dansun premier temps, une bande de trottoir de 2m a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e, le long des façades au droit des habitations ou des commerces (durĂ©e : 1 mois et demi environ), dans un second temps, ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© la partie du trottoir restant Ă  achever, les places de stationnement le long de la chaussĂ©e et la voie de circulation (durĂ©e : 2 mois et demi environ). Il y a Ă©normĂ©ment de travaux depuis 2020 au cƓur du quartier de la Bourgogne Ă  Tourcoing. Les Ă©lĂšves de la 4e MĂ©dia du collĂšge Pierre MendĂšs France ont voulu savoir pourquoi c'est essentiel pour ce quartier. Ils ont enquĂȘtĂ© et questionnĂ© les acteurs et dĂ©cideurs de ce vaste chantier. Les habitants attendaient cette rĂ©novation depuis longtemps, car le quartier souffre d'une mauvaise rĂ©putation. DĂ©couvrez la maquette du futur quartier avec Xavier Monnet, chargĂ© de mission Ă  la maison du projet. Akim responsable du pĂŽle multimĂ©dia de la mĂ©diathĂšque-ludothĂšque Collette explique comment les habitants ont Ă©tĂ© impliquĂ©s dans le projet. Enfin, la maire de Tourcoing, Mme BĂ©cue, Ă©voque les attentes en terme d'emploi autour de cette rĂ©novation. Une vidĂ©o des Ă©lĂšves de la 4e MĂ©dia du collĂšge Pierre MendĂšs France de Tourcoing, dans le cadre du projet d’éducation aux mĂ©dias et Ă  l'information "Cit[i] Reporter", accompagnĂ© par France 3 Hauts-de-France. durĂ©e de la vidĂ©o 03min 22 De dĂ©labrĂ© Ă  rĂ©habilitĂ© la rĂ©novation du quartier de la Bourgogne Ă  Tourcoing ‱ ©France TĂ©lĂ©visions Nous avons aimĂ© ce projet pour plusieurs raisons. Tout d'abord, cela nous a donnĂ© un objectif sur toute l'annĂ©e mĂȘme si c'Ă©tait long. GrĂące Ă  ce projet, nous avons eu la chance de rencontrer plein de personnes diffĂ©rentes et de visiter des lieux que nous ne connaissions pas. Nous avons appris Ă  travailler comme des journalistes et nous avons aimĂ© ça. Surtout, cela nous a appris Ă  travailler autrement. Quelle magnifique expĂ©rience ! En tant que professeurs, rĂ©aliser ce projet, nous a permis de mettre les Ă©lĂšves face Ă  leurs responsabilitĂ©s et de les aider Ă  devenir autonome. Ils devaient ĂȘtre crĂ©atifs, attentifs Ă  l'histoire qu'ils voulaient raconter au travers de leurs images. C'est un travail trĂšs intĂ©ressant pour nous car dans certains cas, les Ă©lĂšves se rĂ©vĂšlent. Nous sommes fiĂšres de leur travail ! Emeline Bis et Emily Bouillon Comment les adolescents voient leur ville, aujourd’hui et demain ? Cit[i] Reporter, c'est une sĂ©rie de reportages rĂ©alisĂ©s par des collĂ©giens et lycĂ©ens des Hauts-de-France, accompagnĂ©s et soutenus par France 3 Hauts-de-France. Des journalistes ont accompagnĂ© les Ă©lĂšves dans la conception de leur reportage. Ils les ont rencontrĂ©s dans leur Ă©tablissement et ont suivi la rĂ©alisation de leur vidĂ©o, en leur apportant des conseils journalistiques et techniques au fil du projet. ▶ Participez au projet "Cit[i] Reporter" collĂšges et lycĂ©es ▶ La Semaine de la presse Ă  l'Ă©cole sur France 3 Hauts-de-France ▶ L'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'info sur France 3 Hauts-de-France ÉducMĂ©diasInfo EMI
laqualitĂ© de vie des malades. En 2022, la Ville de La Roche-sur-Yon rĂ©itĂšre ce rendez-vous en proposant une nouvelle formule mixte. Du 1er au 8 octobre : le choix est laissĂ© aux JosĂ©phines de courir ou marcher oĂč et quand elles le souhaitent durant ce temps donnĂ©. Le 9 octobre : retour d'un Ă©vĂ©nement en physique oĂč les JosĂ©phine seront
Contents1 Comment construire une maquette d’une maison?2 Comment construire une ville en carton?3 Comment on fait une maquette?4 Comment faire un pont avec une feuille de papier?5 Quelle matiĂšre pour faire une maquette?6 Comment construire une maquette de maison en carton?7 Comment est la ville du futur?8 Comment faire une maquette en 3d?9 Comment faire un arbre en papier facile?10 Comment dĂ©crire une maquette?11 Comment faire une maquette numĂ©rique?12 Comment faire une maquette d’une application? Choisissez une Ă©chelle de 1/100. Pour commencer dessinez votre plan sur une feuille. Ensuite reproduisez le plan sur la plaque de carton plume, appuyez lĂ©gĂšrement pour ne pas abimer la plaque. Pour que votre maquette soit solide et rĂ©sistance, optez pour un carton bois ou gris. Vous aurez besoin de boites en carton de taille diffĂ©rentes, de tubes de papier toilette, de papier blanc en rouleau ou du papier kraft, et beaucoup d’imagination! Enveloppez les boites pour cacher le packaging. Laissez vos enfants dessiner les briques, les fenĂȘtres et les portes, des pots de fleurs
 La rĂ©alisation d’une maquette architecturale carton plume, balsa se fait gĂ©nĂ©ralement par collage des Ă©lĂ©ments. Il est cependant interessant d’utiliser d’autres types d’assemblages mĂ©caniques, permettant notamment des changements de montage et de configuration vis, boulons Rouler une feuille, en un seul cercle, dans le sens de la largeur et la fixer avec des morceaux de scotch. Elle doit former un cylindre. Ensuite, il ne reste plus qu’à poser dĂ©licatement en Ă©quilibre un objet d’un poids de 1Kg la feuille de papier suffit Ă  soutenir l’objet. Quelle matiĂšre pour faire une maquette? La rĂ©alisation d’une maquette peut se faire avec plusieurs matĂ©riaux. La plupart des maquettes se font soit avec des matĂ©riaux plastiques DĂ©pron, carton mousse, carton plume, polystyrĂšne
, soit en bois Balza, MDF
 DĂ©couper le carton en vous servant d’un stylet. Une fois que vous avez fini de dĂ©couper, veiller Ă  coller les murs avec une colle transparente. Pour vos piliers, vous pouvez utiliser la mĂȘme mĂ©thode. Pour la construction des fenĂȘtres, opter pour des PVC. Les villes devront ĂȘtre autonomes en matiĂšre d’énergie. Des immeubles pourront ĂȘtre capables de gĂ©nĂ©rer de l’électricitĂ© grĂące Ă  des Ă©oliennes et des panneaux solaires intĂ©grĂ©s. En plus du systĂšme de panneaux solaires et d’éoliennes, il sera capable d’absorber et dĂ©truire les particules polluantes de l’air parisien. DĂ©couvrez les Ă©tapes de son projet, de la modĂ©lisation Ă  la fabrication. Étape 1 L’évaluation du projet par notre bureau d’études. Étape 2 Fabrication de la maquette. Étape 3 DĂ©poudrage des piĂšces. Étape 4 Mise en peinture et assemblage. Étape 5 Maquette finalisĂ©e. DĂ©coupez de grandes bandes de papier de construction vert, de 5 Ă  7 cm de longueur. DĂ©coupez des fentes proches les unes des autres vers le bas de l’ arbre, en laissant environ 1 cm d’espace en haut des bandes pour crĂ©er les franges des branches. Ajoutez les branches. Commencez par le bas et travaillez par rangĂ©es. Une maquette d’Architecture est une miniaturisation d’un Ă©difice, d’un monument, d’une sculpture, etc. L’objectif est de pouvoir mieux apprĂ©hender le projet avant sa construction effective. Ainsi la maquette devient un outil pratique de jugement de la qualitĂ© architectural d’un projet, longtemps avant sa construction. Afin de modĂ©liser une maquette numĂ©rique, il faudra choisir un plan; dessiner une esquisse avec une figure gĂ©omĂ©trique simple; coter l’esquisse; extruder des formes 2D 2 dimensions en forme 3D 3 dimensions; apporter les modifications nĂ©cessaires afin d’obtenir la forme voulue. LES LOGICIELS POUR CRÉER LES MAQUETTES DE VOTRE APPLICATION MOBILE AXURE RP, DES PROTOTYPES ET DES WIREFRAMES SIMPLES. BALSAMIQ, LE MEILLEUR POUR DES MAQUETTES SCHÉMATIQUES. DES MAQUETTES D APPLICATION MOBILE FONCTIONNELLES AVEC CACOO. FIGMA, LE MEILLEUR POUR DES PROTOTYPES DYNAMIQUES.
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14h00 , le 4 dĂ©cembre 2020 Le monde change, et les villes se transforment pour rĂ©pondre Ă  de nouveaux enjeux. DĂ©mographie, environnement, circulation et ­sĂ©curitĂ© sanitaire, le design urbain doit s'adapter Ă  ces impĂ©ratifs pour imaginer les citĂ©s de demain, oĂč habitera 70% de la population mondiale. Sans tomber dans la science-fiction, certaines pistes dessinent dĂ©jĂ  les contours de nos futures mĂ©galopoles. Partout, des projets pharaoniques ou rĂ©volutionnaires sont dĂ©jĂ  Ă  l'Ɠuvre, comme Masdar City Ă  Abu Dhabi, premiĂšre ville pensĂ©e comme un Ă©cosystĂšme, dont la construction s'achĂšvera en 2030. Ou Woven City, projet de citĂ© futuriste de Toyota au pied du mont Fuji, dont le chantier commencera en 2021. Parce que 2050, c'est presque demain, c'est maintenant que se dĂ©cident les grandes tendances qui façonneront l'espace ville Ă©cologiqueLe climat est le premier facteur de transformation des villes, qui doivent s'adapter Ă  la chaleur, aux tempĂȘtes ou Ă  la montĂ©e des eaux. Au-delĂ  d'une gĂ©nĂ©ralisation des normes parasismiques, c'est d'abord le comportement des bĂątiments face aux Ă©lĂ©ments qui ne cesse d'Ă©voluer. En 2020, une rĂ©glementation thermique impose dĂ©sormais Ă  toute nouvelle construction de produire plus d'Ă©nergie qu'elle n'en consomme, notamment grĂące au soleil ou au vent. Une tendance qui devrait, Ă  terme, conduire les villes Ă  ĂȘtre autosuffisantes en Ă©nergie. D'autant que de nombreuses innovations technologiques permettant d'exploiter les ressources naturelles verront bientĂŽt le jour spray de peinture nanophotovoltaĂŻque, en dĂ©veloppement depuis quelques annĂ©es, ou nouvelles gĂ©nĂ©rations d'Ă©oliennes comme la CityWind, un modĂšle urbain discret au mouvement silencieux actuellement testĂ© Ă  cette meilleure gestion de l'Ă©nergie devrait surtout se doubler d'infrastructures modĂ©ratrices des tempĂ©ratures, notamment lors des canicules sĂ©vĂšres et rĂ©guliĂšres annoncĂ©es par les climatologues. Pour lutter contre les Ăźlots de chaleur urbains, des solutions Ă©mergent dĂ©jĂ  comme la vĂ©gĂ©talisation des toits, l'arborisation des grands axes ou l'abandon du bitume au profit de revĂȘtements rĂ©flĂ©chissants. Mais des projets plus innovants vont aussi se gĂ©nĂ©raliser. À l'image de La Vague, une gigantesque pergola Ă©quipĂ©e de 45 brumisateurs installĂ©e Ă  MontrĂ©al en 2017. Ou d'AĂ©ro-Seine, une flaque climatique capable de rafraĂźchir l'air de 4 °C, conçue par le studio de design IdaĂ« et inaugurĂ©e l'Ă©tĂ© dernier rue ­Blanchard Ă  Paris 20e.Une ville intelligenteL'intelligence artificielle joue dĂ©jĂ  un rĂŽle majeur dans la rĂ©gulation du trafic routier ou des transports en commun et elle permet d'accĂ©der Ă  des services administratifs dĂ©matĂ©rialisĂ©s dans de nombreuses villes de France, comme Paris, Rouen ou Nice. Mais des projets autrement plus ambitieux de smart cities sont en dĂ©veloppement dans le monde. Un exemple? Neom, la ville Ă  500 milliards de dollars du prince saoudien ­Mohammed Ben Salman. EntiĂšrement robotisĂ©e, elle devrait voir le jour avant 2030 au bord de la mer Rouge. Au programme du haut dĂ©bit gratuit et, partout, des Ă©coles et des institutions dĂ©matĂ©rialisĂ©es, des services automatisĂ©s. Le tout avec le soleil et le vent pour seules sources d' pourrait aussi servir Ă  mieux gĂ©rer certaines ­situations de crise. Celle que nous traversons devrait accĂ©lĂ©rer les choses. Le tracking, utilisĂ© par l'application TousAntiCovid pour remonter les chaĂźnes de transmission, pourrait s'appliquer aussi Ă  la lutte contre le terrorisme ou aux enlĂšvements. La robotisation de certains services livraison, transports risque aussi de se gĂ©nĂ©raliser. Au dernier CES de Las Vegas, un premier robot livreur dĂ©veloppĂ© par Ford et Agility Robotics a fait sensation baptisĂ© Digit, ce bipĂšde Ă©quipĂ© de bras peut charger et dĂ©charger un vĂ©hicule, monter et descendre un escalier et porter des colis jusqu'Ă  18 villes pourraient aussi se doter de nombreux systĂšmes de contrĂŽle automatique Ă  des fins sanitaires tempĂ©rature corporelle, dĂ©tection de symptĂŽmes ou sĂ©curitaires reconnaissance faciale, situations de dĂ©tresse. Beaucoup de ces procĂ©dĂ©s sont dĂ©criĂ©s pour leurs possibles dĂ©rives liberticides. L'un des dĂ©fis majeurs des villes sera donc de trouver comment les utiliser sans devenir elles-mĂȘmes Big projets grandiosesDes Tours Duo Ă  Paris signĂ©es Jean Nouvel et qui seront inaugurĂ©es en septembre 2021 dans le 13e arrondissement jusqu'Ă  Tianjin, en Chine avec une Ă©cocitĂ© laboratoire de habitants dont les travaux sont en cours d'achĂšvement, de nombreux chantiers d'envergure sont en cours un peu partout dans le monde. Mais certains architectes aiment laisser libre cours Ă  leur imagination en concevant pour le plaisir des projets dignes de films de science-fiction. L'agence nĂ©erlandaise Waterstudio a imaginĂ© Sea Tree, une tour vĂ©gĂ©tale et flottante d'habitats pour animaux sauvages. Le studio mexicain Bunker Arquitectura a conçu The Earthscraper, une pyramide inversĂ©e de 65 niveaux creusĂ©e Ă  300 mĂštres de profondeur, tandis que l'architecte Vincent Callebaut rĂȘve d'un Paris Ă©colo et entiĂšrement vĂ©gĂ©talisĂ© Ă  l'horizon 2050. ville humainePour compenser l'essor technologique, l'espace urbain devra relever un dernier dĂ©fi remettre l'homme au centre du jeu. Selon la designer Matali Crasset, qui vient de livrer une aire de jeux place de la Nation et 360 kiosques Ă  journaux dans Paris, il est urgent de se rĂ©approprier les lieux publics "Le commun est une notion d'autant plus prĂ©cieuse qu'elle tend Ă  disparaĂźtre. Il faut offrir aux piĂ©tons des bouffĂ©es d'air et de libertĂ©." "Il est vital de crĂ©er des moments de plaisir dans des villes toujours plus anonymes et oppressantes", appuie son confrĂšre Olivier Saguez, dont l'agence, Saguez & Partners, s'occupe notamment de la restructuration de la porte de aussi des habitants eux-mĂȘmes que pourraient provenir de nouvelles initiatives. D'aprĂšs François JĂ©gou, fondateur du laboratoire Strategic Design ­Scenarios SDS, "la coconception des politiques publiques par les usagers et les diffĂ©rentes parties prenantes tend Ă  se gĂ©nĂ©raliser". Un design participatif qui consiste Ă  concevoir collectivement les services et les infrastructures, notamment en demandant leur avis Ă  tous les gens qui en profiteront. GrĂące Ă  l'Ă©mergence d'amĂ©nagements pensĂ©s par et pour les habitants, certaines notions jusqu'alors peu employĂ©es en urbanisme, comme la mutualisation, la cogestion ou les circuits courts, seront donc favorisĂ©es Ă  l'avenir. Dans un contexte sanitaire qui pousse de plus en plus de citadins Ă  lorgner vers la campagne, les villes doivent absolument rĂ©inventer leur attractivitĂ©. C'est peut-ĂȘtre lĂ  le plus grand dĂ©fi qui les attend continuer Ă  enchanter ceux qui les visitent, mais surtout ceux qui y vivent.
ilexiste des maniĂšres variĂ©es d’habiter, en rĂ©sidant, travaillant, se dĂ©plaçant, de cohabiter avec des populations diverses au sein des mĂ©tropoles. on peut imaginer d’autres maniĂšres d’habiter dans une perspective de dĂ©veloppement durable. Supports: corpus documentaire variĂ© + manuel Nathan. Temps: de 3 Ă  5 heures.
La mobilitĂ© Ă©merge en France. L'Institut français des sciences et technologies des transports, de l’amĂ©nagement et des rĂ©seaux Ifsttar s'intĂ©resse Ă  la route intelligente depuis quelques annĂ©es et a lancĂ© le projet "R5G" pour dĂ©velopper la route communicante de demain. Mais quels matĂ©riaux utilise-t-on pour rendre ces routes intelligentes ? Les innovations sont importantes. Demain, la route sera sĂ»rement composĂ©e de matĂ©riaux innovants lui permettant de s’auto-rĂ©parer et d’ĂȘtre autonome en Ă©nergie. La chaussĂ©e sera chauffante ou refroidissante en fonction des conditions mĂ©tĂ©orologiques. Elle fera Ă©galement la part belle aux matĂ©riaux bio-sourcĂ©s pour remplacer les matĂ©riaux d’origine pĂ©troliĂšre. Vers une route de l’auto-diagnotic BientĂŽt, la route pourra auto-diagnostiquer une dĂ©formation de la chaussĂ©e ou envoyer des informations sur le trafic. Pour ce faire, elle renfermera des capteurs de dĂ©formation interconnectĂ©s, des fibres optiques ou des nanomatĂ©riaux. IncorporĂ©e au niveau de la bande de roulement, la fibre optique peut mesurer les dĂ©formations. Les changements de frĂ©quence de la lumiĂšre Ă  l’intĂ©rieur de la fibre tĂ©moignent en effet de dĂ©formations prĂ©coces et permettent d’agir pour Ă©viter des dĂ©gradations plus importantes. L’auto-diagnostic pourrait aussi se faire grĂące Ă  des nanocomposites prĂ©sentant des propriĂ©tĂ©s piĂ©zoĂ©lectriques. L’idĂ©e est alors de dĂ©poser une couche d’un nanocomposite Ă  base d’argile, de graphite et de nanotubes de carbone dans la couche de roulement. Ainsi, dĂšs qu’une pression s’excerce sur la chaussĂ©e, le nanocomposite gĂ©nĂšre un courant Ă©lectrique entre deux Ă©lectrodes en aluminium. Une fois les signaux traitĂ©s, cela permet d’avoir une image de l’état de la route ou du trafic. La route sera-t-elle solaire ? Demain, les routes seront peut-ĂȘtre transparentes ou semi-transparentes, enfermant des capteurs photovoltaĂŻques sous la surface de chaussĂ©e. Le projet Solar roadways aux Etats-Unis et Solar road aux Pays-Bas sont les plus avancĂ©s. Les Pays-Bas viennent d’ailleurs d’inaugurer une piste cyclable solaire renfermant des panneaux photovoltaĂŻques et une surface de chaussĂ©e en verre. L’Iffstar travaille Ă©galement sur ce sujet depuis 2012. On travaille sur des revĂȘtements en verre pilĂ© qui ressemblent Ă  du bĂ©ton bitumineux classique, avec un aspect semi-transparent. Le liant entre le verre pilĂ© est soit vĂ©gĂ©tal soit une rĂ©sine classique », confie Nicolas HautiĂšre, Directeur de projet R5G Ă  l’Ifsttar. L’électricitĂ© produite pourra ĂȘtre injectĂ©e dans le rĂ©seau Ă©lectrique public, alimenter les Ă©clairages de la route ou recharger les batteries des vĂ©hicules Ă©lectriques en roulant. La chaussĂ©e chauffante ou refroidissante Pour refroidir une route en Ă©tĂ© ou la dĂ©givrer en hiver, l’Iffstar envisage de faire circuler sous la chaussĂ©e un fluide caloporteur. On vient transformer la route en pompe Ă  chaleur », prĂ©sente Nicolas HautiĂšre. On vient faire un Ă©changeur de chaleur entre la couche de chaussĂ©e et le sous-sol en Ă©tĂ©, le fluide chauffe au contact du soleil et transporte la chaleur au sous-sol. L’hiver, c’est l’inverse, on fait monter la chaleur pour rĂ©chauffer la chaussĂ©e », rĂ©sume Nicolas mĂšne actuellement un test sur ce procĂ©dĂ© Ă  Aigleton, sur le site de l’Ecole d’Application aux mĂ©tiers des Travaux Publics EATP. Pour une meilleure adaptation au changement climatique, les chercheurs revisitent Ă©galement le concept de chaussĂ©e-rĂ©servoir » ou chaussĂ©e-poreuse », technologie datant des annĂ©es 1980. Ces chaussĂ©es permettent de stocker les eaux pluviales dans le corps de chaussĂ©e. Cela permet de rĂ©guler l’écoulement des eaux, afin de ne pas saturer le rĂ©seau d’eaux pluviales et Ă©viter ainsi les risques d’inondations en cas de fortes pluies. Des matĂ©riaux de plus en plus bio-sourcĂ©s Rappelons-le, le bĂ©ton est un mĂ©lange de granulĂ©s gravillons, sables
 et d’un liant permettant de les agglomĂ©rer. Ce liant est souvent du bitume, un mĂ©lange trĂšs visqueux d’hydrocarbures. Le matĂ©riau de la route du future se doit donc d’ĂȘtre plus Ă©cologique. L’Ifsttar travaille sur des matĂ©riaux comprenant des liants bio-sourcĂ©s, notamment Ă  base de micro-algues, pour prĂ©parer l’ùre post-pĂ©trole. Si la filiĂšre micro-algues se met en place pour produire des biocarburants, nous pourrons utiliser les dĂ©chets de production pour faire des liants pour les routes », assure Nicolas HautiĂšre. Cela permettra de remplacer les liants bitumineux issus du bas de la chaĂźne de raffinage du pĂ©trole, par un liant naturel d’origine micro-algale », prĂ©cise-t-il. Cet enjeu a Ă©tĂ© explorĂ© dans le cadre du projet Algoroute. C’est pour quand et Ă  quel prix ? Les technologies vont se dĂ©ployer petit Ă  petit », prĂ©voit Nicolas HautiĂšre. La rapiditĂ© de diffusion des innovations dĂ©pendra des industriels, des financements, des politiques et de l’acceptabilitĂ© de la sociĂ©tĂ©. »Si l’on veut passer Ă  grande Ă©chelle sur des dĂ©monstrateurs sur des routes circulĂ©es, l’obstacle n’est plus le financement, mais le politique », dĂ©fend-il. Ces dĂ©monstrateurs devront intĂ©grer plusieurs sous-ensembles de ces innovations. Il faudra Ă©valuer la synergie entre les solutions techniques, mais Ă©galement identifier les Ă©ventuels problĂšmes de mises en Ɠuvre simultanĂ©es. Les premiers transferts industriels Ă  grande Ă©chelle sont prĂ©vus d’ici 2020. Quels en seront les coĂ»ts et comment les travaux seront-ils financĂ©s? C’est la grande inconnue pour le moment. Malheureusement, la mise au ban de l’écotaxe n’est pas actuellement une bonne nouvelle pour le financement de ces infrastructures. Il faudra donc rapidement concevoir de nouveaux outils de politiques publiques pour financer le dĂ©ploiement des diffĂ©rentes combinaisons innovantes de la R5G Ă  l’ensemble du territoire. Une chose est nĂ©anmoins sĂ»re Si l’on arrive Ă  faire des choses plus intĂ©grĂ©es, prĂ©fabriquĂ©es et diffusĂ©es Ă  grandes Ă©chelles, cela coĂ»tera moins cher que d’avoir des technologies indĂ©pendantes les unes des autres qui se dĂ©veloppent une Ă  une », affirme Nicolas HautiĂšre. Plusieurs autres questions demeurent Quelle sera la durĂ©e de vie de ces technologies par rapport Ă  l’infrastructure? Comment traiter les donnĂ©es big data lorsque ces routes seront gĂ©nĂ©ralisĂ©es ? Faut-il privilĂ©gier le rĂ©seau autoroutier, les routes nationales ou les routes urbaines ? Comment prioriser les zones Ă  installer ? Tout autant de dĂ©fis Ă  relever. Alors, la route de demain comprendra-t-elle une chaussĂ©e transparente, sous laquelle se trouveront des panneaux solaires, un fluide caloporteur, des capteurs et des matĂ©riaux bio-sourcĂ©s? RĂ©ponse prochainement ! La route de 5e gĂ©nĂ©ration permettra aussi de mieux gĂ©rer le trafic en faisant communiquer les vĂ©hicules entre eux et avec les infrastructures. Mais ceci est un autre dĂ©fi que nous vous avons dĂ©jĂ  racontĂ©. Par Matthieu Combe
1 Acquisition de connaissances. Objectifs: transmettre des références pour comprendre les enjeux de la COP 21. Supports pédagogiques : Mémory, livret-jeu, visite d'exposition. 2/ Réflexion collective sur la ville durable de demain.
Dans le cadre de la rĂ©forme 2016, il est demandĂ© aux professeurs de travailler avec les Ă©lĂšves la gĂ©ographie prospective. Il s’agit dans ce cas prĂ©cis d’une activitĂ© de crĂ©ation qui consiste Ă  imaginer plusieurs Ă©volutions possibles au sein d’un territoire. L’affichage des travaux d’élĂšves a Ă©tĂ© possible grĂące Ă  l’autorisation des parents, je les en remercie sincĂšrement. Les citĂ©s de demain ne sont pas celles forcĂ©ment dont on rĂȘvait hier. Jamais nos mĂ©tropoles n’ont autant changĂ© qu’au cours des derniĂšres dĂ©cennies Ă  cause de l’urbanisation massive. La population mondiale augmente et il y a de plus en plus de citadins ! La maquette d'Alice, AnaĂŻs, ÉloĂŻse 6Ăšme7 La Padlet. La grille d’évaluation des maquettes est lĂ  ! La mĂ©thode du Quels seront les modes de transport que vous utiliserez dans la citĂ© de l’avenir ? ThĂšme 2 = la ville miroir – Comment sera l’architecture de nos mĂ©tropoles ? ThĂšme 3= la ville ventre – Comment nourrir les habitants de nos villes demain ? ThĂšme 4 = la smart city – Comment communiquer dans la ville de demain ? ThĂšme 5 = la ville intĂ©gratrice – Comment mieux vivre ensemble dans la ville de demain ? ThĂšme 6 = Comment faire vivre une ville durable ? La maquette d'InĂšs C. 6Ăšme4. Dans le cadre de la liaison Écoles / collĂšge, des visites d’élĂšves volontaires sont proposĂ©es dans leurs anciennes Ă©coles primaires. L’affiche utilisĂ©e au sein de l’établissement a permis de mobiliser les Ă©lĂšves pour le concours de la maquette de la ville de demain. Des liens utiles, ici. Ou ici ! La maquette de Sara, Lucie, SalomĂ©, Lola 6Ăšme5. Pour publier des travaux d’élĂšves, des rĂšgles Ă  respecter ! LaFĂȘte de la Moisson revient Ă  Provins pour sa 50e Ă©dition avec le meilleur de ces 50 derniĂšres annĂ©es, ce dimanche 28 aoĂ»t 2022. Cette manifestation, unique en France, se dĂ©roule comme Ă  La ville de demain programmation du trajet de navettes Ă©lectriques 17 avril - VidĂ©o Sciences et technologie Lumni Ce cour de technologie a pour sujet la ville de demain en constat rĂ©alisĂ© les grandes mĂ©tropoles sont polluĂ©es mars 2019. HypothĂšse serait-ce dĂ» aux dĂ©palcements des voitures Ă  moteur Ă  combustion ? Si on regarde la mĂȘme carte rĂ©alisĂ©e en mars 2020, on remarque qu'il y a une baisse de la pollution, liĂ©e en partie Ă  la baisse de la circulation automobile. Et si on imaginait la ville de deamin ? L'occasion de modifier nos pratiques. Comment la technologie pourrait nous aider Ă  agir de maniĂšre ethique et responsable de façon Ă  limiter la pollution urbaineet amĂ©liorer la qualitĂ© de l'air ?

SĂ©quence: gĂ©ographie prospective « mon quartier de demain » Classe de CM2 Engager les Ă©lĂšves de CM1 et CM2 dans un travail de gĂ©ographie prospective a permis une autre approche pour lire et observer un territoire. Pour ces Ă©lĂšves, nous sommes restĂ©s sur leur lieu de vie, c’est-Ă -dire le quartier Saint-Jean Ă  BEAUVAIS.

Le 4 novembre 2029, 18 heures un descendant de Monsieur Arpel, l'un des personnages du film Mon Oncle » de Jacques Tati, rentre chez lui. Il pianote sur son smartphone pour rĂ©chauffer sa belle maison aux murs courbĂ©s et en bĂ©ton recyclé  VoilĂ  Ă  quoi pourrait ressembler l'habitat du futur. Pour l'inventer, les entreprises de construction, cabinets d'architectes et start-up commencent dĂšs aujourd'hui Ă  se doter de nouvelles BIM manageurLe BIM Building Information Modeling, c'est une maquette numĂ©rique en 3D et de nouvelles mĂ©thodes de travail. Avec les logiciels BIM, la structure, les matĂ©riaux, les Ă©quipements du futur bĂątiment sont conçus et assemblĂ©s virtuellement. Ainsi, avant mĂȘme la mise en chantier, le bureau d'Ă©tudes est Ă  mĂȘme de dĂ©tecter les problĂšmes une poutre qui interfĂšre avec une canalisation par exemple et de les corriger. Ces logiciels assemblent Ă©galement de nombreuses donnĂ©es de la rĂ©alisation du projet normes, coĂ»t, et mĂȘme prĂ©visions mĂ©tĂ©o pour planifier le travail sur les chantiers. Ils les centralisent sur une mĂȘme plate-forme pour que tous les acteurs aient accĂšs aux mĂȘmes informations. Le BIM manageur s'assure que toutes les donnĂ©es sont bien collectĂ©es, mises Ă  jour et partagĂ©es. Il faut des compĂ©tences en modĂ©lisation, en gestion des donnĂ©es et savoir aussi comment on construit un immeuble. Nos Ă©tudiants sont principalement des architectes et des ingĂ©nieurs », explique Olivier Celnik, directeur associĂ© de Z. Studio Architectes et directeur du master spĂ©cialisĂ© BIM Ă  l'École des Ponts manageurIl a un profil technicien licence professionnelle gestionnaire de l'efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique ou performance Ă©nergĂ©tique et environnementale des bĂątiments. Son rĂŽle rĂ©duire la consommation d'un immeuble sans rogner sur le confort des occupants. Il est sollicitĂ© dĂšs la phase de conception et donne ses recommandations sur l'orientation du bĂątiment, l'agencement de l'espace
 Il prĂ©conise les capteurs Ă  mettre en place et leur emplacement pour mesurer en temps rĂ©el la consommation Ă©nergĂ©tique du bĂątiment. L'immeuble construit, il poursuit sa mission en analysant les sources de dĂ©perdition Ă©nergĂ©tique et en proposant des R & D Entre 40 et 50 milliards de tonnes de sable sont extraites par an sur la planĂšte. Comment pourrions-nous construire demain des immeubles en bĂ©ton si nous n'avons plus de sable ou s'il est trop cher ? » s'interroge FrĂ©dĂ©ric Fauberteau, enseignant-chercheur et responsable du dĂ©partement nouvelles Ă©nergies Ă  l'École supĂ©rieure d'ingĂ©nieurs LĂ©onard de Vinci. Pour lui, les entreprises vont devoir recruter des ingĂ©nieurs recherche et dĂ©veloppement R & D capables de faire le lien entre le monde scientifique et les entreprises pour trouver comment recycler du bĂ©ton sans que ce nouveau matĂ©riau ne perde en 3DLa maison Yhnova, dans le quartier de la BottiĂšre Ă  Nantes Loire-Atlantique, a Ă©té  imprimĂ©e sur place! Elle fait 95 m2, comprend 5 piĂšces, aux murs arrondis une prouesse pour un maçon. Ce projet a Ă©tĂ© portĂ© par des architectes, des professionnels de la robotique et des chercheurs en sciences des matĂ©riaux. Cette technique apporte plusieurs avantages rapiditĂ© dans la construction, libertĂ© des formes, moins de dĂ©chets sur le chantier et de pĂ©nibilitĂ© au travail. D'autres projets de ce type devraient se dĂ©velopper dans l' lire La Ville intelligente pour les nuls », de Lorraine Auffray et Christophe Barge, Ă©ditions First, 2017, 384 pages, 22,95 consultez les derniĂšres offres d'emploi
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4Comment sera la ville demain ? 4.1 Comment faire pour amĂ©liorer notre ville ? 4.1.1 Comment rendre une ville plus agrĂ©able ? 4.1.2 Comment faire pour amĂ©liorer Il y a quelques semaines, Ashoka France, le 1er rĂ©seau mondial d’entrepreneurs sociaux organisait l’avant premiĂšre d’un long mĂ©trage rĂ©alisĂ© par Judith Grumbach et intitulĂ© Une idĂ©e folle. Ce documentaire optimiste nous emmĂšne dĂ©couvrir 9 Ă©tablissements scolaires aux quatre coins de la France, dont les Ă©quipes pĂ©dagogiques tentent chacune, jour aprĂšs jour et Ă  leur niveau, de proposer de nouvelles pĂ©dagogies plus en adĂ©quation avec les Ă©lĂšves de notre Ă©poque. Mises bout Ă  bout, ces initiatives, mĂȘme si elles n’en ont pas individuellement la prĂ©tention, laissent bien entrevoir une idĂ©e folle »  celle de rĂ©inventer l’école du XXIe siĂšcle. Bien que l’on ressorte plein d’espoir de cette projection, le film soulĂšve de nombreuses questions. Et parmi elles, il y a celles de l’architecture des Ă©tablissements scolaires. Peut-on aujourd’hui rĂ©inventer l’école en se passant d’une rĂ©flexion sur l’espace et l’architecture des bĂątiments au sein desquels nos enfants passent le plus clair de leur temps ? Cette question, c’est celle posĂ©e par Jean-François Bonne, architecte urbaniste associĂ© au sein du cabinet Architecture Studio et qui prit la parole durant le dĂ©bat qui suivait la projection du documentaire. RencontrĂ© Ă  cette occasion, nous avons souhaitĂ© en savoir plus sur son expĂ©rience et sur ce qu’elle raconte aujourd’hui pour construire les Ă©coles du XXIe siĂšcle. Quelle est votre expĂ©rience de l’architecture scolaire ? Au sein d’Architecture Studio, nous avons travaillĂ© sur de nombreux bĂątiments scolaires et nous sommes intervenus Ă  toutes les Ă©chelles. Parmi les premiers projets que nous avons eu la chance de rĂ©aliser, nous avons commencĂ© par la conception d’une Ă©cole maternelle pour terminer ces jours-ci par la livraison de notre dernier projet en date, qui n’est autre que l’universitĂ© de Jussieu. De la petite enfance, en passant par le collĂšge, le lycĂ©e, l’école supĂ©rieure et jusqu’au bĂątiment de recherche, nous avons donc Ă  chaque fois Ă©tĂ© amenĂ©s Ă  entamer une rĂ©flexion Ă  partir d’un programme* rĂ©alisĂ© par un programmiste Ă  partir de la volontĂ© du commanditaire qui dĂ©finit les besoins du bĂątiment. Notre volontĂ© a Ă©tĂ© Ă  chaque fois de nous adapter au plus prĂšs du projet pĂ©dagogique lorsqu’il est visible au sein du programme auquel on a accĂšs. Et ce qui ressort de cette expĂ©rience, c’est que le projet semble ĂȘtre de qualitĂ© lorsqu’il y a un projet pĂ©dagogique dĂ©fini au prĂ©alable et que le programme auquel on a accĂšs, lorsqu’on rĂ©pond Ă  un appel d’offre, est lui-mĂȘme Ă©galement de qualitĂ©, autrement dit qu’il s’inspire du projet pĂ©dagogique de l’école. Quand je parle d’un programme qualitĂ©, je parle avant tout d’un programme qui puisse dĂ©finir la vie future d’un bĂątiment Ă  partir de la relation entre les Ă©lĂšves et toute la communautĂ© Ă©ducative en son sein. Si cette donnĂ©e fondamentale n’est pas dĂ©finie au prĂ©alable, on se retrouve alors avec un programme bateau dans lequel il n’y a pas de rĂ©flexion quant aux dispositifs pĂ©dagogiques. Pourriez-vous nous donner un exemple d’intervention qui se basait justement sur un programme de qualitĂ© » ? A l’occasion du dĂ©bat qui suivait le remarquable film Une idĂ©e folle », j’ai Ă©voquĂ© l’expĂ©rience que nous avions eue avec l’école active bilingue Jeannine Manuel situĂ©e dans le quartier Dupleix Ă  Paris. Il s’agissait de rĂ©aliser une extension des locaux principaux de l’établissement scolaire. Ainsi, sur le terrain de la ZAC Dupleix, au sein duquel nous rĂ©alisions un immeuble d’un programme de logement, l’école Jeannine Manuel a obtenu l’accord de pouvoir y intĂ©grer ces nouveaux locaux aux rez-de-chaussĂ©e ainsi qu’au premier Ă©tage. L’ensemble du rez-de-chaussĂ©e et le 1er Ă©tage de cette opĂ©ration, ont donc Ă©tĂ© attribuĂ©s Ă  l’école. L’ Ecole active bilingue Jeannine Manuel – Source Ecole Jeannine Manuel Il s’agissait d’une Ă©cole alternative dotĂ©e d’une pĂ©dagogie trĂšs innovante. En ce qui concerne la disposition des lieux, nous avons donc pu l’articuler dans un dialogue permanent avec la directrice de l’école, ainsi qu’avec un certain nombre d’enseignants prĂ©sents autour de la table lors des diffĂ©rentes rĂ©unions prĂ©paratoires que nous avions eues Ă  l’époque. Et ce qui en ressort, c’est que cette Ă©cole ne ressemble en rien Ă  l’école qu’on avait rĂ©alisĂ©e quelques annĂ©es auparavant pour des Ă©lĂšves du mĂȘme Ăąge, mais cette fois-ci dans le cadre d’un enseignement public. Cela, pour la simple et bonne raison que l’équipe pĂ©dagogique de l’école active bilingue Jeannine Manuel, nous avait fixĂ© des contraintes trĂšs fortes qui dĂ©coulaient des objectifs pĂ©dagogiques qu’elle s’était elle-mĂȘme fixĂ©s. Les dispositions qui nous Ă©taient demandĂ©es Ă©taient de pouvoir notamment rĂ©unir des Ă©lĂšves en petits groupes. C’est donc en fonction de ces objectifs pĂ©dagogiques, qu’il nous a Ă©tĂ© demandĂ© de concevoir de nombreuses petites salles, qui s’apparentent Ă  des petits boxes au sein desquels les Ă©lĂšves pourraient se rĂ©unir en petits groupes. Dans le programme, il Ă©tait Ă©galement prĂ©cisĂ© que des salles de classes plus classiques devaient aussi ĂȘtre prĂ©sentes dans la rĂ©alisation finale. Tous ces Ă©lĂ©ments additionnĂ©s plus d’autres encore, on percevait un certain nombre de lieux qui nous paraissaient alors pouvoir changer l’espace habituel de l’école. Nous avons donc rĂ©alisĂ© une Ă©cole qui n’a pas un seul couloir, oĂč l’on retrouve un grand espace d’atrium lumineux Ă©clairĂ© par une verriĂšre en partie haute. Tous les boxes distribuĂ©s par ce grand atrium, sont vitrĂ©s. Les Ă©lĂšves peuvent donc Ă  la fois s’isoler et s’ouvrir Ă  l’espace commun, grĂące Ă  des stores intĂ©grĂ©s dans les cloisons vitrĂ©es. Et lorsqu’ils sortent de l’un de ces boxes dans lequel ils viennent de terminer leur travail en groupe, ils entrent Ă  nouveau dans l’espace commun, conçu comme une vĂ©ritable place urbaine. A la fois protĂ©gĂ© et Ă©clairĂ© par des verriĂšres, cet espace commun est un lieu de vie, le lieu des copains. Les Ă©lĂšves avec les professeurs peuvent y organiser des rĂ©unions ouvertes, des fĂȘtes, c’est une sorte de lieu informel dans lequel ils peuvent se retrouver. Et au final, cette Ă©cole a donc quelque chose de particulier, puisque lorsque vous y ĂȘtes en tant qu’élĂšves ou professeur, vous ĂȘtes dans un lieu qui fĂ©dĂšre. Notre idĂ©e, au delĂ  de ses fonctions, Ă©tait en effet de rĂ©ussir Ă  crĂ©er par l’architecture, une vĂ©ritable identitĂ© du lieu. Ce lieu dans lequel de nombreuses personnes vont se retrouver, s’y investir, s’identifier, sentir qu’ils appartiennent Ă  un groupe et faire en sorte que grĂące Ă  lui, puisse exister un vĂ©ritable lien entre tous les membres de la communautĂ© de l’école. Comment se passe concrĂštement le travail architectural lorsque vous devez concevoir un Ă©tablissement scolaire ? Y’a t’il des entretiens organisĂ©s avec l’équipe pĂ©dagogique ? Qu’est ce qui change entre l’école dont vous venez de nous parler et d’autres types d’écoles, dite plus classiques ? La plupart du temps, en tant qu’architectes, nous sommes dans des procĂ©dures de concours, on rĂ©pond donc Ă  un appel d’offre. On envoie un dossier de candidature, basĂ© sur un programme architectural qu’on nous fournit au prĂ©alable. Puis on rĂ©dige notre proposition. Sur les candidats qui sont prĂ©sĂ©lectionnĂ©s pour intĂ©grer le concours, un seul candidat aura la chance d’ĂȘtre dĂ©signĂ© comme remportant le marchĂ©. On ne rencontre donc jamais l’équipe pĂ©dagogique qui pourrait nous en dire plus sur les objectifs qui sont fixĂ©s. A l’inverse, nous sommes bridĂ©s par un programme architectural qui fixe les choses et la plupart du temps, il ne contient pas de rĂ©flexion prĂ©alable sur la vie et la pĂ©dagogie que les enseignants veulent dans l’établissement. La qualitĂ© d’un bĂątiment scolaire relĂšve forcĂ©ment du travail de l’architecte en tant que lieu, mais avant le travail de l’architecte il y a nĂ©cessairement une Ă©tape prĂ©alable qui se rĂ©vĂšle ĂȘtre aussi importante que le travail de l’architecte pour parvenir Ă  la bonne utilisation du bĂątiment. L’idĂ©al serait donc de crĂ©er une rencontre entre les architectes qui conçoivent le projet et l’équipe pĂ©dagogique. On comprendrait mieux quel est le dĂ©sir des pĂ©dagogues. L’architecte ne peut pas tout inventer et le projet se nourrirait Ă©videmment de ce dialogue. Quand on a compris, pour l’école Jeannine Manuel, que la pĂ©dagogie exigeait de temps en temps de rĂ©unir les Ă©lĂšves en petits groupes de 5 personnes, on a eu l’idĂ©e de concevoir de nombreux petits boxes et cela fonctionne Ă  merveille selon l’usage qu’ils nous avaient dĂ©crit au dĂ©part. NĂ©cessairement, avant le travail de l’architecte il faut donc qu’il y ait un travail prĂ©alable vis-Ă -vis du programme pĂ©dagogique et mĂȘme plus Comment imagine-t-on la relation au quotidien dans l’espace temps des enfants et des adultes qui sont dans la communautĂ© scolaire ? Comment la vie doit-elle ĂȘtre imaginĂ©e pour que cela fonctionne bien ? Ce sont toutes ces questions auxquelles il faut rĂ©pondre. Ensuite seulement, on peut imaginer le programme pĂ©dagogique, autrement dit, qu’est ce qu’on va leur apprendre. C’est le travail qu’il est nĂ©cessaire d’engager. Il s’agit donc de convaincre les administrations pour faire bouger les lignes. Ensuite les architectes pourront saisir trĂšs facilement ce que doit ĂȘtre l’illustration de ces projets extraordinaires que les Ă©quipes pĂ©dagogiques entendent rĂ©aliser. C’est dans cette optique que j’ai interpellĂ©e la reprĂ©sentante du MinistĂšre de l’Education Nationale qui Ă©tait dans la salle de projection le jour de la diffusion du documentaire. En plus de cette rĂ©flexion prĂ©alable que vous prĂ©conisez sur les objectifs pĂ©dagogiques, quelle est la spĂ©cificitĂ© de votre agence au regard des diffĂ©rentes rĂ©alisations que vous avez livrĂ©es ? L’UniversitĂ© de la Citadelle Ă  Dunkerque – Source Architecture Studio Au delĂ  de la rĂ©ponse aux besoins, qui sont exprimĂ©s dans le programme, on essaie toujours d’aller un peu plus loin. Concernant l’UniversitĂ© de la Citadelle Ă  Dunkerque par exemple, le terrain attribuĂ© comportait un ancien entrepĂŽt des tabacs, emblĂ©matique d’une imagerie portuaire et de l’histoire du lieu. Nous avions alors la libertĂ© dans le concours de garder le vieux bĂątiment ou de le dĂ©truire. La moitiĂ© des candidats avait choisi de dĂ©molir le bĂątiment. Nous l’avons au contraire conservĂ©. Les planchers de l’entrepĂŽt ont Ă©tĂ© dĂ©truits rĂ©vĂ©lant la structure bois et le volume existants l’espace créé a Ă©tĂ© offert aux activitĂ©s culturelles de l’universitĂ© et de la ville. Non seulement on a donc choisi de le garder, mais plus encore, de ne pas l’occuper par les fonctions du programme pour le laisser appropriable par les Ă©tudiants et on a gagnĂ© ce concours. Au final, nous avons donc offert aux Ă©tudiants un bĂątiment de 1 000 m2 et de 20 mĂštres de haut en plus du programme. Et ce bĂątiment a Ă©tĂ© entiĂšrement pris en main par les Ă©tudiants. Au moment du carnaval, le lieu devient un vĂ©ritable pole culturel du quartier qui ouvre l’universitĂ© dans la ville. Si les occupants prennent les choses en main, ces lieux suscitent des Ă©changes entre toutes les personnes qui vivent dans les murs et mĂȘme au-delĂ . Ecole Novancia – Source Architecture Studio Pour l’Ecole Novancia, situĂ©e dans le 15e arrondissement de Paris, nous avons rĂ©alisĂ© une grande cour entre deux bĂątiments, l’ancien et le nouveau qu’on a du crĂ©er. Nous avons donc conçu un entre deux grĂące Ă  une sorte de grand atrium, lui-mĂȘme recouvert d’une grande verriĂšre. C’est un grand hall supplĂ©mentaire, dans lequel on a utilisĂ© le toit du grand amphithéùtre pour crĂ©er comme une espĂšce de terrasse intĂ©rieure, qui aujourd’hui est un nouveau lieu Ă  part entiĂšre. Ce lieu s’est trĂšs vite vu appropriĂ© par les Ă©tudiants pour ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un vĂ©ritable lieu de vie, une espĂšce de salon collectif. Le fait est que ce lieu, comme pour l’UniversitĂ© de la Citadelle Ă  Dunkerque, n’était pas prĂ©vu Ă  la base, alors qu’aujourd’hui, c’est un vĂ©ritable lieu de vie pour l’école. On cherche donc Ă  chaque fois Ă  faciliter la vie de la communautĂ© en crĂ©ant des lieux qu’elle pourrait habiter. Notre intervention va donc au delĂ  de la seule rĂ©ponse Ă  un programme pĂ©dagogique. Enfin, sur le collĂšge innovant de Mantes-la-Jolie pour lequel nous venons de concourir, le programme architectural propose une rĂ©partition de l’espace temps complĂštement innovante pour l’ensemble de la communautĂ© scolaire qui composera cet Ă©tablissement. En ce qui concerne l’aspect pĂ©dagogique, de nombreuses innovations seront mises en place. Les Ă©lĂšves qui seront inscrits dans ce collĂšge, seront tous intĂ©grĂ©s au sein une Ă©quipe d’une trentaine d’élĂšves. A chacune de ces Ă©quipes qui ne seront pas forcĂ©ment composĂ©es d’enfants issus de la mĂȘme classe d’ñge, sera attribuĂ©e une salle de rĂ©fĂ©rence, qui sera leur maison ». Chaque Ă©quipe et par consĂ©quent chaque Ă©lĂšve composant ces Ă©quipes, pourra faire ce qu’il veut dans cet espace, qui sera en quelque sorte leur salon ». Les Ă©lĂšves pourront s’y reposer durant l’intercours, se rĂ©unir durant la pause de midi, que sais-je encore, mais en tout cas, ils seront libres d’amĂ©nager ce lieu comme ils le souhaitent et donc de se l’approprier. Par ailleurs, les Ă©lĂšves ne seront pas rĂ©partis dans des classes de niveaux et n’auront pas de classe attribuĂ©e. Ils auront des cours qui ne seront pas forcĂ©ment organisĂ©s sous forme de plĂ©niĂšre, mais plutĂŽt sous forme de groupes de sĂ©minaires. Ils pourront donc intĂ©grer des groupes de 2 de 4, de 15, de 30 voire mĂȘme de 150
 Au niveau des espaces, la corrĂ©lation habituelle entre une classe de 5e A avec une piĂšce de 50 m2 qui ferait office de salle de classe quotidienne n’existe donc pas. Nous avons alors Ă©laborĂ© une proposition mettant en avant un grand hall qui permettrait d’organiser des activitĂ©s festives. C’est un lieu en plus, pour lequel on a poussĂ© les murs et surtout pour lequel nous avons proposĂ© de supprimer les espaces de couloirs situĂ©s au rez-de-chaussĂ©e. Tous les locaux du rez-de-chaussĂ©e sont donc lien direct avec le hall. De ce fait on obtient un hall beaucoup plus grand capable de participer au projet pĂ©dagogique. Au delĂ  de la motivation habituelle que nous avons aujourd’hui pour remporter ce concours, il y a pour nous une rĂ©elle envie de pouvoir discuter avec des personnes qui attendent rĂ©ellement qu’on leur parle de leur espace un espace qu’ils apprĂ©hendent comme indispensable Ă  la bonne rĂ©alisation des objectifs pĂ©dagogiques. Alors pour rĂ©sumer, comment aujourd’hui on fait bouger les murs des Ă©coles de demain ? Si on veut que ça bouge, si on veut vraiment faire changer l’école et lĂ  je parle des murs de l’école, il est nĂ©cessaire qu’il y ait un travail pĂ©dagogique prĂ©alable qui compose le programme qui sera soumis aux architectes. Il est donc nĂ©cessaire que dans les programmes qu’on donne aux architectes, il y ait du sens qui soit ajoutĂ©. De cette maniĂšre, on pourra ouvrir les portes et donner les espaces adĂ©quats Ă  d’autres types de pĂ©dagogies. Il y a 20 ans, nous avions participĂ© Ă  la rĂ©alisation d’un lycĂ©e innovant. Ce lycĂ©e Ă©tait en effet novateur pour l’époque, mais dans les structures spatiales que son programme architectural dĂ©crivait, il n’était en rien diffĂ©rent de ses contemporains. Cela ne suffit donc pas de dire qu’on souhaite des lycĂ©es innovants. Il faut rĂ©ellement se poser la question de ce que doit ĂȘtre l’innovation dans un Ă©tablissement scolaire. Selon moi, il ne s’agit pas seulement de rajouter quelques Ă©lĂ©ments techniques, comme des installations informatiques de derniĂšre gĂ©nĂ©ration, ou d’autres Ă©lĂ©ments technologiques
 Ce qui est innovant avant tout, c’est la pratique de la pĂ©dagogie entre les enfants et les adultes, et par delĂ , cette pratique, ce que l’on souhaite mettre dans l’espace qui accueillera ces pratiques. Travailcollaboratif sur la ville de demain. ValĂ©rie Manac'h | 13 Nov 2016 | II. La ville de demain. | 0 |. Coruscant, Star wars. ThĂšme 1 – Habiter une mĂ©tropole : La ville de demain. Les Ă©lĂšves sont invitĂ©s, dans le cadre d’une initiation Ă  la prospective territoriale, Ă  imaginer la ville du futur : comment s’y dĂ©placer ? Quelle distribution horaire? Chaque collĂšgue anime une partie des heures dans sa discipline, quelques sĂ©ances sont conjointement animĂ©es, en particulier pour la prĂ©sentation, pour dĂ©finir les attendus de la rĂ©alisation finale et faire un bilan de l’action. Le projet s’est dĂ©roulĂ© sur environ un mois, selon le dĂ©coupage horaire suivant - GĂ©ographie 10 h - Si 14 h En raison des contraintes horaires, une part du travail concernant les posters et autres rĂ©alisations graphiques a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par les Ă©lĂšves sur leur temps libre. Les logiciels choisis sont presque tous gratuits pour nos Ă©lĂšves, leur permettant de travailler chez eux. Quelle dĂ©marche pour quels objectifs? Le projet vise une implication citoyenne dans une dĂ©marche de dĂ©veloppement durable et de dĂ©veloppement personnel pour les Ă©lĂšves qui deviennent rĂ©ellement acteurs de leur formation, rĂ©investissant connaissances et compĂ©tences dĂ©veloppĂ©es en groupes de 3 Ă  4 Ă©lĂšves et en classe entiĂšre. L’épreuve du baccalaurĂ©at en STI2D est un projet et compte pour environ 70% de la note ; en termes de mĂ©thode, les Ă©lĂšves ont alors un premier contact avec l’apprentissage de la gestion de projet. Le projet permet de travailler le changement d’échelle en passant du quartier Ă  la ville durable, en Ă©changeant autour des problĂ©matiques de l’un ou de l’autre les groupes hors option travaillent sur la ville, les groupes d’option SI travaillent sur l’écoquartier. A travers l’approche multi scalaire, du quartier Ă  l’agglomĂ©ration, ils analysent et tĂąchent de rĂ©pondre Ă  la problĂ©matique Comment concevoir et amĂ©nager un Ă©coquartier ou une ville durable en tenant compte des logiques du dĂ©veloppement durable ? » En SI, ils dĂ©couvrent des Ă©coquartiers actuels en GĂ©ographie Bedzed- en SI, FrĂ©quel- Fontarabie, font des recherches sur des Ă©coquartiers futuristes et travaillent sur les contraintes Ă  prendre en compte. Ils cherchent des rĂ©ponses aux problĂšmes posĂ©s par les professeurs, pour concevoir une charte de l’écoquartier ou ville. En effet, les Ă©coquartiers doivent ĂȘtre conçus sur un terrain proche du lycĂ©e, prĂ©sentant des caractĂ©ristiques prĂ©cises auxquelles les Ă©lĂšves doivent s’adapter voir capture GĂ©oportail ci-dessous. Puis, ils organisent leur travail en fonction des objectifs dĂ©finis dans un cahier des charges du projet pour rĂ©pondre Ă  la charte mise en place. Cf. Fiche d’activitĂ© 1 SI. Cette tĂąche est simplifiĂ©e, les classes ayant dĂ©jĂ  traitĂ© en GĂ©ographie le thĂšme introductif Du dĂ©veloppement au dĂ©veloppement durable » ainsi que les thĂšmes sur l’enjeu de la ressource en eau et l’enjeu Ă©nergĂ©tique. Le projet rĂ©investit ainsi immĂ©diatement les connaissances des Ă©lĂšves. En introduction, les Ă©lĂšves ont prĂ©alablement identifiĂ© les enjeux du dĂ©veloppement durable Ă  de multiples Ă©chelles et en fonction de documents de nature diffĂ©rente. Deux Ă©tudes de cas ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es, l’une dans un PED, l’autre dans un pays dĂ©veloppĂ©. De plus, les deux classes ont Ă©tudiĂ© des villes futuristes dont l’aboutissement est compromis ou abandonnĂ©, notamment parce que les piliers Ă©conomiques et sociaux ne sont pas dĂ©veloppĂ©s Dongtan, Masdar, celles-ci ne pouvant donc ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme rĂ©pondant Ă  la dĂ©finition de ville durable. La confrontation des Ă©tudes de cas et la mise en perspective ont permis d’apprĂ©hender les apports thĂ©oriques nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation du projet. Ainsi, les Ă©lĂšves doivent pointer les Ă©quilibres et dĂ©sĂ©quilibres entre les piliers du dĂ©veloppement durable pour envisager une logique de dĂ©veloppement durable qui soit satisfaisante pour leur ville ou Ă©coquartier. LarĂ©alisation de la maquette de la ville de GenĂšve, composĂ©e de 145 modules amovibles, est le fruit d’une Ă©troite collaboration entre diffĂ©rents professionnel-le-s: les gĂ©omĂštres, les urbanistes et les maquettistes. ©. Plusieurs Ă©tapes sont Niveau d'Ă©tude visĂ©BAC +5 et plus PrĂ©sentationOrganisationProgrammeAdmissionEt aprĂšsPrĂ©sentationPrĂ©sentation de la Mention Urbanisme et AmĂ©nagementAssociant les savoirs de l’Architecture, de l’Urbanisme et des Sciences, cette formation occupe actuellement un crĂ©neau original et se situe comme une offre nouvelle et vivement encouragĂ©e par plusieurs Ă©tablissements SGP, MĂ©tropole du Grand Paris, APUR, Fondation AIA, Resallience,etc... Cette mention, Ă  vocation internationale prĂ©voit la participation de l’École d’Architecture et du Paysage de Casablanca EAC. La mention vise Ă  orienter ses formations vers les mĂ©tiers de l’Urbanisme et de l’AmĂ©nagement tels qu’ils sont en train d’évoluer actuellement, selon deux directions principales l’approche Ă©co soutenable, l’innovation urbaine et Ă©cologique dans la planification, dans le projet urbain et dans les mobilitĂ©s. Cette offre implique les Sciences de la Terre, les Sciences Humaines et Sociales et les Sciences de l’Architecture. Le parcours SPMVD offre une formation tournĂ©e vers l’amĂ©nagement et l’urbanisme, la planification, le projet, les mobilitĂ©s urbaines Ă  travers une large palette d’enseignements et d’activitĂ©s totalement renouvelĂ©s. Comment penser la ville de demain Smart City », Knowledge City », Eco City » et quelles sont les conditions de sa mise en Ɠuvre ? Comment faire Ă©voluer les conceptions, les outils, les modes d’actions et comment rĂ©adapter les pratiques de l’urbanisme Ă  l’aune des innovations technologiques et de l’écodĂ©veloppement ?La finalitĂ© du parcours SPMVD est de former des urbanistes spĂ©cialisĂ©s tant dans la mise en place d’un plan stratĂ©gique, Ă  grande Ă©chelle, que dans la conception et le montage d’une opĂ©ration d’amĂ©nagement complexe et plusDimension internationaleDes passerelles sont prĂ©vues, sur proposition du jury de mention, permettant Ă  7 Ă©tudiants rĂ©guliĂšrement inscrits dans chaque Ă©tablissement EAC et SU de choisir de passer d’un Master Ă  l’autre et de suivre ainsi la formation dans le pays de l’autre Ă©tablissement Ă  Casablanca pour le Master VHDD et Ă  Paris pour le Master SPMVD.La mobilitĂ© Ă©tudiante figure, par ailleurs, au nombre des prioritĂ©s de Sorbonne UniversitĂ©. Que les Ă©tudiantes et Ă©tudiants puissent accomplir un sĂ©jour dans une universitĂ© Ă©trangĂšre fait partie intĂ©grante de leur formation. Pour plus d'informations plusOrganisationAmĂ©nagements particuliersLieux d'enseignements Institut de gĂ©ographie 191 rue Saint Jacques, 75005 ParisÉcole d’Architecture et du Paysage de Casablanca Angle Bd. Abou Hanifa Al NoĂąman et Tarik Al Kheir - Sidi Bernoussi 20 610 – Casablancaet Campus Pierre et Marie Curie - 4 place Jussieu 75005 ParisLire plusProgrammeL’offre de formation de la mention Urbanisme et AmĂ©nagement » professionnel et recherche est structurĂ©e autour d’un Tronc Commun, en Master 1 en S1 et en S2- UE1 et UE2, qui constitue le socle de la formation en Urbanisme, avec des enseignements fondamentaux croisant les savoirs de l’Urbanisme, de l’Architecture et des Sciences et de deux parcours de spĂ©cialisation le Master StratĂ©gies, Projets, MobilitĂ©s dans la ville de demain SPMVD », portĂ© par SU et le Master Ville hĂ©ritĂ©e et dĂ©veloppement durable » VHDD, portĂ© par l’EAC .L’annĂ©e du Master 1 est commune aux voies Recherche » et Pro » et tous les enseignements sont formation compte en tout 1245 HTD, soit 1045 heures en prĂ©sentiel. Le Tronc Commun compte 650 HTD 510 heures en prĂ©sentiel et les parcours de spĂ©cialisations, Master SPMVD et Master VHDD, 595 HTD 535 heures en prĂ©sentiel. Lire plusSĂ©lectionnez un programmeM1 Urbanisme et amĂ©nagement StratĂ©gies, projets, mobilitĂ©s dans villes SPMVDParcoursM2 URBA StratĂ©gies, projets, mobilitĂ©s dans villes SPMVDParcoursAdmissionConditions d'accĂšsTitulaire d'une licence ou formation Ă©quivalente diplĂŽme d’architecte, ingĂ©nieur, diplĂŽmĂ© de Sciences Politiques etc... D'autres profils peuvent potentiellement ĂȘtre concernĂ©s selon la qualitĂ© du dossier etla motivation du candidat.*AccĂšs en formation initiale Plus d'informations auprĂšs du service des inscriptions administratives en formation continue / 01 53 42 30 plusPrĂ©-requisLe recrutement tiendra compte des rĂ©sultats dans les Ă©tudes antĂ©rieures, des connaissances et des compĂ©tences Ă©ventuellement acquises Ă  travers des stages dans les domaines de la plusEt aprĂšsInsertion professionnelleLe titulaire de ce diplĂŽme peut exercer son activitĂ© en qualitĂ© d’urbaniste et amĂ©nageur auprĂšs de bureaux d’études, dans la promotion immobiliĂšre, dans les collectivitĂ©s locales, dans les SEM SociĂ©tĂ© d’Economie Mixte et comme urbaniste Master UA dispose d’un rĂ©seau de partenaires privĂ©s et publics Ă©toffĂ©. L’association Urbam’s Alumni regroupe les anciens Ă©lĂšves de l'Institut d’AmĂ©nagement et d’Urbanisme de l’UniversitĂ© de Paris-Sorbonne, le plus ancien de France environ 800 inscrits. Soucieuse de l’insertion professionnelle des Ă©tudiants et diplĂŽmĂ©s de sa branche, l’association travaille beaucoup Ă  la crĂ©ation et au maintien d’un rĂ©seau solide et solidaire entre ses diplĂŽmĂ©s et les Ă©tudiants. Le taux d’insertion professionnel est de 90%. La formation s’appuie aussi sur un rĂ©seau dense de partenaires extĂ©rieurs AMF Association Maires de France, AREP, EMBIX, Fondation AIA, RESALLIENCE VINCI, SGP SociĂ©tĂ© du Grand Paris, MGP MĂ©tropole du Grand Paris, etc..Plus d'informations L’Observatoire de l’Insertion Professionnelle et des Parcours rĂ©alise chaque annĂ©e des enquĂȘtes sur les mĂ©tiers exercĂ©s par les anciens diplĂŽmĂ©es et diplĂŽmĂ©s de la FacultĂ© des Lettres de Sorbonne UniversitĂ© plus Lurbanisme de la ville s’articule autour de 3 axes linĂ©aires d’est en ouest permettant ainsi un maillage urbain dont l’essor et la dynamique se fera petit Ă  petit en expĂ©rimentant, par exemple, un POS qui sera le 1er Ă  ĂȘtre mis en Ɠuvre en Chine. Une politique en parallĂšle d’implantation d’espace verts sous la forme d’avenues fortement paysagĂ©es, de parcs dont l Photo Christophe Simon, AFP L'architecte espagnol Santiago Pevsner Calatrava Vall prĂ©sente les plans du futur musĂ©e. L'architecte espagnol Santiago Pevsner Calatrava Vall a prĂ©sentĂ© pour la premiĂšre fois mercredi Ă  Rio sa maquette du Museu do Amanhã» MusĂ©e de Demain» en construction dans la zone portuaire de la ville en cours de rĂ©novation, un projet de conception Ă©cologique. On voulait pouvoir faire des jardins et une promenade architecturale autour du musĂ©e qui sera un leçon d'Ă©cologie, comme filtrer l'eau de la baie des bassins» sur les cĂŽtĂ©s, a dĂ©clarĂ© M. Calatrava en prĂ©sentant ce musĂ©e scientifique qui doit ĂȘtre inaugurĂ© en 2014. Le musĂ©e n'est pas seulement un objet, il est la ville. Le paysage devient un Ă©lĂ©ment fondamental. Il fallait que l'on voie le monastĂšre de Sao Bento du 17 siĂšcle; il fallait que le bĂątiment soit horizontal», a soulignĂ© l'architecte. Sur le toit, de grandes structures en acier, qui bougent comme des ailes, serviront pour capter l'Ă©nergie solaire. Ce musĂ©e, le premier Ă  traiter des possibilitĂ©s de construction de l'avenir, conduira le public Ă  rĂ©flĂ©chir sur l'impact de ses actions sur la planĂšte, a expliquĂ© de son cĂŽtĂ© le physicien Luiz Alberto de Oliveira, responsable du contenu du MusĂ©e qui a comme partenaires comme celui de la Villette Paris ou les amĂ©ricains Smithsonian Institute et California Academy of Sciences. Le musĂ©e sera un outil Ă©ducatif sur nos actions d'aujourd'hui qui construiront le monde de demain, sur comment vivrons-nous en 2050 quand nous serons 9 milliards», a encore soulignĂ© M. de Oliveira. Le musĂ©e est construit sur une jetĂ©e, au milieu d'une grande zone verte de 30 000 m2 avec des jardins, des bassins, une piste cyclable et une aire de loisirs. Le bĂątiment fera 15 000 m2. L'eau de la baie de Rio sera utilisĂ©e Ă©galement pour la climatisation de l'intĂ©rieur du musĂ©e. La construction du musĂ©e fait partie d'un ensemble de grands travaux entrepris par la mairie en vue de la modernisation de la ville Ă  l'occasion du Mondial de football de 2014 et des Jeux olympiques de 2016. Les travaux de quelque 4,2 milliards de dollars sont financĂ©s par le plus important partenariat public-privĂ© du BrĂ©sil. Le coĂ»t du musĂ©e est estimĂ© Ă  215 millions de reais 112 millions de dollars. accessibleset plus respectueux de la ville et de l’environnement.. 3 3e Le tramway d'aujourd'hui Le TFS ou Tramway Français Standard : - une rame de 29 mĂštres de longueur et 2,30 mĂštres de largeur - un plancher bas sur les deux tiers de la longueur - une capacitĂ© de 178 Ă  252 voyageurs pour 52 places assises Des problĂšmes de confort aux heures de pointe Des difficultĂ©s
Les CM1 ont rĂ©alisĂ© des maquettes en lien avec un projet rĂ©alisĂ© par les classes de sixiĂšme. Le scĂ©nario est le suivant la montĂ©e des eaux entraĂźne un changement dans l’organisation des villes. Les CM1 ont donc imaginĂ© comment adapter les infrastructures Ă  ce bouleversement climatique et ont rĂ©alisĂ© la maquette d’une ville du futur. Cela a Ă©tĂ© fait en lien avec un travail en gĂ©omĂ©trie sur les solides. Voici les photos des maquettes et un lien vers l’exploration de la maquette des CM1C qui ont rĂ©alisĂ© un Genialy pour lĂ©gender la maquette

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Posez une question Pour pouvoir poser une question, vous devez souscrire Ă  un abonnement familial. DĂ©couvrir l'offre Toutes les questions de parents Pour pouvoir accĂ©der Ă  toutes les questions de parents, vous devez souscrire Ă  un abonnement familial. DĂ©couvrir l'offre GĂ©ographie Plus de la moitiĂ© de l’humanitĂ© vit en ville et le mode de vie urbain recouvre des rĂ©alitĂ©s trĂšs diffĂ©rentes. Dans le deuxiĂšme chapitre sur La ville de demain », le professeur entraĂźne ses Ă©lĂšves Ă  imaginer la ville du futur comment s’y dĂ©placer ? Quels types d’habitats ? Comment intĂ©grer le dĂ©veloppement durable pour amĂ©nager des villes durables » ? Comment faire cohabiter des populations diffĂ©rentes ? Les Ă©lĂšves doivent s’imaginer la mĂ©tropole la plus proche de chez eux dans 20 ans et la façon dont ils l’ professeur peut s’appuyer sur plusieurs exemples concrets comme les Ă©coquartiers Bedzed en Angleterre ou le Millenium Village au Royaume-Uni ou le projet Lilypad au large de Monaco. Vous trouverez ici d'autres projets de citĂ©s du futur et ici des rĂ©alisations d'Ă©lĂšves sous forme de cartographies imaginaires. Un travail magnifique. Ce chapitre peut aussi se prĂȘter Ă  une approche pluridisciplinaire avec la SVT ou la technologie par exemple
Retrouvez tout le programme de gĂ©ographie ici. GrĂąceau travail collaboratif, la conception et la rĂ©novation de demain seront optimisĂ©s et gagneront en rentabilitĂ© en rĂ©duisant les coĂ»ts (-15 % environ), les dĂ©lais ainsi que les malfaçons sur les chantiers. A terme, le BIM s’imposera comme une partie intĂ©grante du bĂątiment de demain, en le suivant de sa conception, son Que nous les appelions smart, intelligents, futures, durables, le territoire, la ville, le quartier se rĂ©inventent... Comment percevoir la transformation numĂ©rique qui nous submerge tous dans les entreprises, les collectivitĂ©s... ou dans notre vie de tous les jours en tant que citoyens ? L’objectif de ces villes futures est-il de dĂ©velopper des outils de planification urbaine grĂące aux donnĂ©es pour mieux penser la ville de demain ? Faut-il penser l’outil numĂ©rique comme source d’information ou d’aliĂ©nation des habitants ? La crĂ©ation urbaine, l’action publique, le renouvellement urbain, passent-ils par ces nouveaux outils ? Comment imaginer le devenir d’un territoire et des gens qui le composent qu’ils soient habitants, passagers, utilisateurs... ? A l’instar de la loi d’orientation sur les mobilitĂ©s, toutes les rĂ©ponses Ă  ces questions sont rĂ©flĂ©chies au fur et Ă  mesure que les problĂ©matiques autour de l’exploitation des donnĂ©es arrivent. Nous ne pouvons que constater que sur ces points, nous ne sommes capables pour le moment de ne penser qu’en rĂ©action » plutĂŽt qu’en anticipation » alors que le principe mĂȘme de l’utilisation des grandes donnĂ©es a pour but de nous permettre de modĂ©liser des actions, prĂ©dire des comportements et de prendre les meilleures dĂ©cisions. Ces dĂ©cisions qui, dans le monde de la fabrique de la ville, se prennent pour plusieurs dĂ©cennies...La donnĂ©e est une matiĂšre premiĂšre de la ville, elle est plurielle, elle est issue de diffĂ©rentes sources, elle est ouverte ou ne l’est pas, mais surtout, elle a besoin d’ĂȘtre gouvernĂ©e. Dans le domaine de l’immobilier, la donnĂ©e est dorĂ©navant partout, nous pourrions la classer en deux grands types. Le premier type est la donnĂ©e environnementale, qui concerne le bĂątiment lui-mĂȘme signature numĂ©rique du bĂątiment BIM, donnĂ©es de fonctionnement et consommation des bĂątiments, dĂ©veloppement de services au sein d’une typologie de bĂątiments... Le second grand type de donnĂ©es, et certainement celui sur lequel nous avons le plus de recul en terme de statistiques, est celui de la donnĂ©e Ă©conomique nombre et prix des transactions, prix des loyers.... Cette deuxiĂšme typologie de donnĂ©es dorĂ©navant disponibles est celle qui fait aussi le plus Ă©voluer la filiĂšre Ă©tablie. La blockchain par exemple renouvelle et rĂ©interroge la filiĂšre toute entiĂšre autour des tiers de confiance en produisant des certificats qui raccourcissent les circuits. De mĂȘme, l’automatisation des outils, la digitalisation des processus actes notariĂ©s par exemple font Ă©voluer les mĂ©tiers. L’économie collaborative rendue possible grĂące Ă  la plateformisation » d’un grand nombre de donnĂ©es impacte aussi les mĂ©tiers, car il dĂ©sintermĂ©die les professionnels, donnant le pouvoir aux l’ouverture des donnĂ©es n’est pas une fin en soi. Un territoire comme la MĂ©tropole de Lyon a mis en place depuis 2012 une plateforme de circulation des donnĂ©es sur le territoire Cette plateforme n’a de sens que par l’usage que l’on en fait, c’est-Ă -dire par les services qui sont dĂ©veloppĂ©s Ă  partir de ces jeux de donnĂ©es rendus accessibles. Les entreprises dĂ©tentrices de donnĂ©es sont des partenaires privilĂ©giĂ©s des collectivitĂ©s publiques, c’est dans cette dĂ©marche partenariale que s’inscrit par exemple la plateforme de la MĂ©tropole de Lyon depuis sa crĂ©ation, tout en ne fragilisant pas ces mĂȘmes entreprises Ă  l’heure oĂč des donnĂ©es sensibles pourraient ĂȘtre ouvertes. Au-delĂ  des enjeux de collecte, de stockage, de traitement des donnĂ©es de la ville, il devient aussi nĂ©cessaire de faire se parler » ces donnĂ©es, c’est Ă  dire de les rendre interopĂ©rables. Qu’il s’agisse de bĂątiment rĂ©sidentiels, tertiaires ou industriels, la finalitĂ© de toutes ces opĂ©rations autour des donnĂ©es est bel et bien de dĂ©cider de l’action Ă  mener mais aussi de prĂ©dire les comportements techniques et la circulation de ces donnĂ©es n’est pas sans risque pour la ville. Aujourd’hui ce risque ne vient pas du territoire lui-mĂȘme, ni mĂȘme du niveau national, mais il provient plutĂŽt des gĂ©ants du numĂ©rique, qui eux ne sont pas des spĂ©cialistes de l’urbanisme de nos villes mais de l’exploitation des big pourraient s’imposer comme des challengers sĂ©rieux de nos collectivitĂ©s mettant en pĂ©ril le service public rendu aux concitoyens. Nous pouvons aujourd’hui citer les calculateurs d’itinĂ©raires qui tendent Ă  ne pas respecter des zones protĂ©gĂ©es Ă©coles, zones faibles Ă©missions, ... mais aussi et pour revenir vers le domaine de l’immobilier, le dĂ©veloppement de plateformes comme AirBnB qui rendent difficile la collecte de la taxe par les villes alors que ces entreprises dites disruptives » dĂ©veloppant ces nouveaux services sont bien dans le mĂȘme temps des utilisateurs des infrastructures de la cette data-gĂ©o-politique » est-ouest/amĂ©ricaine-chinoise, il est bien sĂ»r nĂ©cessaire de saisir les opportunitĂ©s de crĂ©ation de valeur pour les citoyens et de crĂ©ation de valeur Ă©conomique pour nos entreprises. Ainsi les grands groupes acteurs de la ville se trans- forment et mĂ»rissent la potentialitĂ© de la donnĂ©e qu’ils possĂšdent et les jeunes entreprises, comme les startup, dĂ©veloppent des services en croisant diffĂ©rents types de donnĂ©es. Un outil comme le TUBA Tube Ă  expĂ©rimentations urbaines impulsĂ© en 2014 par la MĂ©tropole Ă  partir de sa plateforme de donnĂ©es et construit en partenariat avec ces diffĂ©rentes natures d’acteurs a pour objectif d’accompagner l’innovation et les phases d’expĂ©rimentation de ces nouveaux services numĂ©riques en privilĂ©giant le croisement des donnĂ©es et le lien avec les citoyens. L’innovation autour des donnĂ©es peut s’inscrire dans des approches plurielles, soit autour d’un besoin exprimĂ©, on parle d’innovation bottom up », soit en recherchant en top down » le potentiel de jeu de donnĂ©es ouvertes en imaginant des cas d’usages l’objectif est que les services dĂ©veloppĂ©s profitent aux citoyens et permettent aussi d’amĂ©liorer l’action potentiel d’innovation est illustrĂ© dans le domaine de l’immobilier par deux entreprises fondĂ©es sur l’utilisation des donnĂ©es environnementales et Ă©conomiques. L’une, Futurmap rend disponible et exploite les donnĂ©es des bĂątiments en produisant des plan 3D et des services de cartographie des bĂątiments, et la seconde, Home In Love s’intĂ©resse plus Ă  la donnĂ©e Ă©conomique intĂ©grĂ©e trĂšs en aval, proche des 2015, Futurmap s’est dĂ©veloppĂ© avec l’ambition de crĂ©er le socle 3D de la ville intelligente. Le terme de Smart City est utilisĂ© ici sous diffĂ©rents aspects, Futurmap part du principe que pour rendre une ville plus smart », une reprĂ©sentation en 3D de l’environ- nement, des infrastructures et des bĂątiments est nĂ©cessaire pour y dĂ©velopper de nouveaux usages numĂ©riques. A travers quatre pĂŽles, Futurmap propose la synthĂšse de rĂ©seaux enterrĂ©s en 3D et leur exploitation sur le Web, la crĂ©ation de maquettes numĂ©riques BIM pour le bĂątiment, la numĂ©risation Ă  grande Ă©chelle des infrastructures routiĂšres et ferroviaires et la production de modĂ©lisation 3D Ă  l’échelle d’un territoire. Ces services sont basĂ©s sur des donnĂ©es acquises par des scanners laser statiques, mobile mapping » ou des donnĂ©es disponibles en open data donnĂ©es ouvertes par les villes ou rendues accessibles par des collectifs. Avec l’avĂšnement des technologies d’acquisition 3D, le traitement des donnĂ©es gĂ©ographiques devient un enjeu crucial pour les collectivitĂ©s et les entreprises pour planifier les rĂ©novations, construire de nouveaux quartiers ou imaginer des plans de mobilitĂ© par rĂ©ussir leur mobilitĂ©, les personnes doivent confronter leurs attentes et leurs aspirations Ă  un nouveau territoire au cours d’un processus complexe d’ entrĂ©e en territoire » qui nĂ©cessite de mettre en Ɠuvre des compĂ©tences que chacun est loin de maĂźtriser. Si la mobilitĂ© n’est pas un but en soi, elle peut constituer l’un des leviers de la lutte contre le chĂŽmage et favoriser la situation de certains individus sur le marchĂ© du travail, qu’ils soient ou non en emploi. Les personnes en quĂȘte d’un logement et encore plus ceux en mobilitĂ© gĂ©ographique lointaine sont confrontĂ©s Ă  trois dĂ©fis savoir quoi chercher, savoir oĂč chercher, et savoir comment de ces Ă©tapes met en jeu leur capacitĂ© Ă  faire de la mobilitĂ© une opportunitĂ© pour les salariĂ©s et pour les entreprises. Pour rĂ©pondre Ă  cette problĂ©matique, Home in Love a créé une aide Ă  la mobilitĂ© gĂ©ographique des collaborateurs d’entreprises, pour accompagner dans l’organisation de la vie personnelle les collaborateurs souhaitant dĂ©mĂ©nager pour se rapprocher de leur entreprise dĂšs leur offre d’embauche ou de mutation. L’innovation numĂ©rique repose sur la recherche, l’analyse et la mise Ă  disposition de donnĂ©es collectĂ©es en fonction du projet de la personne afin de trouver le logement idĂ©al. La recherche de donnĂ©es sur les environnements de vie passe par la rĂ©utilisation des villes, des donnĂ©es environnementales comme la plateforme INSEE en la croisant aux donnĂ©es privĂ©es, comme la disponibilitĂ© des biens locatifs par exemple. Les outils numĂ©riques dĂ©veloppĂ©s permettent Ă  la personne de se projeter dans un nouveau territoire, et donc de faire Ă©voluer son projet de mutation professionnelle mais aussi d’ĂȘtre accompagnĂ© dans ses prises de dĂ©cision sur le choix final du logement dĂ© nitif. Cette innovation numĂ©rique est accompagnĂ©e d’une double innovation sociale car elle est aussi proposĂ©e aux alternants et tous nouveaux embauchĂ©s au mĂȘme titre que la mutuelle ou tout autre service mis en place dans l’institution. De plus ce service est pris en charge par les cotisations des entreprises Ă  Action Logement au travers des dispositifs deux exemples illustrent trĂšs bien le champ des possibles de l’utilisation des donnĂ©es du bĂątiment/logement vers la ville et la façon dont les filiĂšres se transforment grĂące Ă  leur capacitĂ© Ă  innover. Mais alors que les outils numĂ©riques prennent de plus en plus de place dans la construction de la ville, il paraĂźt aussi essentiel de penser l’Humain en son ville est espace de vie mais aussi de rencontres, fourmiliĂšre regroupant des individualitĂ©s qui Ă©changent et se rencontrent, par volontĂ© ou nĂ©cessitĂ©. Il est couramment admis que la rĂ©volution numĂ©rique que nous vivons actuellement est au cerveau ce qu’a Ă©tĂ© la rĂ©volution industrielle du XIXĂšme siĂšcle au muscle... Rendez-vous donc dans quelques dĂ©cennies pour en analyser les consĂ©quences, externalitĂ©s positives ou nĂ©gatives comme l’a Ă©tĂ© la rĂ©volu- tion industrielle pour nos aĂźnĂ©s...smartcity data immobilier observatoire innovation villeintelligente services citoyens mieuxvivre experimentation bigdataArticle Ă©crit et publiĂ© pour les 50 ans du CECIM. Pour en savoir plus Champssur-Marne, 77, Seine-et-Marne, Île-de-France Place de l'emploi public recherche pour Ecole nationale des ponts et chaussĂ©es un Responsable du maker space (H/F)Ecole nationale Expositions Neuf expositions au cƓur de l’évĂ©nement, pensĂ©es autour du lien entre terre et villes, ont rythmĂ© la Bap! 2022. Parmi les sujets dĂ©couverts un nouveau regard sur les sols et les ressources du terroir, de nouvelles pratiques pour une architecture et des paysages plus rĂ©silients. Exposition ÉlĂ©ment terre » Une comprĂ©hension nouvelle, sensible, des sols que nous façonnons et qui façonnent nos vies, nos villes, nos paysages. L’exposition ÉlĂ©ment terre » prĂ©sentait une maquette vivante et grand format de la rĂ©gion Île-de-France, fabriquĂ©e en terres franciliennes. À sa surface, poussaient des algues, des mousses et des lichens figurant nos forĂȘts, jardins et zones urbanisĂ©es. Une longue coupe gĂ©ologique du bassin parisien dĂ©voilait ce qui se passe sous nos pieds, accompagnĂ©e d’une carte expĂ©rimentale et dĂ©tonante rĂ©alisĂ©e par la SociĂ©tĂ© d’objets cartographiques. L’exposition donnait Ă  voir des Ă©chelles inusitĂ©es et des ressources invisibilisĂ©es sous des formats spectaculaires et poĂ©tiques, sensibles et scientifiques. Exposition portĂ©e par L’Institut Paris Region Nous avons grandement besoin d’opĂ©rations de re-sensibilisation, de rĂ©-imagination, de repeuplement de l’imagination », Ă©crit la philosophe Isabelle Stengers dans l’ouvrage Un sol commun, paru en 2019. L’exposition ÉlĂ©ment terre » entend rĂ©pondre Ă  cet appel. Elle rĂ©vĂ©lera les liens qui unissent le socle gĂ©ographique francilien, l’usage des sols et l’utilisation des terres pour mieux comprendre comment nous nous ancrons sur ce territoire. Les matĂ©riaux gĂ©ologiques ont modelĂ© les vallĂ©es et les paysages oĂč les implantations humaines se sont dĂ©ployĂ©es. Les qualitĂ©s des sols ont permis le dĂ©veloppement de certaines cultures, forĂȘts, architectures vernaculaires
 Ce socle constitue notre assise au quotidien. Mieux le comprendre permettra de mieux l’habiter et vivre avec lui. CĂ©cile Diguet Directrice du dĂ©partement Urbanisme, AmĂ©nagement et Territoires de l’Institut Paris Region, commissaire de l’exposition Exposition Visible, invisible » L’invention de nouveaux terroirs par une approche matĂ©rielle et Ă©nergĂ©tique des milieux. Face Ă  l’urgence Ă©cologique, de nouvelles approches de l’architecture sont en train d’émerger, considĂ©rant plus que jamais les ressources physiques comme point de dĂ©part de la conception spatiale. La biennale a proposĂ© un espace de dĂ©couvertes, d’échanges et de partage autour des mĂ©canismes de transformation du terroir, des matiĂšres et des Ă©nergies, visibles et invisibles, dans l’acte de bĂątir. DĂ©ployĂ©e Ă  travers l’école d’architecture et dans le site exceptionnel de la Petite Ecurie, l’exposition se structurait en trois temps une monumenta » des ressources matĂ©rielles et Ă©nergĂ©tiques constituant le terroir de ces inventions pierre, terre, bois, eau, soleil, vent
 ; un tĂ©moignage des pratiques ambitieuses Ă  l’Ɠuvre en Île-de-France et ailleurs ; une plateforme de partage et d’expĂ©rimentations pour poursuivre ensemble ces recherches. Exposition portĂ©e par l’Ecole nationale supĂ©rieure d’Architecture de Versailles La cabane ou le feu ? ». En 1969, le critique Reyner Banham dĂ©finit l’architecture comme une stratĂ©gie double liĂ©e Ă  un milieu, et l’illustre par l’histoire d’une tribu qui arriverait au soir dans un campement bien approvisionnĂ© en bois ». Pour satisfaire Ă  sa condition homĂ©otherme face Ă  la nuit, le potentiel de ce bois peut ĂȘtre exploitĂ© selon deux mĂ©thodes construire un abri — la solution structurelle —, ou alimenter un feu ou un foyer — la solution Ă©nergĂ©tique. Un demi-siĂšcle plus tard, et face aux enjeux environnementaux, nous vous proposons d’explorer cette redĂ©couverte de la rationalitĂ© matĂ©rielle et Ă©nergĂ©tique par les architectes pour inventer les formes adaptĂ©es de nos lieux de vie. A votre tour aussi de contribuer Ă  l’invention des esthĂ©tiques visible et invisible des nouveaux terroirs, riches et conscients de leurs ressources et de leurs milieux. Guillaume Ramillien Architecte, commissaire de l’exposition Nicolas Dorval-Bory Architecte, commissaire de l’exposition Exposition La PrĂ©sĂ©ance du vivant » Au cƓur du potager du Roi, une rĂ©flexion engagĂ©e, Ă  la fois joyeuse et profonde, sur nos rapports actuels Ă  la nature. Avec La PrĂ©sĂ©ance du vivant », le public a explorĂ© la production contemporaine du paysage, lĂ  oĂč les Ă©cosystĂšmes sont au centre des projets. Cette exposition-jardin proposait une rencontre, un tissage, entre les savoirs scientifiques et l’émerveillement poĂ©tique de nos relations aux autres. Elle mettait en lumiĂšre la diversitĂ© de nos rapports au vivant et la richesse des ĂȘtres qui habitent ensemble cette planĂšte. Ces rĂ©flexions ont Ă©tĂ© reprises dans un numĂ©ro des Carnets du paysage et le public a participĂ© au Potager du Roi Ă  la plantation d’un jardin collaboratif Le Potager des autres ». Le public a Ă©galement pu se mettre dans la peau d'un Ă©tudiant en paysage qui dĂ©couvre comment "prendre soin du sol" dans les projets de paysage avec l'exposition "ProjetsTerres", qui prĂ©sentait les rĂ©alisations des Ă©tudiants de l'Ă©cole. Ce fut ainsi une vĂ©ritable invitation Ă  articuler les enjeux du jardin aux enjeux planĂ©taires de protection des Ă©cosystĂšmes. Proposition portĂ©e par L’École nationale supĂ©rieure de paysage Cette exposition vous fera dĂ©couvrir les projets de paysage les plus Ă  la pointe sur les questions d’écologie et de relation au vivant. Au Potager du Roi, vous pourrez Ă©galement participer Ă  la plantation du Potager des autres ». Ce jardin, qui naĂźtra du travail de tous ceux qui souhaitent s’y impliquer, est une invitation Ă  l’Ɠuvre. Venez avec vos graines, nous vous fournirons outils, semences et jeunes plants pour exprimer votre crĂ©ativitĂ© Ă  nos cĂŽtĂ©s et construire ensemble une connaissance commune du vivant. Vous trouverez sur place des plats Ă©laborĂ©s Ă  partir des ingrĂ©dients rĂ©coltĂ©s dans le Potager du Roi. Vous remporterez avec vous un peu de la magie collective qui aura donnĂ© vie au jardin. Gilles ClĂ©ment Paysagiste, commissaire de l’exposition Miguel Georgieff Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Pablo Georgieff Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Nicolas Bonnenfant Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Exposition Terre! Land in sight! » Trois pavillons grand format pour un dialogue avec le Monde. Trois laurĂ©ats du Global Award for Sustainable Architecture, venus du Mexique, de Jordanie et de ThaĂŻlande, ont conçu trois pavillons grandeur nature, pour rĂ©pondre Ă  la question cruciale de notre Ă©poque comment rĂ©inventer notre habitat face Ă  l’urgence climatique et Ă  l’épuisement de nos ressources ? Ces pavillons prĂ©sentaient chacun une vision de l’architecture fondĂ©e sur la synergie entre les savoirs globaux et ceux propres Ă  des modes de vie locaux, enracinĂ©s dans des milieux culturels uniques mĂ©thodes d’auto-dĂ©veloppement et savoir-faire vernaculaires, green-tech et sciences locales du climat, circulation globalisĂ©e des biens et Ă©conomies circulaires. Face Ă  ces dĂ©fis complexes, les architectes ont dĂ©passĂ© le territoire traditionnel de leur discipline ‱ Rozana Montiel Mexique a affirmĂ© le rĂŽle de l’architecte comme catalyseur politique avec l’installation S’insurger pour les mers ! ». ‱ Ammar Khammash Jordanie a plaidĂ© pour un dialogue entre l’architecte et les synergies universelles avec l’installation À la recherche de l’horizon ». ‱ Boonserm Premthada ThaĂŻlande a explorĂ© les relations entre l’architecte et le vivant avec l’installation Le théùtre de l’élĂ©phant ». Exposition portĂ©e par la CitĂ© de l’architecture et du patrimoine Il y a cent ans, face au surgissement de l’ùre industrielle et Ă  l’émergence brutale de la grande ville, les architectes du Bauhaus se donnaient l’ambition extraordinaire de “civiliser le monde moderne, au rythme des sociĂ©tĂ©s en changement”, selon l’expression de Walter Gropius. Pourquoi les architectes du XXIe siĂšcle ne se donneraient-ils pas l’ambition extraordinaire de prĂ©server l’avenir du monde habitĂ©, au rythme des Ă©cosystĂšmes en changement ? À la fois dĂ©monstratifs et ludiques, ces trois pavillons permettent de mieux comprendre comment l’architecture, elle aussi, fait face aux grandes ruptures Ă©cologiques qui nous sĂ©parent du XXe siĂšcle. En nous invitant Ă  fabriquer le sens du monde dans lequel nous vivons, ces pavillons rĂ©inventent l’idĂ©e de progrĂšs et rĂ©veillent l’espoir d’une planĂšte habitable pour tous les ĂȘtres vivants. Jana Revedin architecte et urbaniste PhD, pprofesseure Ă  l’École SpĂ©ciale d’Architecture Paris, commissaire de l’exposition Exposition Le pavillon du Grand Paris Express » Une exposition immersive sur le plus grand projet urbain menĂ© en Europe. La SociĂ©tĂ© du Grand Paris et Dominique Perrault ont prĂ©sentĂ© une exposition immersive consacrĂ©e au nouveau mĂ©tro et Ă  son ambition urbaine, architecturale et environnementale. Cette exposition prenait la forme d’un pavillon Ă  l’intĂ©rieur duquel Ă©tait diffusĂ© un film retraçant cette aventure urbaine l’histoire du mĂ©tro de Paris, les chantiers, les tunnels, les nouvelles gares et les trains dĂ©filaient Ă  360 degrĂ©s. Cette exposition avait Ă©tĂ© imaginĂ©e pour participer au rayonnement du projet du Grand Paris, Ă  la fois vitrine d’un savoir-faire français et europĂ©en en matiĂšre d’architecture, de mobilitĂ©, d’urbanisme et de culture, et symbole des transformations en cours dans les grandes mĂ©tropoles. Tout autour du pavillon, l’exposition prĂ©sentait des cartographies historiques du Grand Paris et des quartiers des 68 futurs gares. Elle dĂ©taillait les mutations urbaines et les opportunitĂ©s Ă©cologiques engendrĂ©es par le mĂ©tro, comme la valorisation des terres excavĂ©es lors du creusement des tunnels, et les projets architecturaux des gares se dĂ©couvraient Ă  travers une sĂ©lection de maquettes et d’interviews des concepteurs du projet. Exposition portĂ©e par La SociĂ©tĂ© du Grand Paris À travers cette exposition, c’est le savoir-faire français en matiĂšre d’infrastructure, d’architecture et d’urbanisme qui est mis Ă  l’honneur mais c’est aussi, autour de l’ensemble des architectes, ingĂ©nieurs, designers et artistes internationaux mobilisĂ©s, un hommage Ă  l’Europe dans sa capacitĂ© Ă  produire des projets mĂ©tropolitains de grande Ă©chelle, aux ambitions environnementales affirmĂ©es. Le voyage immersif, au sein de ce pavillon, offre au visiteur une dĂ©couverte originale d’un projet en marche, de la construction d’une infrastructure complexe Ă  son influence sur la diversitĂ© des territoires qu’elle traverse. Alors que partout dans le monde la mobilitĂ© est devenue un enjeu essentiel pour l’avenir des mĂ©tropoles, ce projet part Ă  la rencontre de tous les publics, habitants de capitales rĂ©gionales ou mondiales. Au cƓur des enjeux contemporains, je souhaite que l’exposition que nous avons imaginĂ©e interroge et donne Ă  voir la synergie des compĂ©tences mises au service d’un modĂšle de dĂ©veloppement mĂ©tropolitain favorisant la construction d’une ville qui donne confiance Ă  sa population, Ă  la fois dense et agrĂ©able Ă  vivre, connectĂ©e, mixte, attractive et durable. Dominique Perrault Architecte, ur baniste, membre de l’Institut, commissaire et concepteur du pavillon Exposition Territoires en transformation » Le projet du Quartier de Gally une exploration du rĂŽle fondamental que joue la terre dans nos territoires en transformation. La reconversion d’emprises industrielles lĂ©guĂ©es par le XXe siĂšcle, la requalification des lisiĂšres agricoles et pĂ©ri-urbaines, engagent depuis quelques dĂ©cennies d’importantes mutations oĂč s’invente l’espace public de demain. Et de nouveaux enjeux s’annoncent dĂ©jĂ  avec les abords de nos villes, confrontĂ©s au dĂ©clin des zones commerciales et de leurs gigantesques parkings 
 qu’en faire ? Ces transformations sont Ă©troitement liĂ©es aux mouvements de terre, Ă  la dĂ©finition de sols, Ă  la gestion des eaux. Les processus qui les sous-tendent s'appuient sur des phĂ©nomĂšnes naturels, mais aussi des pratiques agricoles, et parfois des pratiques de gĂ©nie civil. De l’échelle du territoire Ă  celle des villes et de ses sols artificialisĂ©s, elles Ă©tablissent pour chacune des cohĂ©rences physiques spĂ©cifiques oĂč la vie s’installe. Exposition portĂ©e par Michel Desvigne et Icade Le paysage est souvent abordĂ© du seul point de vue de sa protection. Le transformer est considĂ©rĂ©, Ă  priori, comme suspect. Typiquement, lorsque les architectes paysagistes invoquent la terre » ou la gĂ©ographie », on pense gĂ©ographie naturelle alors qu'il s’agit surtout de gĂ©ographie humaine, puisque notre territoire est largement structurĂ© par l'activitĂ©, les pratiques et les relations humaines. L’observation des territoires, des interfĂ©rences entre phĂ©nomĂšnes naturels et artificiels permet justement d’envisager de nouvelles transformations. L’enjeu n’est pas d’embellir un hĂ©ritage difficile, mais de tirer profit de la particularitĂ© des configurations rencontrĂ©es pour rĂ©pondre aux enjeux contemporains. Michel Desvigne Paysagiste, commissaire de l’exposition Exposition district 2024, AU-DELA du village des athlĂštes » Une immersion du visiteur dans le processus d’élaboration du futur village des athlĂštes de Paris 2024. Au 1er Ă©tage de l’ancienne poste de Versailles, l’exposition District 2024 au-delĂ  du Village des AthlĂštes » plongeait le visiteur dans le processus d’élaboration de ce grand projet de quartier rĂ©versible, Ă  deux ans des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Le public a dĂ©couvert sa genĂšse, ses retrouvailles avec la Seine mais aussi les fictions et imaginaires dĂ©veloppĂ©s, les multiples chemins de recherche explorĂ©s, nourrissant jour aprĂšs jour les processus de fabrication de la ville de demain. Sur plus de 500 m2, l’exposition a Ă©tĂ© pensĂ©e comme un grand espace de rĂ©flexion mais aussi comme un lieu dĂ©changes et d’information. OrganisĂ©e autour d’un grand forum, le visiteur Ă©tait invitĂ© Ă  participer aux nombreuses confĂ©rences et dĂ©bats, animĂ©s par la quarantaine de concepteurs, architectes et paysagistes. Exposition portĂ©e par l’agence Dominique Perrault Architecture L’avenir du Village des AthlĂštes est au-delĂ  de lui-mĂȘme. Il s’agit bien sĂ»r de constituer un quartier exemplaire Ă  l’horizon 2025 et Ă  plus long terme en 2050, capable d’offrir temporairement un accueil d’exception aux athlĂštes et Ă  leurs dĂ©lĂ©gations. Mais c’est avant tout, une rĂ©flexion urbaine de long terme ayant pour objectif la constitution d’un nouveau quartier durable, un morceau de ville offert Ă  tous, profondĂ©ment connectĂ© au grand territoire, théùtre d’une densitĂ© de transformations urbaines sans prĂ©cĂ©dents. À travers cette exposition, je souhaite prĂ©senter au public cette dĂ©marche de conception inĂ©dite qui est un processus de rĂ©vĂ©lation de ce qui existe, de ce qui a existĂ© et de ce qui existera. C’est grĂące Ă  la mise en place de ce que nous avons appelĂ© des ateliers d’urbanisme », rĂ©unissant les Ă©quipes de maitrise d’Ɠuvre, les acteurs du territoire et les collectivitĂ©s, que nous avons rĂ©ussi Ă  dĂ©passer les limites strictes du pĂ©rimĂštre d’opĂ©ration du projet pour mieux l’ancrer au sein de sa gĂ©ographie et de son territoire. Cette inscription dĂ©passe la simple affaire de l’amĂ©nagement opĂ©rationnel ainsi que celle d’accueillir la famille olympique. Il s’agit de mettre en lumiĂšre un hĂ©ritage possible pour fonder une nouvelle habitabilitĂ© de notre planĂšte. Dominique Perrault Architecte, urbaniste, commissaire de l’exposition Exposition VĂ©gĂ©tal et Architecture » Un mur de pierres, habitĂ© par faune et flore Le mur biodiversitaire questionne notre rapport au vivant dans la ville. Conçu dans le cadre d’une recherche menĂ©e par l’agence ChartierDalix depuis plusieurs annĂ©es, cet ouvrage Ă©tait Ă  la fois un mur porteur massif et un sol vertical, habitĂ© par faune et flore. Tellurique, compact et enveloppant, il s’apparentait Ă  une fabrique de jardin ponctuant la promenade. Exposition portĂ©e par la MĂ©tropole du Grand Paris Deux ouvertures tournĂ©es vers le chĂąteau de Versailles offrent un enchainement de perspectives. Une toiture cintrĂ©e, comme en lĂ©vitation, couvre l’ouvrage en pierre sĂšche. Ce pavillon est Ă©galement un dĂ©monstrateur des ressources cachĂ©es de la ville il expose le potentiel liĂ© aux gisements de matĂ©riaux, les enjeux liĂ©s Ă  leur revalorisation et incite Ă  une rĂ©flexion sur la restauration des milieux Ă©cologiques en zones urbaines. Il tĂ©moigne du champ des possibles offert par le rĂ©emploi, le savoir-faire et l’imagination pour nos constructions de demain. Chartier Dalix Concepteurs et maitres d’Ɠuvre du mur biodiversitaire Exposition Voyage au centre de la Terre » La dĂ©couverte de chef d’Ɠuvres minĂ©raux, naturels, bruts Contrairement Ă  une apparente sĂ©rĂ©nitĂ©, notre planĂšte est en perpĂ©tuel mouvement depuis sa crĂ©ation il y a 5 milliards d’annĂ©es. De son cƓur bouillonnant Ă  jusqu’aux plaques continentales posĂ©es sur le manteau magmatique, ces dĂ©placements provoquent quelques sĂ©ismes et 60 Ă©ruptions volcaniques, enregistrĂ©s chaque annĂ©e. Ces Ă©vĂšnements gĂ©ologiques crĂ©ent des brassages de minĂ©raux multicolores et d’oxydes mĂ©talliques, donnant naissance Ă  des tableaux minĂ©raux naturels exclusifs, vĂ©ritables tĂ©moignages de la vie de notre planĂšte que les visiteurs ont pu dĂ©couvrir et admirer. Exposition portĂ©e par les Marbriers de Versailles - MDY ÉlĂ©ment essentiel des arts et de l’architecture, le marbre est considĂ©rĂ© par les grecs comme une matiĂšre vivante. Cette matiĂšre intemporelle Ă©merveille, par ses couleurs, ses nuances, pour parfois donner le sentiment de se trouver face Ă  une toile d’artiste, ou Ă  une photographie de la terre, vue du ciel ! Ces Ɠuvres d’art, exposĂ©es le long de l’avenue de Paris, dont vous trouverez un complĂ©ment au sein de l’École Nationale SupĂ©rieure de Paysage et du Potager du Roi, sont de vĂ©ritables chefs d’Ɠuvres naturels, bruts. Les 48 plaques prĂ©sentĂ©es sont issues de carriĂšres des 5 continents. Avec cette exposition, je vous invite Ă  dĂ©couvrir cette matiĂšre unique et admirable, Ă  vous Ă©merveiller devant ces brĂšches, granits, marbres, onyx, quartzites et autres pierres, qui, au-delĂ  de leur beautĂ©, nous transmettent leur Ă©nergie. Philippe Ledrans Marbrier Jai fait le lien avec la gĂ©ographie. Deux semaines avant, grĂące au guide pĂ©dagogique Magellan, nous avions dessinĂ© la ville vĂ©gĂ©talisĂ©e de 2050. Les Ă©lĂšves dessinent la ville vĂ©gĂ©talisĂ©e de 2050 2. Le matĂ©riel. Nous avons utilisĂ©

COMMENT IMAGINER MA VILLE DE DEMAIN? C’est la question posĂ©e aux Ă©lĂšves de 6e dans le cadre du programme de gĂ©ographie et qui s’inscrit dans le fil rouge de l’annĂ©e autour de la notion d’habiter» les espaces Ă  fortes contraintes, les villes, les littoraux, ma ville de demain
. L’objectif est de faire comprendre Ă  l’élĂšve que les villes, aussi diverses les unes que les autres, sont composĂ©es de diffĂ©rents espaces, et qu’il existe des maniĂšres variĂ©es d’y habiter, le tout dans une perspective de dĂ©veloppement durable. AprĂšs plusieurs sĂ©ances de recherches, de rĂ©flexion et d’échanges par petits groupes de travail au CDI, les Ă©lĂšves ont pensĂ© puis reprĂ©sentĂ© la ville dans laquelle ils imaginent vivre demain
 Affiches, dessins, plans, maquettes
 autant de rĂ©alisations Ă  la hauteur de leur imagination!

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Le titulaire de cette MC est un technicien qui rĂ©alise des maquettes ou des prototypes pour l'industrie, l'architecture, l'urbanisme, les expositions ou les musĂ©es. Dans le secteur industriel, il peut travailler pour l'automobile, l'aĂ©ronautique, la construction navale, l'Ă©lectromĂ©nager
Il connaĂźt bien les matĂ©riaux mĂ©taux, plĂątre, argile, bois, matiĂšres synthĂ©tiques rĂ©sines notamment. Il maĂźtrise Ă©galement les techniques d'usinage, de formage, d'assemblage et de finition usinage sur machines conventionnelles ou Ă  commande numĂ©rique, prototypage rapide, moulage, dĂ©coupage, pliage
Il exerce diverses activitĂ©s. Lors de la prĂ©paration du travail, il analyse les documents plans, croquis, photos
 fournis par le bureau d'Ă©tudes ou le donneur d'ordres. Il dĂ©termine la suite des opĂ©rations Ă  effectuer, choisit les matĂ©riaux, organise les approvisionnements, prend contact avec le sous-traitant Ă©ventuel. Pendant la fabrication des Ă©lĂ©ments, il rĂ©alise les Ă©lĂ©ments constitutifs de la maquette ou du prototype, manuellement ou par usinage sur machine. Il contrĂŽle leur forme et leurs dimensions. En phase de montage-assemblage, il monte, assemble et fixe les Ă©lĂ©ments obtenus. Il vĂ©rifie la conformitĂ© de l'ensemble au cahier des charges. Enfin, il assure la finition de la maquette ou du prototype, applique le revĂȘtement et les dĂ©corations, effectue les contrĂŽles finaux.
Laville de demain ! Les Ă©lĂšves de 6e du collĂšge Notre-Dame de Kerbonne ont imaginĂ©, le temps d’un chapitre de gĂ©ographie, la ville de demain. Comment loger une population urbaine grandissante, assurer ses dĂ©placements et la nourrir ? Comment approvisionner les villes en eau et en Ă©nergie ?
Un atelier. 100 mĂštres carrĂ©s couverts de fraiseuses, dĂ©fonceuses Ă  bois, imprimantes 3D, dĂ©coupes vinyles
 Et autour une armada de bricoleurs amateurs ou professionnels qui s’affairent sur les objets de demain. Bienvenue dans un Fab Lab ! Le Fab Lab est un concept qui a Ă©tĂ© dĂ©fini en 2004 par Neil Gershenfeld. Ce professeur au MIT Massachusetts Institute of Technology s’était rendu compte que ses Ă©tudiants venaient utiliser le soir les machines dont ils se servaient pendant les cours, afin de mener Ă  bien des projets personnels. L’idĂ©e lui est alors venue d’ouvrir des laboratoires destinĂ©s au grand public », explique Fabien Eychenne, chef de projet Ă  la FING Fondation Internet Nouvelle GĂ©nĂ©ration. Le concept fait alors des Ă©mules et s’exporte dans le monde entier NorvĂšge, Kenya, Ghana
 et la France. L’idĂ©e est celle d’un atelier ouvert Ă  tous dans lequel on retrouve des machines Ă  commandes numĂ©riques, qui permettent de prototyper tout et n’importe quoi ». Le MIT dĂ©veloppe alors une charte permettant l’ouverture partout dans le monde de Fab Lab en adhĂ©rant Ă  ses valeurs, les Fab Lab s’engagent Ă  respecter l’idĂ©e de partage des savoirs, de machines en libre-service et surtout de rĂ©seau entre les Fab Lab afin de partager les expĂ©riences et avancĂ©es de chacun. L’idĂ©e est qu’un objet produit Ă  Boston grĂące Ă  un Fab Lab pourra ĂȘtre rĂ©pliquĂ© Ă  Paris ou Amsterdam grĂące aux Ă©changes de donnĂ©es entre les deux structures », prĂ©cise Fabien loisir au prototype industrielLe concept s’implante peu Ă  peu en France, avec de plus en plus de projets qui voient le jour, comme Artilect, Ă  Toulouse. J’ai créé l’association Artilect il y a 2 ans et demi et nous sommes devenus un Fab Lab il y a 1 an avec la labellisation MIT », raconte Nicolas Lassabe, directeur du Fab Lab. A Toulouse il n’y avait pas de lieu pour fabriquer des objets et rencontrer des gens aux compĂ©tences diverses ». Alors l’étudiant en informatique dĂ©cide avec un ami de crĂ©er ce lieu. Nous nous sommes peu Ă  peu dĂ©veloppĂ©s, et nous sommes fait rĂ©pertorier dans le rĂ©seau des Fab Lab MIT ». DĂ©sormais Artilect rĂ©unit Ă©tudiants, architectes, designers, Ă©lectroniciens, artistes, qui souhaitent utiliser ces machines en libre-service afin de tester leurs idĂ©es. Nous voyons Ă©galement des particuliers qui viennent pour des projets personnels ou leur loisir ainsi que des sociĂ©tĂ©s qui veulent rĂ©aliser un prototype fonctionnel pour ensuite pouvoir dĂ©marrer une activitĂ© », dĂ©crypte Nicolas Lassabe. Fabien Eychenne souligne par ailleurs que les profils des Fab Labeurs » dĂ©pendent beaucoup des lieux chaque Fab Lab a pris une couleur en fonction du Fab manager qui porte la structure », explique-t-il. Ainsi l’atelier collaboratif de Barcelone est plus tournĂ© vers l’architecture, celui de Manchester vers les entreprises, PME et PMI pour l’aide Ă  l’innovation, ou encore les Fab Lab amĂ©ricains souvent axĂ©s vers les Ă©tudiants car gĂ©nĂ©ralement portĂ©s par des facultĂ©s et universitĂ©s. Dans tous ces lieux, les utilisateurs peuvent aussi bien venir pour des petites rĂ©alisations, comme le bricoleur qui vient se crĂ©er un meuble adaptĂ© Ă  ses besoins, qu’un projet d’envergure. A Barcelone, une maison entiĂšre a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans un Fab Lab ! », note fabien Eychenne.Artilect/Fab Lab ToulouseUn tremplin pour les crĂ©ateurs d’entreprisePour GaĂ«tan Severac, ingĂ©nieur, Artilect a Ă©tĂ© l’occasion de rĂ©aliser son projet professionnel. Avec mes associĂ©s, nous avions l’idĂ©e de dĂ©velopper de nouveaux outils pour l’agriculture raisonnĂ©e, dans le cadre d’AMAP. Nous voulions rĂ©duire le coĂ»t et la taille des outils pour le dĂ©sherbage », explique-t-il. Nous nous sommes alors tournĂ©s vers Artilect pour trouver l’expertise dont nous manquions et crĂ©er une premiĂšre maquette ». GaĂ«tan Severac dĂ©veloppe une premiĂšre maquette puis une seconde, Ă  partir de matĂ©riaux de rĂ©cupĂ©ration majoritairement. Cela nous a permis de dĂ©grossir le projet Ă  moindre frais et d’asseoir la faisabilitĂ© du projet, en effectuant les premiers tests et en bĂ©nĂ©ficiant de conseils prĂ©cieux d’experts sur place ». Pour l’ingĂ©nieur, le Fab Lab a avant tout Ă©tĂ© l’outil indispensable pour conforter son projet trĂšs en amont de la crĂ©ation de son business model Ă  consoliderQuant au financement des Fab Lab, chaque lieu cherche son Ă©quilibre en fonction de ses spĂ©cialisations. Il y a un vrai questionnement sur le modĂšle Ă©conomique Ă  appliquer, rappelle Fabien Eychenne. Comment garder ce lieu gratuit et assurer sa pĂ©rennitĂ© ? ». Trois solutions sont appliquĂ©es pour le moment. D’abord la formation et l’accompagnement de projets. Ensuite, l’appel Ă  des subventions publiques. Nous avons touchĂ© environ 8000 euros de subventions de la mairie et pouvons embaucher notre premier salariĂ© grĂące au fonds europĂ©en », confirme Nicolas Lassabe, d’Artilect. Autre alternative observĂ©e avec attention par les Fab Labeurs faire appel Ă  des financements privĂ©s, en se rapprochant d’entreprises partenaires. Nous avons Ă©tĂ© contactĂ©s par des groupes industriels sĂ©duits par l’approche, confie Nicolas Lassabe. Ils sont particuliĂšrement intĂ©ressĂ©s par la rapiditĂ© des rĂ©alisations, le regroupement sur un mĂȘme lieu de compĂ©tences et univers divers et d’étudiants pluridisciplinaires ». Reste dĂ©sormais Ă  trouver la bonne forme de collaboration. Nous y allons progressivement ». L’idĂ©e Ă©tant pour les entreprises de trouver dans ces Fab Lab de vĂ©ritables laboratoires de tendances, leur permettant de dĂ©crypter les objets et dĂ©nicher les talents de demain. Ainsi l’entreprise Ford Ă  DĂ©troit aux Etats-Unis a cofinancĂ© l'ouverture d’un tech shop », une forme de Fab Lab plus dĂ©veloppĂ©e. Ils crĂ©ent ainsi un territoire d’expĂ©rimentation pour les crĂ©ateurs. Ces derniers peuvent ne pas avoir l’envie ou les moyens de dĂ©velopper leurs idĂ©es au-delĂ  du stade du prototype. C'est alors que Ford peut prendre le relais », explique Fabien Eychenne. Et de continuer les enjeux sont nombreux et formidables, le premier d’entre eux Ă©tant que les Fab Lab abaissent les barriĂšres Ă  l’innovation ».Artilect/Fab Lab Toulouse DĂ©coupe LaserLe site d'Artilect Fab Lab Toulouse
\n\n \n\n\ncomment faire une maquette de la ville de demain
Autourde la mĂȘme thĂ©matique de la ville du futur, nous avons participĂ© Ă  l’atelier de Design Fiction animĂ© par Olivier Wathelet, anthropologue, expert en innovation et co-auteur de Jouer avec les futurs.RegroupĂ©s en Ă©quipe de 7 Ă  8 personnes, nous avons imaginĂ© de maniĂšre ludique les tendances de la ville de demain et dĂ©couvert l’outil de Design Fiction – technique
ï»żMaquettes sur la ville de demain avec les 6Ăšme CollĂšge SJB 197 Les Ă©lĂšves de 6e, ont prĂ©sentĂ© devant leurs camarades leur maquette sur la ville de devaient faire des choix concernant la façon de se nourrir, de se loger, de se dĂ©placer et de mieux vivre belles rĂ©alisations. 6Ăšme D 6Ăšme E 6Ăšme F
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