après avoir subi un bad buzz, une personnalité ou une entreprise soit fragilisée. Ainsi, H & M a été accusée de proposer une mode islamiste dans ses magasins, ce qui a suscité une polémique médiatique, alors que c’était faux. Mais quelques mois auparavant, le géant suédois avait subi un bad buzz pour avoir choisi un modèle de femme voilée dans un clip publicitaire. Il a été victime de l’effet de halo, son parti pris publicitaire l’a positionné dans la catégorie "suspect" sur le sujet on en comprend mieux les racines du mal, on peut douter de l’efficacité des méthodes existantes pour les contrer. C’est moins par la loi, que par l’éducation qu’on pourra lutter contre les fake news. Il sera difficile d’échapper à ces biais cognitifs tant qu’on n’en prendra pas conscience.1 dans Système 1 Système 2 p 68. Pâtemolle, croûte fleurie, lait cru, moulé à la louche : joyau des fromages français odorants, le camembert normand est actuellement au Dans la société actuelle, on observe de plus en plus le phénomène de Fake News. Mais pourquoi les gens croient, oubliant totalement de raisonner par eux-mêmes ? A chaque actualité qui se déroule, on peut facilement associer son lot de fake news. Pourtant il suffit bien souvent de très peu pour comprendre que ce n’est pas la réalité. Alors comment expliquer que de nombreuses personnes tombent encore dans le panneau ? Fake News pourquoi ils y croient ? Sur internet, et sur les réseaux sociaux en particulier, il n’est pas rare d’observer chaque jour de nombreuses Fake News. Et même si toutes les démonstrations sont mises en œuvre pour montrer que ce n’est pas la réalité, il semblerait que cette résistance pourrait venir du cerveau directement. Autrement dit, les personnes qui continuent de croire aux Fake News ont des raisons scientifiques. Les Fake News peuvent avoir de nombreuses personnes, et même des personnes de pouvoir. Ainsi on peut pas exemple citer Donald Trump qui évoquait des Fake News pour justifier la sortie des Etats-Unis de l’accord de Paris. Une seule solution pour lutter contre le mensonge la sciences. Mais de nos jours, cette idée semble être abandonnée par de plus en plus de personnes. Ainsi même avec explications et preuves du manque de véracité des propos, certains n’en démordent pas et continuent de les considérer comme vrais. Une explication scientifique Si les Fake News sont de plus en plus nombreux, c’est tout simplement depuis l’émergence de nouveaux médias. En fait, il est beaucoup plus facile d’inventer de bout en bout une information, plutôt que d’essayer d’en prouver une autre en se basant sur des données scientifiques. Mais on peut également évoquer des raisons scientifiques. Ainsi selon les chercheurs, si une personne continue de croire des faits pourtant faux, c’est dû aux mécanismes de son cerveau. En effet, il existerait des biais cognitifs qui provoquent chez l’individu une résistance physique aux données scientifique. Le plus important reste donc d’éduquer la population, qui parvient difficilement à faire la différence entre info et intox. Cela est notamment à cause de l’émergence de nombreux sites internet, dont la fiabilité est souvent difficile à cerner. Tags fake news - mensonge - vérité
12 Derechef ne veut pas dire immédiatement. Tout le monde croit ça, allez savoir pourquoi. En réalité, derechef veut dire « à nouveau ».
Une étude menée par Visibrain et Heiderich Consultant a mesuré l’ampleur du phénomène fake news sur les réseaux et explique pourquoi on ne peut plus y échapper. Entre l’incendie soi-disant volontaire de Notre-Dame, la contamination » de l’eau potable au Tritium ou bien encore le pacte de Marrakech censé autoriser des migrations massives, l’année 2019 a été riche en infox propagées dans l’espace médiatique. Et le pire est sans doute encore à venir. C’est du moins ce qu’on peut conclure à la lecture de l’étude Les Fake News 2019 menée par l’agence Visibrain et le cabinet de conseil en gestion des enjeux sensibles, Heiderich. Toujours plus de fake news sur les réseaux L’une des premières informations que l’on retire de cette étude, c’est l’augmentation du phénomène, en particulier sur Twitter. On compte plus de 45,5 millions de tweets ayant relayé ou commenté une fake news en 2019 alors que le chiffre ne s’élevait qu’à 35,4 millions en 2018. Le phénomène est aussi bien plus visible dans la presse avec une moyenne de 100 articles par jour consacrés aux fake news en 2019. Les domaines de la politique et de la santé sont les plus touchés par le phénomène, mais les marques n’échappent pas non plus aux infox. Nutella un faux rappel de pot, Vinci ou Air France des faux billets gratuits sur Whats App ont été victimes de fake news avec des conséquences financières lourdes. L’étude met notamment en avant le cas de Vinci, qui a perdu 7 milliards d’euros en valorisation boursière après la diffusion d’une fausse nouvelle de détournement de fonds en 2016. La vérité ne suffit plus à nous sauver des fakes news Face à cette contamination de l’information, plusieurs enseignements sont à retenir. L’une des plus importants, concerne le comportement des internautes qui relaient les fake news sans avoir vérifié l’information auparavant. Certaines personnalités médiatiques, influenceurs ou politiques qui partagent trop rapidement une infox peuvent faire autant de mal que ceux qui en sont à l’origine. Enfin, la presse dans son ensemble peut participer à la diffusion massive d’une fausse information, comme ce fut le cas pour la fausse arrestation de Xavier Dupont de Ligonnès en octobre 2019. Plus inquiétant encore, les preuves seules ne suffisent plus à débunker une fake news. C’est particulièrement vrai pour les infox qui touchent à la santé comme les vaccins. Ainsi malgré les études scientifiques prouvant sans équivoque les bénéfices de la vaccination, la France reste le pays le plus anti-vax au monde. On trouve en ligne une communauté forte qui relaie régulièrement des fausses informations vieilles de plusieurs dizaines d’années, comme le soi-disant lien entre le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole et les risques d’autisme. Ainsi l’adage de Mark Twain un mensonge peut faire le tour de la Terre le temps que la vérité mette ses chaussures » n’a jamais été autant d’actualité.
SkuateurInscrite depuis 24 août 2022 à 16:35. Discuter Demander en ami Suivre (8) Discuter Demander en ami Suivre (8) À propos Vous pensez que ce membre est un fake ? Si vous êtes persuadé que ce membre n'est pas celui qu'il/elle prétend être, qu'il/elle ment sur son identité et donc que c'est un fake, alors signalez le. Ainsi toute la communauté sera prévenu et fera
Écrit par Bekir YILDIRIM, le samedi 28 mars 2020 à 13h38. Je change de côté et je vais passer du côté obscur pour mon nouvel article sur mon blog My CM Mag. Comme un peu dans Stars Wars, ou il faut choisir entre la lumière et le côté obscure ahahaha. Pourquoi, je dis ça, car je vais vous faire part des 5 fakes news de ses 5 dernières années et va sûrement ne pas plaire à certaines personnes, mais je m’en fous, il faut dénoncer aussi les personnes qui partagent au quotidien des fakes news et du coup, les gens sont tellement naïfs qu’ils vont y croire et paniquer directement. C’est partie pour la rédaction de cet article avec un sujet très intéressant et en plus d’actualité. 1 C’est quoi une fake news sur le Web ? Les fake news, en français infox, informations fallacieuses, fausses informations ou fausses nouvelles, constituent une information mensongère délivrée dans le but de manipuler ou tromper un auditoire. Source Wikipédia Beaucoup de personnes s’amusent à créer des fakes depuis quelques années, et cela, et devenu une tendance chez les gens. 2 Comment reconnaître une fake news ? L’auteur qui a écrit la newsLes photos montages ou vidéos deepfakeLa source de l’informationLa fiabilité de la news sur les réseaux sociaux ou le WebLes informations mensongères A Première Fake News Mars 2020 La Fake News Avant même l’annonce du président de la République Macron, des personnes ont partagés une photo sur les réseaux sociaux avec des tank qui circulaient sur l’autoroute et prétendant qu’ils allaient faire la loi pendant la période de confinement. Cette photo fake news à fait le tour de la toile de tous les réseaux sociaux et tout le monde y a cru, mais en fait, tout était bidon. La réalité Ça fait déjà 10 jours que nous sommes en confinement et je n’ai pas vu un seul militaire avec son arme et à dire aux gens de rester chez eux, cependant, il y a bien des milliers de policiers qui font des rondes dans les rues de Paris mais aussi dans toute la France afin de limiter le nombre de personnes qui sortent dans les rues B Deuxième Fake News Mars 2020 La Fake News Un courrier aurait été envoyé par le Ministère de l’éducation ou il est écrit que les vacances d’été seraient du 1er août au 1er septembre 2020 et de plus en plus personnes ont cru à cette lettre, car il y avait le logo du ministère de l’éducation, et cela, à aussi fait le tour des réseaux sociaux et du Web. La réalité Le ministre Jean-Michel Blanquer à envoyer un message depuis Twitter en disant que ce n’était pas vrai et qu’il n’a jamais été question d’envoi d’un courrier de type là. Voici sa réponse Sur les vacances d’été. De fausses nouvelles, et même des faux courriers sur ce sujet. Nous n’envisageons pas de changer le calendrier. Certains rattrapages, notamment pour les élèves les plus en difficulté, donneront lieu à des dispositifs de soutien scolaire gratuit. » C Troisième Fake News de ses 5 dernières années La Fake News Celle-ci avait fait un grand scandale aux Etats-Unis mais aussi dans le monde entier, il était question que les célébrités comme Michael Jackson, Elvis Presley, Whitney Houston et bien d’autres ne seraient pas mort mais envoyer dans une planète. La réalité Nous avons appris par la suite que c’était en effet une fake news, une information qui avait circulé sur les réseaux sociaux et qui avait aussi fait un buzz qui deviendra avec le temps un Bad buzz. Nous ne pouvons pas savoir ce qu’il se passe après la mort, mais c’est sûr et certain que ses célébrités sont vraiment mortes et non, ils n’ont pas été envoyé sur une planète du système solaire ahahaha 😂 D Quatrième Fake News de ses cinq dernières années La Fake News Le 31 décembre 2016, des rumeurs circulaient comme quoi, des Hackers russes avaient piratés le réseau électrique au États-Unis et cela avait fait le tour de la toile sur les réseaux sociaux comme dans le Web à travers le monde. En plus, cette fake news est apparue le dernier jour de l’année 2016 et cela avait fait un gros scandale en Russie comme aux États-Unis. La réalité La vérité c’est qu’un fournisseur d’électricité américain avait juste trouvé un virus et les gens ont directement penser que cela avait été une attaque de la Russie envers les États-Unis E Cinquième Fake News des 5 dernières années La Fake News En Janvier 2019, Marie Le Pen avait sorti une rumeur sur Twitter comme quoi l’Alsace et la Lorraine a été vendu à Allemagne lors de la signature du traité d’Aix La Chapelle et cela avait fait un très grand scandale en France mais aussi dans le monde entier, comment une personne de la politique pouvait se paraître de rependre des informations fausses au peuple français depuis la plateforme de microblogging Twitter. C’est vraiment scandaleux et de toute façon, elle a toujours dit des mensonges sur mes tweets et lorsqu’elle prend la parole aussi. La réalité En réalité, cette information est 100% bidon et fausse, donc il n’a jamais été question de vendre l’Alsace et la Lorraine aux Allemands lors de la signature du traité Aix La Chapelle. 4 La conclusion Je viens de vous expliquer et donner les 5 fakes news des 5 dernières années même si les 2 premières sont de cette année 2020, deux en 2019 et la dernière en 2016. Un petit rappel de ce que je viens de dire dans mon article sur les fake news C’est quoi une fake news sur le Web ? Comment reconnaître une fake news ? Les 5 fakes news de ses 5 dernières années Maintenant vous serez capable de reconnaître les vraies news et les fakes news, méfiez-vous de tout ce qui se disent ou circulent sur les réseaux sociaux, et même sur le Web. Faite attention et distinguer le faux du vrai et la meilleure méthode, c’est d’aller faire des recherches et trouver directement la source et le vrai, non pas la fake source. Un projet, une envie de vous lancer sur les réseaux sociaux ou vous souhaitez juste vous former sur le Community Management et le social media, venez en discuter avec moi en visioconférence ou par téléphone et trouvons une solution adéquat à votre besoin. Besoin d’informations ou d’un devis, contactez-moi par ici. Vous souhaitez lire mes articles pou suivre mon actualité, c’est ici Merci de votre attention et à la semaine prochaine mes chers lecteurs. Publié par Bekir YILDIRIM Facebook Twitter Instagram Tumblr Manytranslated example sentences containing "tout le monde y a cru" – English-French dictionary and search engine for English translations. Les fake news circulent fortement sur les réseaux sociaux depuis le début de l’invasion russe. Publié le 8/03/2022 à 1943 Temps de lecture 3 min Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, il est parfois difficile de démêler le vrai du faux d’autant plus avec les vidéos et informations qui circulent sur les réseaux sociaux. Selon la Voix du Nord, cinq fake news ont récemment circulé. Le fantôme de Kiev L’affirmation. Ce mystérieux pilote ukrainien aurait abattu à lui seul six avions russes au premier jour de l’invasion. La fausse info a notamment été relayée par l’ancien président ukrainien, Petro Porochenko et par l’armée ukrainienne. La preuve » ? Une vidéo montrant un duel aérien entre deux avions, dont l’un, ennemi, est abattu. La photo du fameux fantôme de Kiev » a été retweetée par le compte Twitter du gouvernement ukrainien. Pourquoi c’est faux. Il s’agit en fait d’une vidéo tirée du jeu Digital Combat Simulator » DCS, un simulateur de combat aérien. Le studio Eagle Dynamics, a confirmé être à l’origine de cette vidéo. Les héros de l’île au serpent L’affirmation. Allez vous faire foutre » auraient été les derniers mots, avant d’être abattus par les forces russes le 24 février, des gardes-frontière de cette île située à une cinquantaine de kilomètres des côtes ukrainiennes, salués le lendemain comme Héros d’Ukraine par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Et l’info a fait le tour du web. Pourquoi c’est faux. Quelques jours plus tard, l’armée russe dément, expliquant que les soldats ukrainiens ont été prisonniers lors de l’assaut. Finalement, les forces navales ukrainiennes ont confirmé que les gardes frontières ont été faits prisonniers, et être très heureux de savoir que nos frères sont vivants et que tout va bien pour eux ». La Une de Time montrant Poutine en Hitler L’affirmation. Le Time fait sa Une présentant Vladimir Poutine affublé d’une moustache à la Hitler. Voilà de quoi choquer, notamment les partisans du président russe. Pourquoi c’est faux. Il s’agit en fait d’une fausse Une du magazine, créée par un graphiste gallois, Patrick Mulder, qui l’a diffusée sur son compte Twitter sans penser qu’elle puisse être prise pour vraie. Le président Zelensky et le maillot à la croix gammée L’affirmation. Le président Volodymyr Zelensky pose sur une photo avec un maillot de football flanqué d’une croix gammée. Le cliché a été partagé des milliers de fois dans le camp pro-russe Pourquoi c’est faux. Il s’agit d’un vulgaire photomontage. La photo a été publiée sur les réseaux sociaux par M. Zelensky lui-même le 8 juin 2021. Le maillot de football ne comportait aucune croix gammée. La photo de la jeune Palestinienne L’affirmation. Plusieurs photos montrant une petite fille face à un soldat ont été largement partagées ces derniers jours sur les réseaux sociaux. Une petite Ukrainienne de 8 ans défie un soldat russe en lui disant de retourner dans son pays », peut-on par exemple lire sur l’une des publications. Pourquoi c’est faux. Il s’agit en réalité d’Ahed Tamimi, une Palestinienne devenue symbole de la résistance contre l’occupation israélienne et la vidéo date de 2012. Commel’explique le New York Times dans un article publié sur son site, cette lettre écrite par Debra Steidel Wall, archiviste des États-Unis par intérim, est potentiellement incriminante pour Donald Trump. La missive confirme que l’ancien président a transféré plus de 700 pages de documents classifiés de la Maison-Blanche à Mar-a vous vous souvenez de ce film avec jcvd bloodsport celui la t -frank-dux-best-of_familyfranck du l'un des plus grand combattant de tt les temps est en fait un imposteur - Record du plus rapide secondes - Record du plus rapide coups de poings avec .12 secondes - Record du plus rapide coups de pieds avec 115 Km/H - Nombre de dans un seul tournoi 56la ou ce devient marrant c'est les 56 victoires en 1 tournois 56 ha ok ca veut dire qu'il a fait minimum 56 match dans ce tournois sans compté les victoire par abandon ou lui et l'autre finaliste on disputé a eux 2 environs 111match donc en demi final les 2 combattant éliminé on fait quand ta eux 54 match, on est deja a plus de 200 combat pour 4 combattant. donc vu que c'est en élimination direct ca veut dire que il y a 72 000 millions de milliards de combattants pas mal hein unhomme a cru bon jouer avec son iPad en équilibre sur le front tout en étant sur son hoverboard dans un centre commercial russe. C'était réussi jusqu'à ce qu'un en Médias et publicitéRadio, films et télévision Premium Statistiques Premium Les Statistiques Premium présentent des données techniques par branche obtenues grâce à nos partenariats exclusifs et à des recherches profiter d'un accès illimité, un compte payant est requis. Confiance aux informations non vérifiées relayées en ligne par sujet en France 2018 Cette statistique illustre la confiance accordée par les Français aux informations non vérifiées relayées par les médias et réseaux sociaux en ligne en France en 2018. Cette année-là, plus de 30 % des répondants ont déclaré avoir déjà cru à des fake news concernant l'activité politique. Vous est-il déjà arrivé de croire ou faire confiance à une information relayée par des médias ou des réseaux sociaux qui s'avérait fausse ? CaractéristiquePart des répondants- Le meilleur de nos statistiques Vous avez besoin d'un compte Statista pour un accès illimité Accès complet à 1 million de statistiques Sources comprises Télécharger sous formats PNG, PDF, XLS Accès à des statistiques sur thèmes à partir de468 $US / année708 $US / annéeSourcePlus d'infosPériode d’enquête6 - 13 février 2018Nombre de personnes personnes interrogéesTranche d’âge18 ans et plusType d’entretienSondage en ligneOuvrez cette statistique en... P. Godoy Hilario Research expert real estate and logistics Contactez-nous Votre accès illimité à Statista pour 468 $US / année seulement Compte Standard Apprenez à connaître StatistaAccès limité aux statistiques standard. Cette statistique n'est pas comprise dans votre Single Pour approfondir Accès immédiat à un million de statistiquesTéléchargement sous XLS, PDF & PNGSources détaillées59 $US 39 $US / mois * in the first 12 months Compte Corporate Accès completTotalité du contenu pour les entreprises. * Les prix ne comprennent pas la Compte Single est établi pour une duréeminimale de 12 mois et l'abonnementsera renouvelé au prix catalogue normal aprèsla première année du à propos de "Les fake news en France" Les statistiques les plus importantesRepérage de fake news ou de fausses rumeurs sur les réseaux sociaux en France 2017Opinion des Français sur leur exposition à des fake news sur les réseaux sociaux 2019Exposition aux informations non vérifiées relayées par la télévision en France 2018Exposition aux informations non vérifiées relayées par la radio en France 2018Exposition aux informations non vérifiées relayées par la presse en France 2018Exposition aux informations non vérifiées relayées en ligne en France 2018Exposition aux informations non vérifiées relayées par les réseaux en France 2018Exposition aux informations non vérifiées relayées par les blogs en France 2018Les statistiques les plus importantesFréquence de la vérification des informations lues par les jeunes en France 2017Type de supports en ligne qui propagent les fake news » selon les Français 2019Propension à relayer des fake news sur l'actualité politique en France 2018Propension à relayer des fake news sur un enjeu de société en France 2018Propension à relayer des fake news sur une entreprise en France 2018Confiance aux informations non vérifiées relayées en ligne par sujet en France 2018Les statistiques les plus importantesSignification du terme fake news selon les Européens 2018Sujets abordés par les fake news selon les jeunes en France 2017Regard porté sur la création d'une loi contre les fake news en France 2018Domaines qui devraient renforcer la loi anti-fake news selon les Français 2019Avis des Français sur le rôle de l'État dans la lutte contre les fake news 2018Russie opinion sur la responsabilité du pouvoir vis à vis des fake news en 2018Opinion sur la coupure temporaire des réseaux sociaux en cas de crise en France 2019Confiance au gouvernement pour couper les réseaux sociaux en cas de crise France 2019Fiabilité de la factualité des réseaux sociaux en cas de crise en France 2019Part des Européens qui jugent que les réseaux sociaux trompent les gens par pays 2018Qualité des réseaux sociaux en tant que source d'information en France 2019Opinion sur la coupure temporaire des réseaux sociaux en cas d'attaque en France 2019Part des Français ayant participé à des réseaux sociaux 2011-2018, par niveau de viePart des enfants de 8 et 14 ans inscrits sur Snapchat en France 2018Principaux réseaux sociaux Allemagne 2013, par portéeUtilisation par les Européens d'Internet et des réseaux sociaux 2017Activités réalisés par des Français sur des réseaux sociaux 2015, par âgeNombre d'utilisateurs Facebook depuis un téléphone mobile en France 2013-2018Usage des réseaux sociaux en France 2018, selon le lieu de résidencePublicité mobile dépenses en display sur et hors réseaux sociaux France 2013 -2015Intention de se désinscrire des réseaux sociaux en France 2013Taux d'inscription aux réseaux sociaux en France 2013, par professionConscience de la présence de son entreprise sur les réseaux sociaux en France 2014Nombre de ménages équipés de la télévision dans le monde 2010 - 2014, par plate-formeConnaissance des panneaux publicitaires en Allemagne par fréquence 2012-2015Contenu supplémentaire Cela pourrait également vous intéresser StatistiquesOpinion sur la coupure temporaire des réseaux sociaux en cas de crise en France 2019Confiance au gouvernement pour couper les réseaux sociaux en cas de crise France 2019Fiabilité de la factualité des réseaux sociaux en cas de crise en France 2019Part des Européens qui jugent que les réseaux sociaux trompent les gens par pays 2018Qualité des réseaux sociaux en tant que source d'information en France 2019Opinion sur la coupure temporaire des réseaux sociaux en cas d'attaque en France 2019Part des Français ayant participé à des réseaux sociaux 2011-2018, par niveau de viePart des enfants de 8 et 14 ans inscrits sur Snapchat en France 2018Principaux réseaux sociaux Allemagne 2013, par portéeUtilisation par les Européens d'Internet et des réseaux sociaux 2017Activités réalisés par des Français sur des réseaux sociaux 2015, par âgeNombre d'utilisateurs Facebook depuis un téléphone mobile en France 2013-2018Usage des réseaux sociaux en France 2018, selon le lieu de résidencePublicité mobile dépenses en display sur et hors réseaux sociaux France 2013 -2015Intention de se désinscrire des réseaux sociaux en France 2013Taux d'inscription aux réseaux sociaux en France 2013, par professionConscience de la présence de son entreprise sur les réseaux sociaux en France 2014Nombre de ménages équipés de la télévision dans le monde 2010 - 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